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Forum 2011 > Catégories
L’environnement est en danger
Auteur(s) : Khatuna GOGALADZE, Maka ELIZBARACHVILI
Nombre d'élèves concernés : 12
Nombre de personnes impliquées : 14

Etablissement :
école-collège-lycée Marie Brosset de Tbilissi
av. AGMACHENEBELI 178 Géorgie, Tbilissi

Description
C’est un projet interdisciplinaire, préparé par les professeurs de SVT, de Français et des élèves de 6ème. Le projet est divisé en trois parties. Il présente le problème actuel : la pollution autour de nous. Nous trouvons que des cours interdisciplinaires sont vraiment innovants et très intéressants pour les élèves. http://cven-nous.over-blog.com/article-journee-mondiale-de-l-eau-22-03-2011-70522908.html

Objectifs de l'action
L'objectif du projet: 1. Apprendre aux élèves les la circulation de l'eau dans la nature et les inconvénients de la pollution. 2. faire réfléchir les élèves sur les problèmes provoqués par la pollution 3. pousser les élèves à chercher les moyens contre la pollution. 4. améliorer la langue française. (Les élèves ne sont pas français mais le projet est présenté en français.) 5. Apprendre la construction et la fonction de la fable 6. Montrer au public de vrais dangers de la pollution

Historique
Suite de nos cours de français (fables) et de SVT (la pollution de l’eau), avec nos élèves de 6eme nous avons décidés de faire le cours interdisciplinaire : SVT&Français. Nous avons écrit la pièce de théâtre « les gouttes extraterrestre chez les gouttes terriens » que les élèves ont montée. Nous avons cherché les informations concernant la pollution, nous avons trouvé les moyens pour lutter contre la pollution : écriture des fables et fabrications de dépliants. Après nous avons mis ces informations sur Powerpoint. La présentation : le spectacle + le discours scientifique et les fables

Descriptif des étapes
1ère étape: Le spectacle: "Les gouttes extraterrestres chez les gouttes terriennes 2ème étape: Discours scientifique "Environnement est en danger : la pollution autour de nous" 3ème : Présentation des fables contre la pollution écrites par les élèves de 6eme.

Soutien et support(s)
Le petit LAROUSSE illustré 2011, Le petit ROBET 2011, web: http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau, http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/L-eau-en-danger/2460298.html http://www.lesagencesdeleau.fr/francais/proteger/protec.php http://www.dossiersdunet.com/spip.php?article458 Ordinateur portable avec projecteur

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
aucun

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Projet a eu du succès. C’est l’école qui a pris tous les frais en charge

Personnes pouvant témoigner
Lali Unapkhoshvili - La représentante de la Mairie de Tbilissi Keti KOURTSIKIDZE et Adeline SANG - Les représentantes du « Centre Culturel Française » de Tbilissi Vaja TSKHOVREBACHVILI - Le directeur de l’école Marie Brosset

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Projet interdisciplinaire SVT&français : 12 élèves et 2 professeur

Transposition du projet
Éviter la pollution de l'eau http://fr.calameo.com/read/00065667590ffd137ef33 http://fr.calameo.com/read/0006566754742ce9a866c

Motivations pour participer à ce concours
Suite à l’information parue sur votre site http://www.forum-lyon2011.net/Default.aspx nous nous permettons de participer dans ce concours. Cette participation nous donnera la possibilité de partager nos idées, nos méthodes d’apprentissage à nos collègues.

Niveau(x)
Collège

Discipline(s)
Langues Vivantes
SVT
Lettres
Artssoniques
Auteur(s) : Prévot Jean-Baptiste et Mathevet Frédéric
Nombre d'élèves concernés : 120 (niveau 4e)
Nombre de personnes impliquées : 2

Etablissement :
Anceau de Garlande - Seine-et-Marne
Avenue de la Malibran 77680 Roissy-en-brie

Description
Le projet a pour but de faire réfléchir les élèves sur les liens entre les arts plastiques et le son (un thème par mois) en les mettant dans la position d'artiste qui produit une œuvre sonore. Un deuxième volet conduit une partie des élèves à présenter leur œuvre et à rencontrer au cours d'une émission d'une heure des artistes qui ont également travaillé sur le thème évoqué. http://artssoniques.over-blog.com/ http://artssoniques.over-blog.com/ext/http://www.lautremusique.net/artsso/

Objectifs de l'action
Le but du projet est de mettre les élèves dans la position de créateur en diffusant au plus grand nombre leur oeuvre sonore. Il s'agit également d'expliquer leur démarche artistique en confrontant leur pratique à des professionnels du son (ingénieur, musicien, plasticien...), au cours d'une émission de radio. Enfin, ce projet aboutit à la conception d'une exposition d'une semaine dans un centre culturel avec une émission spéciale de réflexion sur l'intérêt d'enseigner les arts plastiques.

Historique
Ce projet vient de la rencontre entre deux enseignants. l'un est docteur en arts plastiques - F. Mathevet - et l'autre est enseignant en histoire et président de Radio Campus Paris (93.9FM). Une sensibilité commune pour la réflexion sur l'enseignement nous a conduit à prendre toutes les 4e pour leur proposer de réfléchir en cours d'arts plastiques sur un thème par mois et de les emmener tous les mois dans les studio de radio pour diffuser les œuvres.

Descriptif des étapes
Etape1 : réflexion sur un thème en cours d'arts plastique. Production d'une œuvre en réponse au thème. Étape 2 : diffusion de l'état d'avancement des œuvres sur le sites internet Étape 3 : sélection, diffusion et présentation des œuvres par les élèves sur Radio Campus Paris Étape 4 : Conception et installation de l'exposition de fin d'année Etape 5 : production d'une livret d'exposition et d'un DVD

Soutien et support(s)
Les soutiens sont nombreux pour la réalisation du projet. D'abord financier : CUCS, CG77 et l'éducation nationale. Soutien matériel : Mairie de Roissy (prêt de salle), L'école des Gobelins (Édition du livret/DVD) Partenaire média : Radio Campus Paris et le CLEMI Créteil

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
Les obstacles ont été dans un premier temps financiers. Une aide du Conseil général nous a permis de démarrer mais il a fallu attendre celle du CUCS pour donner toute la voilure de notre ambition. Les autres obstacles étaient matériel puisque les conditions de production des œuvres sonores ont été difficiles à cause du manque de moyens techniques (micro, table de mixage...) et d'un local réservé à cet effet.

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Le budget s'est élevé à plus de 10 000 euros. Pour nous, ce projet a permis de réfléchir sur les manières dont l'enseignant peut aider l'élève à devenir autonome. Pour l'élève, il s'agissait à la fois de proposer une approche originale de l'art contemporain en le contraignant à la question sonore et de l'initier à la communication en l'obligeant à parler de sa démarche. La diffusion des émissions de radio sur la bande FM et l'exposition finale avec le livret et le DVD a pour but également de valoriser leur image de soi.

Personnes pouvant témoigner
Les deux concepteurs du projet, les auditeurs des émissions et les retour presse (le Parisien, Libération, Canal Coquelicot...). David Sanson, rédacteur en chef de la Revue Mouvement. Les 7 invités des émissions.

