Adresse Email :
Mot de Passe :
Mot de passe oublié? Pas encore inscrit?
 
Forum 2010 > Catégories
Ecrire pour lire avec didapage : entre Yasmina Khadra et le voyage en Orient

Auteur(s) : Alexis Lucas
Nombre d'élèves concernés : classe complète et groupes d'accompagnement personnalisé
Nombre de personnes impliquées : 2 à 3 collègues


Etablissement :
Lycée d'Enseignement Technique et Professionnel Jean Moulin
49 Boulevard du Général de Gaulle 59100 Roubaix


Description

Dans le cadre du lycée professionnel Jean moulin à Roubaix, j'ai pu mener un travail mêlant littérature et TICE de façon particulièrement stimulante. D'un côté, s'est déroulée l'étude de l'œuvre intégrale de Yasmina Khadra "Ce que le jour doit à la nuit" durant le cours de français, et de l'autre le récit d'un voyage imaginaire en Orient dans le cadre de l'accompagnement personnalisé, de façon à croiser les regards et à construire une réflexion enrichie sur la question identitaire et coloniale.


Objectifs de l'action

Mettre en synergie, par l'utilisation des TICE, la lecture intégrale d'une œuvre dans le cadre du cours de français et la démarche d'écriture longue dans le cadre de l'accompagnement personnalisé afin de faire entrer les élèves dans la complexité de la double culture de Yasmina Khadra .


Historique

Lors de l'étude de l'œuvre intégrale de Yasmina Khadra, j'ai cherché différentes stratégies pour faciliter la compréhension de l'univers romanesque de Yasmina Khadra, non seulement pour relancer l'intérêt des élèves à la lecture, mais aussi pour aider les élèves à mieux entrer dans la question identitaire spécifique à l'entrée du programme de Baccalauréat Professionnel. Si bien entendu l'usage du TBI a pu servir de facilitateur au démarrage de la séquence, c'est d'abord pour mieux faire voir aux élèves ce que suggère le texte, que ce soit pour mettre en valeur le style ou pour l'illustrer, comme par exemple l'ange du cauchemar de Youne/Jonas que j'ai choisi d'illustrer par des illustrations de Gustave Doré ( le Lucifer de Milton ), ou la ville d'Oran que j'ai montré durant la période coloniale en diffusant de vieilles cartes postales. En réalité, ce que j'ai ainsi pu redécouvrir en utilisant le tableau interactif, c'est l'importance de l'image comme facilitateur dans le processus de compréhension des petits lecteurs pour rendre concrètes les allusion du texte. Par contiguïté, j'ai également redécouvert la nécessite de travailler au préalable le lexique contextuel pour parvenir à mieux faire entrer les élèves dans l'univers textuel de l'auteur. Si j'ai d'abord commencé par utiliser le tableau interactif pour diffuser des images de l'Orient, en passant par le filtre des tableaux ou des daguerréotypes que l'on trouve sur le site de la BNF, l'objectif est vite devenu celui de faire écrire les mots que les élèves pouvaient faire émerger pour décrire, explique et montrer. C'est là que l'idée de mettre en place une sorte d'atelier d'écriture avec didapage a émergé, comme une sorte de caisse de résonance de la lecture du roman de Khadra. Le but étant de s'approprier le roman par son réinvestissement dans l'écriture.


Descriptif des étapes

Le travail central est constitué par l'étude du roman, avec l'appui du Tableau interactif, durant le cours de Français, et ce durant un peu plus d'un mois, à raison de 2 heures en classe entière hebdomadaire et de 2 à 3 heures hebdomadaire en demi-groupe dont 1 heure revient à l'Histoire-Géographie (ces dédoublements sont spécifiques aux  zones sensibles). Alternant les phases de lecture à la maison et de lecture en classe, certaines heures de la semaine ont été consacrées à la construction d'une culture minimale pour mieux entrer dans l'histoire. Comme en Histoire, nous avions rapidement évoqué la période coloniale, quelques recherches complémentaires sur Sétif, Abd El Khader ou Lalla Fadhma N'Soumer aussi bien que sur des lieux évoqués dans le roman comme le village de Rio Salado ( rebaptisé lors de la décolonisation donc difficile à trouver mais pédagogiquement fructueux) ont permis aux élèves de replacer l'histoire romanesque dans une continuité historique. Le moment de lancement dans l'écriture s'est fait par l'entremise de l'étude d'un extrait de Bel-Ami de Maupassant où Duroy, le personnage principal, évoque son voyage dans le Mzab durant la deuxième période du XIXième siècle... et cela débouche sur la commande par la femme du directeur du journal d'une série d'articles intitulés "Souvenirs d'un chasseur d'Afrique". Le choix de cette période plus lointaine et de ce héros étant guidé par l'idée d'éloigner les élèves du piège de l'identité algérienne dont la majorité de mes élèves sont issus. Avec la lecture du roman, s'est alors mise en place l'intertextualité entre Maupassant et Khadra par le biais des images et du lexique.