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Association Radio Campus Paris // Mairie de Roissy-en-Brie // Conseil général de Seine-et-Marne // Ecole des Gobelins // Le centre de recherche IDEAT de Paris I // Semaine du Son //

Transposition du projet
Le projet est évolutif et conduit à la mise en place d'une web-radio scolaire qui partage la même idée de mettre l'élève en position de créateur, à tous les niveaux et dans toutes les disciplines.

Motivations pour participer à ce concours
Notre participation au concours a pour but d'échanger nos pratiques et d'affiner nos réflexions sur des manières innovantes d'enseigner en s'inspirant des autres projets présentés. Il nous intéresse également de créer des liens plus ténus avec des projets similaires sous la forme de réseau.

Niveau(x)
Collège

Discipline(s)
Enseignements Artistiques

ATELIERS DE PHILOSOPHIE AU CDI DU COLLEGE SUR L'HEURE MERIDIENNE
Auteur(s) : SILLAM
Nombre d'élèves concernés : 90
Nombre de personnes impliquées : 4

Etablissement :
collège honoré de balzac
118 bd bessières 75017 paris

Description
Deux fois par semaine sur l'heure de la demi-pension, des ateliers de philosophie sont proposés aux élèves du collège.Sans inscription préalable, sans engagement à l'assiduité, ils réunissent des enfants volontaires de toutes classes, de toutes sections (générales et internationales) qui se voient invités à co-réfléchir sur des thèmes philosophiques.

Objectifs de l'action
1) occuper intelligemment les élèves qui attendent leur tour pour déjeuner à la cantine 2) permettre aux élèves des classes générales et des classes internationales de mieux se connaître, de se cotoyer sur un plan intellectuel où aucune "base" n'est nécessaire, seulement une expérience de la vie 3) échanger et débattre sur les grands problèmes qui préoccupent les hommes depuis toujours et les adolescents en particulier 4) initier les jeunes collégiens à la philosophie

Historique
professeur de mathématiques à la retraite depuis septembtre, je poursuis un projet mené depuis dix ans dans mes classes et dont je connais les effets modificateurs de comportement et de relation aux apprentissages qu'il peut avoir sur les élèves. J'ai voulu l'étendre à toute la communauté scolaire et non plus à mes seules classes aujourd'hui que je n'en ai plus et surtout voir les effets du volontariat

Descriptif des étapes
écriture du projet présentation au chef d'établissement information et publicité réalisation

Soutien et support(s)
chef d'établissement, documentaliste, parents d'élèves

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
pas d'obstacles

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
40 HSE

Personnes pouvant témoigner
film

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
AGSAS

Transposition du projet
simple : être formé à la méthode

Motivations pour participer à ce concours
j'y participe depuis sa création, je trouve que c'est un lieu extraordinaire pour rencontrer des personnes formidables, pour avoir des échanges très riches et pour repartir avec de l'enthousiasme plein la tête et le coeur

Niveau(x)
Collège

Discipline(s)
Autre
Au cœur des Assises
Auteur(s) : Damien Langlet et l'ensemble de l'équipe enseignante
Nombre d'élèves concernés : 20
Nombre de personnes impliquées : 15

Etablissement :
Lycée d'Excellence de Douai
264 rue d'Arras 59500 DOUAI

Description
Le but du projet est de mettre en place un travail pluridisciplinaire autour d'un procès aux Assises. Il s'agit aussi plus globalement de se servir du thème de la justice pour développer chez les élèves, l'oralité, la rédaction et de l'ouverture culturelle et citoyenne.

Objectifs de l'action
Développer l'argumentation à l'oral Le Lycée d'Excellence a mis l'expression au cœur de ses activités. Tous les enseignants se sont efforcés, chacun à leur manière et en fonction de leur matière propre, de travailler ce domaine. Dès les premières séances d'ECJS, la prise de parole, la structuration d'un exposé oral, l'improvisation et, plus particulièrement, la technique du débat par le biais de sujets généralistes ont été abordés. Le travail autour de la Justice devait conforter ces activités et permettre de donner corps à ces discussions argumentées. Travailler la rédaction Tous les enseignants savent l'importance du travail sur l'écrit ; ceux du Lycée d'Excellence de Douai ont essayé de développer cette pratique d'une façon originale. Il s'agissait de faire rédiger aux élèves des textes en lien avec le domaine judiciaire. Cela permettait aussi de favoriser le travail autour de l'argumentation (émission d'un jugement, avis critique...). Rendre le contact avec la Justice moins abstrait et développer la citoyenneté Pour bon nombre d'élèves, la Justice est un milieu abstrait ou inconnu. Il semblait donc important de permettre aux élèves d'avoir accès à des connaissances nouvelles mais aussi de leur faire vivre des expériences inédites afin qu'ils construisent leur culture d'homme et de citoyen. En effet, ce projet avait également pour objectif la prise de conscience du rôle qu'ils ont et auront à jouer en tant que citoyen dans la société française.

Historique
- Mardi 5 octobre 2010 : Visite de l'exposition "Scène de Crime" au Forum des Sciences de Villeneuve d'Ascq- Jeudi 2 décembre 2010 : Découverte de la salle B des Assises du Nord avec M. Gominet, Directeur du Greffe de la Cour d'Appel du Nord Pas-de-Calais- Vendredi 3 décembre 2010 : Visite de la Grand'Chambre du Parlement de Flandre- Mardi 11 janvier 2011 : Intervention de M. Bresson, Ingénieur en Balistique au Laboratoire de Police Scientifique de Lille- Lundi 31 janvier 2011 : Intervention de M. Pinarel, Conseiller à la Cour d'Appel de Douai et ancien Président de la Cour d'Assises du Nord - Mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 février 2011 : Audiences aux Assises du Nord- Lundi 7 février 2011 : Délibéré fictif- Mardi 15 février 2011 : Audiences Tribunal correctionnel de Douai- Semaines suivantes : rédaction de textes, tournage de séquences vidéos...

Descriptif des étapes
Après nous être appuyés sur les connaissances des élèves et aussi sur leurs aprioris, nous avons évoqué les grands principes sur lesquels la Justice française se fonde (la visite de la Grand'Chambre du Parlement de Flandre est ainsi venue en complément). Ce travail s'est fait dans le même temps que celui de la description des différents types de justice et des différents tribunaux . L'étude, entre autres, s'est appuyée sur les exemples douaisiens et régionaux. Ces connaissances devaient permettre aux élèves de ne pas être désarçonnés lors de la visite de la salle B des Assises du Nord. Cette sortie au tribunal avait deux buts : il s'agissait, tout d'abord, de placer les élèves en terrain connu au moment où ils assisteront aux trois jours d'audience. Nous souhaitions, ensuite, que les élèves puissent découvrir directement sur le terrain les rôles et fonctions des différents acteurs d'un procès criminel. Lors de cette visite, encadrée par le Directeur du Greffe, les 2ndes ont pu rencontrer avant l'audience l'huissier, le greffier et un des Présidents des Assises qui, chacun, ont précisé leur rôle. A partir de cette visite, ils ont retravaillé sur le rôle et les missions des différents acteurs des Assises. De façon non-chronologique, ont été évoqués les rapports Police-Justice et les différentes phases d'une enquête criminelle, comme aussi le rôle des "Experts", que celui du Procureur de la République ou du Juge d'Instruction. En partant d'un montage vidéo de la série américaine des "Experts-Manhattan", M. Bresson, Ingénieur en balistique au Laboratoire de Police Scientifique de Lille, a expliqué son métier mais surtout a donné une dimension plus humaine au côté scientifique de son travail. Il s'est emparé des clichés concernant sa profession, présents dans les esprits des téléspectateurs de ces séries pour mieux les démonter. Il a profité de son passage dans l'établissement pour encadrer une série d'expériences préparées par les enseignants de Sciences Physiques et de Mathématiques. Les élèves ont travaillé en classe sur un scénario de disparition d'un individu. Ils ont étudié les différences indices et ils se sont finalement davantage attardés sur la cryptographie (étude des codes secrets), la balistique (étude des trajectoires) et l'analyse d'un mélange inconnu retrouvé sur le lieu de la disparition (par une technique appelée chromatographie). Quelques jours avant l'audience des Assises, M. Pinarel, Conseiller à la Cour d'Appel mais aussi ancien Président des Assises du Nord est venu répondre aux questions de deux classes sur le métier de juge. De plus, il a profité de son passage dans nos locaux pour préparer les élèves à leur rôle de jurés comme il le faisait dans ses anciennes fonctions. Pendant trois jours, les élèves ont alors assisté à une audience des Assises du Nord. Il s'agissait du procès d'appel d'une affaire de meurtre qui s'est déroulée comme suit. Lors de la première journée, la Cour a rappelé les faits, évoqué la personnalité de l'accusé et celle de la victime. Lors du deuxième jour, après les différents témoignages et les dépositions des experts, nous avons pu entendre les plaidoiries des avocats de la partie civile. A la pause méridienne de ce jour, nous avions demandé et obtenu que la Présidente réponde aux questions des élèves. En raison aussi de leur excellent comportement, ils ont eu l'honneur et la chance de voir tous les acteurs (Juge, Avocat Général, avocats de la partie civile, avocat de la défense, greffier, huissier) accepter de rester dans la salle d'audience pendant près de 45 minutes pour répondre à leurs très nombreuses et très pertinentes questions. Le dernier jour, vendredi 4 février, nous avons écouté le réquisitoire de l' Avocat Général puis la plaidoirie de l'avocat de la défense. Puis volontairement, nous n'avons pas assisté, au verdict. En effet, l'originalité de notre travail reposait sur le fait que, le lundi suivant, les élèves, divisés en deux groupes de dix auxquels s'est ajouté un des deux accompagnateurs (la CPE et le professeur d'Histoire-Géographie), ont délibéré dans les mêmes conditions que le vrai jury : ils avaient, de fait, assisté à l'ensemble du procès et, pour l'instant, ils étaient encadrés (ou on devrait dire présidé) par un magistrat professionnel (M. Pinarel). Ils se sont donc enfermés dans une salle du Palais de Justice et n'en sont sortis qu'après avoir pris une décision forgée sur leur intime conviction. Cela a permis un exceptionnel travail sur la prise de parole, l'écoute réciproque et l'argumentation. Pour conclure, il nous semblait important que les élèves réalisent aussi un travail écrit. Il leur a donc été proposé une série de sujets correspondant à des genres de textes différents : ils devaient rédiger soit des articles de journaux, des récits d'invention, des dialogues... Une partie de ces éléments a, d'ailleurs été, par la suite, filmée. Ces travaux ont été réalisés en groupe. Les élèves ont, pour terminer, assisté à deux affaires au Tribunal Correctionnel (audience collégiale). Après une rapide introduction historique, les élèves ont travaillé, en Français, sur un corpus de textes autour de l'Affaire Dreyfus, de l'abolition de la peine de mort défendue par M. Robert Badinter et de L'Etranger d'Albert Camus. Comme une dizaine d'élèves de la classe participe à l'atelier "photographie", nous avons décidé de réaliser une album (style "roman-photo") présentant une affaire criminelle. Après avoir conçu un scénario, ils ont choisi les grandes étapes à illustrer par une image. Ils ont sélectionné les lieux et les angles de prises de vue, les accessoires et se sont répartis les personnages à interpréter. A tour de rôle, ils sont passés devant et derrière l'appareil photographique. Après ils ont exercé leur esprit critique en choisissant les meilleurs clichés et y ont adjoint des textes explicatifs. De la même façon, les élèves encadrés par leurs professeurs d'Arts plastiques ont travaillé sur le thème de "l'injustice" afin d'explorer d'autres facettes de ces thématiques. En anglais, les élèves ont évoqué des crimes et des histoires policières aux USA. Ils ont travaillé plus particulièrement sur le vocabulaire des « crimes et sanctions pénales » ainsi que sur les procédures pénales américaines. Ils ont également eu à résoudre un meurtre mystérieux : ils ont dû écouter les témoignages des témoins et désigner le principal suspect. Ensuite, ils ont étudié brièvement l'organisation des cours fédérales de justice... Dans le cadre de ce projet, l'infirmière a travaillé avec la classe de seconde. L'activité s'est décomposée en plusieurs parties avec, comme support, un film d'une dizaine de minutes : "Victime ou coupable". Cette fiction permet d'évoquer avec les jeunes la notion de victime et de coupable dans le cadre des violences sexuelles. Dans un premier temps, les élèves et les animateurs (infirmière et secrétaire de direction) ont visionné la première partie du film où plusieurs personnes, non concernées par les faits, commentent le jugement. Après une discussion sur la notion de préjugé, d'objectivité... la seconde partie du film, durant laquelle une jeune fille se fait violer par les "copains" de son ami puis témoigne, est le point de départ à une série de discussions. Avant le rappel nécessaire des grands points de la loi, les élèves ont pu s'exprimer librement sur le sujet.

Soutien et support(s)
Le projet a été soutenu et porté par l'ensemble des communautés éducative et administrative du Lycée d'Excellence de Douai et par un certain nombre d'institutions judiciaires et policières de la Région Nord Pas-de-Calais. Tous les supports classiques ont été utilisés. L'usage des TICE par le biais de séances en salle pupitre (notamment sur le site ado-justice) et surtout par le biais de la vidéo a été au cœur de l'ensemble du projet.

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
Ce projet a demandé un bouleversement des emplois du temps de l'établissement qui a exigé de la part de l'équipe administrative une certaine souplesse dans l'aménagement des horaires. N'étant pas certain de pouvoir bénéficier à nouveau un créneau aux Assises pour les 2ndes, nous avions réservé une audience en correctionnelle à juge unique et une seconde audience collégiale. Avec le recul, il est apparu que cette dernière n'a pas été des plus enrichissantes pour les élèves de 2ndes. Elle s'est en effet déroulée après l'audience aux Assises et son délibéré mais surtout trop longtemps après l'ensemble du travail sur la Justice.

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Aussi bien pour leur vie personnelle que pour l'orientation, il est intéressant de noter que les élèves ont pu découvrir d'autres milieux socioprofessionnels : un certain nombre d'entre eux souhaitaient embrasser une carrière juridique, cette série d'activité les a confortés dans leur choix de carrière. Ces rencontres avec les différents acteurs ont aussi permis de casser certains aprioris. Pour l'anecdote, à la fin de l'intervention de M. Pinarel nous avons pu entendre dans l'assistance : "c'est ça un juge", " il est pas hautain, pas méchant ! C'est un homme comme les autres..." Le caractère le plus innovant de cette expérience reposait sur le fait que les élèves aient pu assister aux trois jours d'audience, poser des questions aux différents intervenants et délibérer avec un juge professionnel dans les mêmes conditions que les jurés. Tout cela était au cœur du projet des 2ndes et lui a donné ce caractère pédagogiquement inédit. Le fait que ce travail ait été exécuté en groupe a été très intéressant car cela a permis les échanges, et favorisé les discussions entre les élèves, notamment lors des suspensions d'audience, mais aussi en classe. Comme nous l'indiquions précédemment, le travail de délibération après l'audience aux Assises était, naturellement, uniquement basé sur l'oral. Mais nous avons aussi souhaité que les élèves puissent développer leurs capacités de rédaction. Les élèves ont donc dû rédiger différents textes : • une fiche métier sur la profession d'ingénieur en balistique• une fiche métier sur la profession de juge• des articles de journaux (genre édition locale de la Voix du Nord) racontant les trois jours d'audience• un reportage télévisé à la manière du journal régional de France 3• un récit d'invention où les élèves devaient rédiger le journal intime de l'accusé pendant le procès• un reportage télévisé sur le rôle des jurés Lors de la préparation de l'intervention du magistrat avec les élèves, nous nous sommes rendus compte qu'ils avaient été impressionnés par la visite de la Grand'Chambre ; la description des allégories les avait, en particulier, marqués. Elle leur avait permis de bien prendre conscience des grands principes de la Justice. Nous envisageons donc dans les années suivantes de réaliser une vraie séance de travaux dirigés en utilisant ces allégories avant ou après la visite.

Personnes pouvant témoigner
Charles Pinarel, Conseiller à la Cour d'Appel de Douai : magistrat ayant participé à une grande partie du projet Evelyne Barbier, Greffière des Assises du Nord ayant assisté à l'audience

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Cour d'Appel de Douai Laboratoire de Police Scientifique de Lille (particulièrement François Bresson, Ingénieur en balistique)

Transposition du projet
La présence à l'audience des Assises demande la même organisation que celle d'un voyage scolaire car les élèves sont absents quasiment toute la journée de l'établissement et y rentrent à des horaires difficilement prévisibles avec précision. L'assistance à des audiences est tout à fait possible car il suffit juste d'en faire la demande au Greffe du tribunal concerné en précisant le niveau des élèves : Tribunal de Police pour des CM1-2, Tribunal Correctionnel pour des 4èmes et les Assises pour des lycéens.

Motivations pour participer à ce concours
Volonté de faire partager cette expérience "unique" avec d'autres collègues, recueillir leurs avis et surtout leurs remarques visant à améliorer l'activité pour les années suivantes Proposer ce projet à d'autres collègues. Découvrir d'autres pratiques pédagogiques innovantes, échanger sur les pratiques.

Niveau(x)
Lycée

Discipline(s)
Autre
Langues Vivantes
Lettres
Physique-Chimie
Histoire - Géographie
Mathématiques
Enseignements Artistiques
ZARAFA la girafe, classe thématique de 6ème
Auteur(s) : René Fix
Nombre d'élèves concernés : 18
Nombre de personnes impliquées : 5 enseignants

Etablissement :
collège Albert Jacquard ZEP RAR 14000 Caen
Collège Albert Jacquard 1 rue de Flandre 14000 Caen

Description
Classe thématique à l'année autour du personnage historique de la girafe ZARAFA offerte au roi de France Charles X blog http://blogs.etab.ac-caen.fr/zarafa-et-compagnie/

Objectifs de l'action
Dans un collège ZEP RAR, il s'agit autour de la découverte d'un "personnage" historique (la girafe ZARAFA) de mobiliser, sur toute une année scolaire l'équipe pédagogique d'une classe de sixième et d'intégrer cette découverte tout au long des activités "traditionnelles" de la classe. Pour de plus amples informations sur ZARAFA :http://fr.wikipedia.org/wiki/Girafe_offerte_%C3%A0_Charles_X_par_M%C3%A9h%C3%A9met_Ali

Historique
La classe thématique suit le découpage en trimestre. Au premier trimestre il s'agissait de faire connaissance avec le contexte historique, social et culturel lié au personnage de Zarafa. Travail, en français, sur la bibliographie et recherches En histoire-géo, repérage dans l'espace et le temps et mise en place d'une carte retraçant le parcours de Zarafa, depuis son départ en 1826 d'Alexandrie, son arrivée à Marseille et sa médiatique pérégrination jusqu'à Paris. En Mathématiques, travail sur les unités de distance et sur la construction de figures géométriques animalières (en concertation avec les arts plastiques. En anglais, travail de recherche sur le vocabulaire. Le deuxième trimestre est prioritairement consacré à la création et à l'organisation d'un blog consacré à Zarafa, choix formels (esthétique générale du blog, travail sur la rédaction de billets et mise en place d'un comité de rédaction et de suivi. Le troisième trimestre développe l'activité du blog et installe chaque élève dans une logique de production individuelle autour du mot d'ordre : ZARAFA ET MOI. Chaque élève s'engage dans une production complète autour d'un contrat de création. Les supports choisis par les élèves sont multiples, flipbook, recueil poétique, BD, micro-film à partir d'un smartphone, livre audio...Ces projets, travaillés sur plus de six semaines constituent la trace ultime et le témoignage de la classe thématique.

Descriptif des étapes
En plus des logiques d'action trimestrielles, les élèves ont visité un parc animalier (février 2011) avec un livret à construire autour de la girafe et ont visité le Jardin des Plantes (Paris, avril 2011), Le Muséum et les lieux historiques concernés par les aventures de Zarafa la girafe. Enfin, depuis le début de l'année scolaire nous travaillons avec l'auteur Olivier Lebleu, le "specialiste" de Zarafa en France, qui viendra en juin 2011 au collège pour répondre aux questions des élèves et, cerise imprévue sur le gâteau, présentera en exclusivité aux élèves les premières images du long-métrage animé consacré à Zarafa (sortie nationale en 2012).

Soutien et support(s)
Le réseau RAR de l'établissement a été fortement sollicité pour ce projet de classe thématique et les enseignants de la classe de 6ème SEGPA du collège ont rejoint, pour partie le projet, avec des sorties pédagogiques communes.

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
Le découpage, initialement prévu, du projet autour des trois trimestres a permis de contrôler la lassitude des élèves durant les parties techniques (recherches documentaires, appropriation du blog, rapidité des propositions et difficulté à revenir, corriger ou détruire un travail en cours. Dans un premier temps, lors du premier trimestre, les élèves, en français, ont commencé à rechercher les collèges ZEP sur le parcours de ZARAFA (Marseille à Paris) pour mettre en place un réseau plus conséquent, mais le temps a manqué et c'est un travail que nous envisageons de poursuivre l'année prochaine, avec ces mêmes élèves, dans une sollicitation documentaire (rechercher sur place les traces et les documents historiques de son passage) mais plus encore dans une logique valorisante et dynamique.

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Même si nous ne sommes pas encore à l'heure du bilan final, nous pouvons déjà attester de la fierté de ces élèves d'avoir participé à ce projet. L'équipe pédagogique réfléchit activement sur une possibilité de poursuivre ce projet en classe de cinquième en envisageant la création collective d'un manuel de français centrée autour de la figure de ZARAFA. En choisissant comme fil rouge de cette année de transition le personnage de ZARAFA, j'ignorais qu'elle allait devenir le héros d'un film de fiction; annonce qui a renforcé ce sentiment de fierté. Le coût de l'ensemble du projet se situe autour de 2500 euros. en ce qui concerne le bilan qui peut tirer l'équipe éducative du collège, et même si l'exercice tend ici à l'auto-satisfaction, nous ne pouvons que redire ici, s'il en était besoin, à quel point ce projet transversal a contribué à dynamiser l'ensemble de l'équipe et ce dans un contexte local très difficile -menace de fermeture du collège.

Personnes pouvant témoigner
Marie-Laure FOUERE ( mariefouere@orange.fr)référente ZEP RAR le personnel de direction du collège A Jacquard.

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Réseau ZEP RAR, Rectorat de Caen pour la mise en place technique du blog

Transposition du projet
Le personnage historique de Zarafa, en raison de son extraordinaire potentialité dramatique et historique, est un outil idéal pour travailler avec les élèves sur la contextualisation historique ainsi que sur la frontière entre faits historiques et récits fictifs.

Motivations pour participer à ce concours
En participant à ce concours nous entendons témoigner d'un travail au long cours, modeste mais intransigeant dans ses finalités. En choisissant, dès l'affectation de la DHG l'an dernier de "mettre le paquet" sur l'arrivée en sixième, en consacrant deux heures supplémentaires hebdomadaires à ce projet, en mettant à disposition le professeur de français, certes initiateur du projet, mais dans une logique exclusivement transversale, lors d'intervention régulière en histoire et en mathématiques, nous avons pu apprécier, tout au long de l'année scolaire, la pertinence de notre choix initial. Loin des logiques de classes bi-langue ou sélectives, nous avons tenté, dans un contexte difficile (le collège est menacé de fermeture depuis plus de six ans) de mener à bien un projet où l'ensemble des disciplines enseignées trouveraient un aboutissement logique dans un projet commun et fédérateur. c'est un peu de cette histoire que nous présentons ici, dans une forme très "administrative" et forcément réductrice. René Fix

Niveau(x)
Collège

Discipline(s)
Education Physique
Langues Vivantes
SVT
Lettres
Histoire - Géographie
Mathématiques
Enseignements Artistiques
UNE GALERIE D'ART DANS UN LYCÉE
Auteur(s) : Laurence SAINT-MARTIN
Nombre d'élèves concernés : 250 environ
Nombre de personnes impliquées : une équipe d'une quinzaine d'enseignants

Etablissement :
LYCÉE VALIN + ÉCOLES de La Rochelle + partenaires culturels
Lycée René Josué VALIN rue Barbusse 17023 LA ROCHELLE

Description
Reconnu projet innovant en 2004 et Pôle culturel Structurant par le Rectorat de l'Académie de Poitiers, l'Espace d'Arts du Lycée Valin permet le contact direct du public scolaire avec des oeuvres et artistes contemporains. http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-jv-larochelle/indexpar.htm

Objectifs de l'action
Ouverture culturelle, partenariat entre éducation et culture. Permettre aux jeunes l'accès direct à l'art de leur temps, aux oeuvres, aux artistes. Comprendre la diversité des démarches artistiques, est une autre façon de comprendre son époque et de mieux s'y insérer.

Historique
aménagement d'un lieu couvert dans le lycée pour la création d'un espace d'exposition sur recommandations de la DRAC et du FRAC Poitou Charentes en 2003-2004. Mise en place d'une équipe pédagogique pour le choix des expositions avec une intention pédagogique. Montage de dossiers pour financement des expositions. Travail en atelier de pratique "galerie" avec les lycéens pour communication, réalisation d'affiches, communiqués de presse, cartons d'invitation (usage TICE), accrochages, médiation culturelle, ateliers... et comptes rendus photo + vidéo des activités (conférence, rencontre, workshop, visites-ateliers)..

Descriptif des étapes
Ouverture en février 2004, 3 expositions par an jusqu'en 2008. 2 expositions annuelles depuis avec au moins 1 projet avec artiste par an. par exemple,l'an passé, 2009-2010, exposition d'un choix d'oeuvres de l'Artothèque: thématique Portraits-Figures. au 2nd trimestre, Exposition partenariale François Méchain. cette année 2011-2011:1er trimestre exposition du peintre Tchèque Vladimir Vetrovsky + Workshop + visites commentées et visites ateliers + création en Danse à partir d'oeuvres de cette exposition. 2eme trimestre, exposition d'une sélection du Fonds Photographique du Carré Amelot avec visites accompagnées, atelier de pratique photographique et atelier d'écriture en cours de lettres.

Soutien et support(s)
DAAC du Rectorat de Poitiers (n'existe plus) DRAC, Région Poitou-Charentes.

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
Les obstacles financiers des réductions progressives de subventions nous ont obligé à trouvé des expositions peu chères (FRAC, Artothèque, partenaire culturel local Carré Amelot)et à réduire de ce fait les temps d'interventions des artistes en workshop.

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Chaque expérience est unique, chaque rencontre avec un nouveau plasticien apporte un regard différent sur la façon d'interpréter le monde et de s'y inscrire..

Personnes pouvant témoigner
Partenaires culturels,Alexandre Bohn directeur Frac, Martine Perdrieau responsable secteur photographie au Carré Amelot, artistes ayant exposés, Laurent Millet, Jean Luc Fouet, François Méchain, Isabelle Kraiser, Guy-Marie Meyer, Vladimir Vetrovsky...

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Chaque année, nous collaborons avec les affaires culturelles de la ville de La Rochelle en organisant des expositions en collaboration avec le Carré Amelot, l'Artothèque, mais aussi avec le FRAC, le centre d'art Rur'Art et diverses associations culturelles locales et régionales.

Transposition du projet
Par la suite, le Lycée Marguerite de Valois d'Angoulême à souhaité créer une galerie dans ses murs ainsi qu'un collège à Montmorillon récemment.

Motivations pour participer à ce concours
Faire connaitre le travail de 7 années de médiation culturelle vers des publics variés de la maternelle à l'université car les réductions de dotations horaires et de budgets mettent en péril cette structure pour l'avenir.

Niveau(x)
Ecole Primaire
Collège
Ecole Maternelle
Lycée

Discipline(s)
Autre
Education Physique
Langues Vivantes
SVT
Sciences économiques et sociales
Lettres
Histoire - Géographie
Enseignements Artistiques

Oulipo-Oupeinpo-kesaco?
Auteur(s) : I Courtade
Nombre d'élèves concernés : 80
Nombre de personnes impliquées : 3

Etablissement :
Collège Alfred de Vigny
Collège A de Vigny 18 rue Lambrechts 92400 COURBEVOIE

Description
Faire découvrir le travail sur et avec les mots inventé par l'Oulipo , par la pratique lors d'ateliers d'écriture, et mise en parallèle de ces procédés avec la création graphique et les oeuvres des Surréalistes. Projet mis en oeuvre avec deux classes de 5 eme et une classe de 4 eme de collège .

Objectifs de l'action
Améliorer ou initier le plaisir de pratiquer la langue française par le travail au plus près du lexique, rendre les élève autonome dans le création d'un livre personnel composé de leurs textes et créations graphique. Connaissance des auteurs

Historique
Formée aux ateliers d'écriture au GFEN depuis plus de 20 ans, ainsi que par un stage d'une année avec F Bon, j'ai souhaité relier cette compétence avec ma pratique disciplinaire d'origine (les arts plastiques) afin de mettre en résonance les techniques de création des deux champs. Deux collègues de lettres M Monceau et M Maquerre ont été intéressées par ce projet et leur expérience de l'enseignement des lettres a été un élément important de la dynamique du projet. C'est donc depuis trois ans, à raison d'une heure par semaine sur 24 semaine que trois classes ont participé à cette aventure.

Descriptif des étapes
Pour concevoir ce projet, nous avons travaillé en équipe, dans plusieurs directions: -conception des différents ateliers sur la langue (environ une dizaine)avec pour point de départ des dispositifs d'Hubert Haddad- " Le nouveau Magasin d'écriture" de M & O Neumayer "Pratiquer le dialogue arts plastiques-écriture" , ou des ateliers que j'avais déjà monté à destination d'adultes. -travail documentaire sur les Oulipiens et les "pratiquants " contemporains (Papous dans la tête) et mise en forme de documents à destination des élèves (textes, extraits sonores, sites internets) -constitution d'une mini bibliothèque d'ouvrages sur le sujet à disposition des élèves L'action se déroule lors de séances hebdomadaires d'une heure, chaque atelier (écriture et arts plastiques) dure environ 3 séances. Chaque élève conduit un "cahier-livre" et un lutin documentaire ou sont collectés les brouillons etc L'accent est mis sur le travail effervescent en groupe puis sur la création individuelle et singulière. Deux fois dans l'année des séances de présentations orales sont proposées, où chaque élève présente oralement un atelier de son choix devant ses camarades, au microphone.

Soutien et support(s)
En terme de soutien, l'établissement a fait l'effort de financer, dans un contexte peu favorable, les heures d'enseignement. Un petit crédit sur les fonds propres de l'établissement a permis de constituer un corpus documentaire, la classe étant par ailleurs équipée d'une classe mobile de 15 ordis Des contacts sont pris depuis l'an dernier avec les responsable du "Festival des mots libres" organisé par la ville de Courbevoie pour recevoir des écrivains Oulipiens qui devrait aboutir en Juin 2011, et déboucher sur un partenariat

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
Difficultés à trouver des événements hors les murs pour les élèves sur le thème du projet (horaires souvent inadaptés le week-end ou tard le soir) ou lieux trop éloignés. Moyens pour les surmonter: être tenace!!!!!

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Très positif car les élèves au bout de quelques semaines "se prennent au jeu(de mots!!) " et s'investissent chacun là où ils en sont, et parfois pour les plus en difficulté, avec pas mal d'ardeur car les deux domaines (écriture et arts) se complètent et se font échos , il y a donc toujours une possibilité de réussite.

Personnes pouvant témoigner
Les 3 professeurs participants, le principal.

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
La ville de Courbevoie lorsque le partenariat sera tout à fait monté, le GFEN

Transposition du projet
tout est possible

Motivations pour participer à ce concours
partager cette superbe aventure avec des collègues qui seraient intéressés par cette somme conséquente de recherches sur le sujet. Croiser cette expérience avec des collègues qui seraient sur le même genre d'aventure

Niveau(x)
Collège

Discipline(s)
Lettres
Enseignements Artistiques

3'Rs : Route Risques et Responsabilités
Auteur(s) : Ghislaine Martini, Sandrine Bosinco et Catherine Serrano
Nombre d'élèves concernés : 35
Nombre de personnes impliquées : 4

Etablissement :
LPP BRISE LAMES
Route de la Vierge 13500 MARTIGUES

Description
Fédérer des jeunes lycéens, français et européens (italiens, anglais et autrichiens), autour d’une notion commune : la citoyenneté sur la route, grâce à un projet européen Comenius, avec pour objectif final : produire un film choc en matière de sécurité routière et atteindre un maximum de jeunes.

Objectifs de l'action
Fédérer des jeunes lycéens, français et européens (italiens, anglais et autrichiens), autour d’une notion commune : la citoyenneté sur la route, grâce à un projet européen Comenius, avec pour objectif final : produire un film choc en matière de sécurité routière et atteindre un maximum de jeunes.

Historique
Ce projet citoyen est au cœur du projet de notre établissement : responsabilité, échange et autonomie.

Descriptif des étapes
1. Réalisation d’une enquête statistique dans chaque pays, visant à identifier les comportements irresponsables sur la route. Pour notre lycée, l’enquête a révélé une méconnaissance des dangers de l’utilisation du téléphone portable au volant. 2. Présentation et partage des différents résultats de chaque enquête en Autriche. Cela a été l’occasion de rencontrer pour la 1ère fois nos partenaires européens. 3. Elaboration de 2 scénarii par pays en relation avec leurs résultats respectifs. 4. Présentation des scénarii de chaque pays en France et vote de 2 scénarii, mis sur le site web du projet (http://www.comenius-3rs.eu) pour un choix final d’un scénario. Le scénario retenu a été celui des italiens. Cette rencontre a permis de mieux faire connaissance avec nos partenaires et de leur faire découvrir notre région. Nous leur avons aussi montré ce qui se fait en matière de sécurité routière en France (stand de sécurité routière au Salon des Jeunes à Martigues). 5. Tournage du film en Italie. Cela a été le temps fort de notre projet. Nous avons eu une prise de conscience importante en matière de responsabilité au volant, car nous nous sommes crus sur les lieux d’un véritable accident : les pompiers, la police et les médecins ont pris part au tournage de la même manière qu’ils l’auraient fait en situation réelle. 6. Evaluation de l’impact du film dans chaque pays au travers d’une enquête statistique réalisée avant et après le visionnage du film. 7. Présentation des résultats de chaque pays et bilan du projet en Angleterre. 8. Promotion du film : ? Printemps des Lycées (6 et 7 Mai 2010)? Services de Police et de Sécurité routière? Mairie de Martigues? Projection du film à la représentation de l’Europe à Marseille? Diffusion dans des lycées de la région

Soutien et support(s)
Communauté européenne et ville de Martigues

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
langue étrangère : soutien en anglais

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Ce projet a été très riche et nous a mobilisés pendant 2 ans. Nous avons pu à cette occasion :• découvrir de nouveaux pays et des cultures différentes de la nôtre• échanger dans une autre langue (anglais), mais cela a été difficile !• participer aux coulisses d’un tournage de film : rédaction d’un scénario, maquillage de professionnel, mise en scène, … • travailler autrement et de façon ludique• mobiliser toutes les disciplines : français (élaboration de scenarii), anglais (communication), mathématiques (enquêtes statistiques), arts plastiques (logo), communication (présentation des résultats, conception de diaporama…)• prendre conscience que passager ou conducteur, nous sommes tous responsables sur la route et que nous sommes à la merci d’un comportement non-citoyen.

Personnes pouvant témoigner
Ghislaine MARTINI Professeur Sandrine BOSINCO Professeur Catherine SERRANO Chef des travaux

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Représentation de l'Europe à Marseille Mairie de Martigues

Transposition du projet
...

Motivations pour participer à ce concours
Diffusion du film réalisé par nos élèves

Niveau(x)
Lycée professionnel

Discipline(s)
Langues Vivantes
Lettres
Mathématiques
Enseignement technologique et professionnel
Enseignements Artistiques

Projet sacratch
Auteur(s) : Max Thiébaud, Sylvie Pierrot, Sabine Kuenzi
Nombre d'élèves concernés : 43
Nombre de personnes impliquées : 3

Etablissement :
Lycée Edgar Faure (Morteau-25), Ecole Pierre Bichet (Les Fins-25)
Lycée Edgar Faure 2 rue du dr Sauze BP 63087 25503 Morteau cedex

Description
Une classe de 1ère année de CAP bijouterie accueille une classe de CM2 pour créer un film d'animation sur le thème du "patrimoine de mon village", à l'aide du logiciel scratch (logiciel simple de programmation). 1 lycéen est tuteur de deux élèves de l'école primaire. Pour les élèves de CM2, utilisation d'un logiciel de programmation pour la réalisation finale (un film d'animation)

Objectifs de l'action
Mettre l’élève de lycée en situation de transmettre des connaissances en tant qu'"expert", pour lui permettre de mieux apprendre lui-même et lui redonner confiance ( si nécessaire !). Pour les élèves de CM2, utilisation d'un logiciel de programmation pour la réalisation finale (un film d'animation) d'un travail sur le patrimoine.

Historique
En 2007-2008, des élèves de 1ère année BEP MPMI ont fait découvrir à une classe de CM2 l'utilisation du logiciel scratch par la programmation de dessins géométriques. En 2008-2009, forts de cette expérience, enseignants et élèves de BEP ont décidé de reconduire cet échange avec une ambition plus grande : La construction d'une animation simple à partir d'un scénario écrit par les élèves de CM2 ce qui permettrait l'acquisition des mêmes compétences mais au travers de la cohésion d'un projet d'animation. Ce projet a été reconduit l'année suivante avec toujours des élèves en formation professionnelle industrielle et des élèves de CM2. Cette année scolaire, ce sont des élèves de CAP bijouterie qui sont mis en situation d'enseignants. Le thème du film est renouvelé chaque année.

Descriptif des étapes
les deux derniers trimestres de l’année scolaire pour préparer les séances pédagogiques et les mettre en œuvre. 1.Les élèves de CAP prennent en main le logiciel de programmation. Pendant ce temps, les élèves de CM2 font des recherches et écrivent le scénario du film. 2.Deux matinées complètes au lycée, avec les deux classes, pour la réalisation des films. 3. Par les enseignants, montage du film (assemblage des différentes scènes) 4. Projection du film aux parents des élèves de l'Ecole des Fins et à toutes les classes de cette école primaire. Les élèves de CM2 présentent le film en début de séance et répondent aux questions du public à l'issue de la projection.

Soutien et support(s)
Une salle informatique de 15 postes, le logiciel Scratch (gratuit), une tablette graphique par ordinateur. Le logiciel Scratch qui est un logiciel libre de droit pour lune utilisation non commerciale et dans un cadre éducatif. Il est développé par la filière science de l'éducation du MIT (Massachusetts Institue of Technology ) et il est en français. Il est téléchargeable à l'adresse : http://scratch.mit.edu/ Financement des trajets en car des élèves de l'école Pierre Bichet sur les fonds propres du lycée.

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
Faire appréhender aux lycéens leur responsabilité éducative face à de jeunes enfants. Au cours des séances, conseils donnés par les enseignants. A la fin des séances, brève analyse de la pratique des lycéens avec les deux enseignants du lycée.

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Pour les élèves de CM2 : acquisition d'une méthode cognitive robuste (la logique). Pour les élèves du lycée : Beaucoup de stress avant la première séance, comme tout "enseignant" débutant. Beaucoup d'élèves, malgré une préparation des séances avec leurs enseignants les élèves ont compris qu'il était difficile de concilier la mise en place de la découverte et leurs désirs de fournir directement les solutions. De plus certains se sont trouvés rapidement confrontés à leurs limites de la maîtrise du logiciel. Et,un fort sentiment de responsabilité des "élèves" dont ils avaient la charge. L'objectif premier pour ces derniers qui est de (re)trouver confiance en soi est largement atteint.

Personnes pouvant témoigner
Sylvie Pierrot, professeur des écoles Max Thiébaud, professeur de maths-sciences Sabine Kuenzi, professeur documentaliste

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Aucun

Transposition du projet
Le projet est facilement renouvelable, car il est matériellement léger. Un enseignant d'une école primaire de Morteau souhaite participer à ce projet l'année scolaire prochaine.

Motivations pour participer à ce concours
Présenter un projet qui a fait ses preuves et pouvoir échanger autour de ce projet, lui donner une autre dimension.

Niveau(x)
Ecole Primaire
Lycée

Discipline(s)
Autre
Mathématiques

GamePlay
Auteur(s) : Isabelle Simon-Gilbert et Véhanouche Balian pour Le Cube
Nombre d'élèves concernés : 150
Nombre de personnes impliquées : 8 adultes

Etablissement :
CE2-CM1 Ecole Ferdinand Buisson (Chaville), CM2 Ecole du Colombier (Issy-les-Moulineaux), CM1-CM2 Ecole Maritain Renan (Meudon), CE2-CM2 Ecole du Centre (Vanves), CM2 Ecole La Ronce(Ville d'Avray)
Le Cube 20 Cours Saint Vincent 92130 Issy-les-Moulineaux www.lecube.com

Description
http://gameplay.lecube.com/le-projet/ PRESENTATION DE GAMEPLAY Depuis 2007, Le Cube a mis en place un programme d’éducation numérique « Connectons Nos Ecoles » au sein d’établissements scolaires de la Communauté d’Agglomération Grand Paris Seine Ouest. Chaque année, Le Cube propose ainsi aux élèves et aux enseignants un projet collaboratif numérique mêlant nouveaux usages et pratiques inédites, réflexions pédagogiques et enjeux territoriaux autour des objets communicants, des sites collaboratifs, de la robotique ou du “serious game”.?Ce programme bénéficie de nombreux partenariats dont le groupe de recherche Compas de l’ENSP qui réunit des institutions réputées sur le thème de l’éducation à l’ère du numérique. Pour l’année 2010-11, Le Cube propose GamePlay, un nouveau projet innovant sur le thème du « jeu sérieux », plus communément appelé « serious game ». Chaque classe participante conçoit son propre jeu vidéo sur une thématique pédagogique choisie avec son enseignant, réalise ce jeu avec les élèves grâce à une solution logicielle intuitive et facile d’accès (GameSalad), et diffuse les jeux réalisés sur de nouveaux terminaux mobiles d’apprentissage, des tablettes tactiles iPads. Avec la réalisation de ces « jeux sérieux » pédagogiques dont le contenu est personnalisé par chaque classe, les élèves participent avec leurs enseignants à la création de leurs propres supports d’apprentissage, en utilisant des moyens de réalisation et de diffusion numériques innovants, eux-mêmes inclus dans une démarche dynamique de projet pédagogique inédit. L’INNOVATION GAMEPLAY Les innovations du projet GamePlay sont présentes à différents niveaux en terme de contenus et de moyens. GAMEPLAY EN FOND…Si le « serious game » se développe dans les usages pédagogiques, il est généralement présenté sous forme de logiciels conçus et réalisés par des éditeurs ludo-pédagogiques, produits qui sont ensuite mis à la disposition des enseignants et de leurs élèves. Les contenus, en adéquation avec le programme de l’Education Nationale, sont des contenus « figés » utilisables par de très nombreuses classes, mais sans réelle possibilité de personnalisation de contenu pédagogique par les utilisateurs directs. En proposant aux classes participantes à GamePlay d’imaginer leur propre « jeu d’apprentissage » sur une thématique définie avec l’enseignant, les élève se retrouvent dans une démarche pédagogique innovante, ils deviennent les auteurs de leurs propres supports d’apprentissage dans un contexte de nouveauté pédagogique, le « serious game ». Les participants choisissent une thématique qui peut relever de l’histoire, des sciences naturelles ou d’un autre domaine d’apprentissage, chaque thématique peut être ensuite travaillée sous un angle « local », en choisissant par exemple d’imaginer un jeu sur un bâtiment emblématique d’une ville ou une caractéristique typographique locale spécifique, éléments qui peuvent être valorisés dans l’histoire du jeu ou dans son décor…GAMEPLAY EN FORME…Pour arriver à leurs fins, les élèves sont amenés à utiliser une solution de création de jeu intuitive et facile d’accès, afin d’en valoriser le contenu. Grâce au logiciel GameSalad (www.gamesalad.com), ils définissent le thème du jeu et sa jouabilité, apprennent à concevoir l’« habitat » du jeu et définissent les acteurs qui y vivent et les règles qui le régissent. Ils choisissent des actions possibles en pertinence avec la thématique et la finalité du jeu et construisent ainsi un outil pédagogique d’un nouveau genre. L’innovation GamePlay réside également dans l’environnement numérique proposé aux acteurs du projet. Les élèves et les enseignants utilisent un nouveau terminal numérique, la tablette tactile iPad. Ce terminal permet aux élèves de créer le contenu nécessaire à la réalisation du jeu (dessins, textes…), mais il est également le « contenant » des jeux, qui une fois finalisés, sont tous disponibles sur les différentes iPads mises à disposition par Le Cube. Les tablettes sont également utilisées par les élèves pour alimenter le site Internet du suivi du projet, site Internet développé avec la solution libre Wordpress. Les informations nécessaires au bon suivi et déroulé du projet (dates de séance de travail en classe, contacts des écoles, sites Internet pertinents et autres ressources pédagogiques) sont présentes sur les tablettes et actualisées automatiquement par l’équipe du Cube grâce à une solution performante de cloud computing (portail MobileMe).

Objectifs de l'action
- proposer aux enseignants et aux élèves un projet d'éducation numérique innovant, - initier les classes aux enjeux du "serious game", - proposer aux classes un nouvel environnement numérique de projet avec des tablettes iPads, - faire prendre conscience aux classes concernées des enjeux collaboratifs et territoriaux d'un projet, - réduire la fracture numérique, - mettre les élèves en situation concrète de "pédagogie de projet", - apprendre aux élèves à mener un projet à son terme et en faire une restitution synthétique devant d'autres apprenants.

Historique
Depuis 2007, Le Cube a mis en place un programme d’éducation numérique « Connectons Nos Ecoles » au sein d’établissements scolaires de la Communauté d’Agglomération Grand Paris Seine Ouest. Pour l’année 2010-11, Le Cube propose GamePlay, un nouveau projet innovant sur le thème du « jeu sérieux ».Le projet a été préparé avec les enseignants à l'automne 2010, les séances de travail en classe se déroulent de janvier à juin 2011.

Descriptif des étapes
1. CULTURE ET JEUX VIDEOS Pour découvrir la culture des jeux vidéos, les tout premiers jeux, leur évolution, « la classification » des différents types de jeux vidéos existants ; pour se familiariser également avec le processus de création d’un jeu (synopsis, scénario, personnages, acteurs de la création d’un jeu...). 2. FABRIQUE DES JEUX Présentation de la solution GameSalad, un logiciel très intuitif qui permet de créer ses propres jeux pour iPad ou iPod Touch sans avoir à connaître de langage de programmation ; familiarisation avec l’interface du logiciel et de ses possibilités inhérentes (types de jeux possibles...). Découverte des iPads qui seront utilisées pour écrire les textes, dessiner, enrichir le site du projet. 3. SCENARIO ET JOUABILITE Choix du thème du jeu et conception générale, rédaction des textes et croquis préparatoires. Définition du « but » du jeu (contenu pédagogique) et de ses acteurs. 4. PERSONNAGES ET ANIMATION Etablissement de la bible des personnages, leur histoire, leur personnalité et leur rôle dans le jeu. Intégration des personnages et des animations dans GameSalad. 5. PARCOURS ET DECOR Créer le parcours « pédagogique » du jeu avec ses évolutions et ses difficultés. Apprendre à créer un « environnement » de jeu du point de vue graphique et « contenu ».6. FINALISATION Pour finaliser les jeux, débugger et créer des screencasts des jeux pour les publier sur le site du projet GamePlay. 7. TOUT LE MONDE EN PARLE... Créer un jeu c’est bien, le présenter aux autres et y jouer à plusieurs c’est encore mieux ! Les élèves préparent une présentation de leur jeu, réalisent une affiche et créent les icônes des jeux. 8. LE RESEAU DES JEUX Connectons Nos Ecoles permet grâce au projet GamePlay d’élaborer un réseau des jeux. Chaque jeu réalisé par les 5 classes participantes est testé par les élèves et soumis à leurs appréciations et commentaires. 9. SHOWTIME ! Une soirée finale inoubliable rassemblent tous les créateurs qui participent au projet pour présenter à tous les productions réalisées au cours de cette nouvelle année d’aventure numérique.

Soutien et support(s)
Communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest, Groupe de recherche Compas de l'ENSP (cognition et nouvelles technologies), Apple Education France

Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter
- disparité de l'équipement technique des écoles (réseau WiFi notamment), - disparité des rythmes d'avancement dans les classes,- difficulté de publication des jeux car obligation de s'enregistrer sur l'Apple Developer Program pour tester les jeux des élèves.

Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût
Bilan très positif:- très forte motivation des élèves et des enseignants pour réaliser le projet, - prise en main rapide et intuitive des élèves quant aux solutions techniques numériques proposées, - facilité pour les enseignants d'adapter un contenu pédagogique au projet de jeu de la classe, - bonne émulation entre les classes pour le pan collaboratif du projet, - projet qui s'intègre dans les consignes du Livret de Compétences des élèves grâce à sa transdisciplinarité,- coût: achat de 5 iPads (1 iPad par classe), 1 chargée de projet à temps plein sur l'année pour coordonner et animer le projet, coût de réalisation d'un film de 8mn pour valoriser le projet.

Personnes pouvant témoigner
Isabelle Simon-Gilbert, Responsable Médiation et Education Numérique, Le Cube Véhanouche Balian, Chargée de Projets Education et Jeune Public, Le Cube

Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet
Communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest (Issy-les-Moulineaux, Chaville, Meudon, Vanves et Ville d'Avray) Groupe de recherche en Cognition et Nouvelles Technologies Compas

Transposition du projet
La transposition du projet est tout à fait envisageable étant donné que le concepteur et pilote du projet, Le Cube, n'est pas propriétaire de la solution technique GameSalad, solution facile d'accès pour réaliser ses propres jeux vidéos pour iPad, iPhone et iPod Touch.

Motivations pour participer à ce concours
- faire partager l'expérience de ce projet innovant, - faire connaître l'expertise du Cube sur ses projets collaboratifs d'éducation numérique, - rencontrer d'autres porteurs de projet sur ces enjeux, - élargir son réseau de collaboration autour de l'éducation numérique

Niveau(x)
Ecole Primaire

Discipline(s)
Autre
SVT
Lettres
Histoire - Géographie
Enseignements Artistiques