Soutien et support(s)

La démarche nécessite d'avoir régulièrement un accès à une salle de classe équipée d'un TBI, ainsi qu'à une salle informatique pour le travail d'accompagnement personnalisé. La démarche a bénéficié du soutien et de l'appui de non corps d'inspection comme la démarche associait des outils numériques, tableau interactif et salle pupitre, avec les nouveaux programmes dont l'accompagnement personnalisé est l'un des dispositifs.


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Bien que mes élèves soient d'un niveau très hétérogène et majoritairement faible comparativement à d'autres Lycées professionnels, on pourrait de denmander quelle raison peut pousser à choisir Yasmina Khadra compte tenu de la complexité de cette oeuvre, ne serait-ce que pour son style et les thèmes abordés. La raison tient à l'idée que je me fais de la littérature qui ne dépend selon moi ni du milieu social ni du niveau de maîtrise de la langue mais bel et bien du désir de l'apprenant à en décoder la signification du moment que du plaisir en ressorte. D'où la variété des supports (tbi, pupitre, web), laquelle a relancé l'enthousiasme généré. Des difficultés idéologiques, techniques et disciplinaires se sont surimposées lors de la conception du Didapage : l'ampleur de la question de la collecte des documents , les questions idéologiques liées à l'Orientalisme, la complexité technique de la démarche et sa mise en synergie avec la séquence de français consacrée à Khadra. Cependant les élèves m'ont tous convaincus que ce travail était le bon, qu'il soit inachevé ou pas.


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Les élèves ont découvert le plaisir d'être emporté par un imaginaire que ce soit pour lire ou pour produire et ont été charmés de voir que l'un peut servir à l'autre. Les élèves ont pris plaisir au fur et à mesure des semaines à découvrir le parcours ainsi réalisé en orient. Les 2 collègues qui ont testé la démarche en accompagnement personnalisé ont été surpris par l'enthousiasme généré par le projet, et par la simplicité de la mise en œuvre.


Personnes pouvant témoigner

Fatira Gacem, enseignante ayant testé la démarche d'écriture avec un demi-groupe classe dans le cadre de l'accompagnement personnalisé. Brahim Chayani, enseignant ayant testé la démarche d'écriture avec un demi-groupe classe dans le cadre de l'accompagnement personnalisé. Marie Tancrez qui a la première proposé une remarquable séquence de travail sur le roman de Khadra à la source de ma transposition, compte tenu du profil de mes élèves. Cyrille Larat, IEN EG Histoire, ayant inspecté cette collègue testant l'approche avec les élèves, et ayant suivi le projet ensuite présenté en formation nouveaux programmes, auprès de nombreux collègues de l'académie de Lille.


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

Il est probable que le travail sur Didapage fasse l'objet l'objet d'un parcours Pairformance et reprenne ce canevas, car ce travail a bénéficié des conseils d'inspecteurs de ma discipline et du regard des collègues de mon établissement ayant testé l'accompagnement personnalisé.


Transposition du projet

Comme j'ai pu testé les mêmes outils avec une autre classe de seconde, et proposer ce travail aux collègues ayant en charge l'accompagnement personnalisé de la classe, j'ai pu moi même réajuster certaines imperfections, et réduire le nombre de documents travaillés dans le Didapage, aussi bien que d'extraits du livre étudiés en classe. Surtout le fait de proposer une grille de compétence dans le cadre de l'accompagnement personnalisé ainsi qu'un outil numérique livresque comme support de narration réconcilie même les plus récalcitrants. Autre avantage la grande souplesse du projet qui devrait permettre à chaque enseignant travaillant sur cette thématique de personnaliser l'approche selon le profil des élèves et le contexte local.


Motivations pour participer à ce concours

- faire connaître comment une démarche innovante aide à mieux faire rencontrer un auteur et son oeuvre.

-promouvoir un outil libre de droit pour réaliser un livre numérique plutôt que des applications aux droits réservés    


Niveau(x)

Lycée professionnel


Discipline(s)

Lettres
Histoire - Géographie


Fichier joint


Vaincre l'échec scolaire

Auteur(s) : Béatrice Machefel
Nombre d'élèves concernés : 26
Nombre de personnes impliquées : 2

Etablissement :
école maternelle Fort du Bois
9 avenue du Stade 77400 Lagny-sur-Marne


Description

A partir de mots écrits par l’adulte selon une démarche particulière, l’enfant entre dans l’écrit petit à petit, à son rythme. Il devient curieux des écrits qu’il rencontre aussi bien à l’école qu’à la maison. Son comportement évolue au fil des jours : il s’intéresse aux jeux de lettres, aime écrire à l’ordinateur et réclame qu’on lui fasse la lecture des livres qu’il affectionne particulièrement. Mais surtout, il fait preuve d'une étonnante faculté de mémorisation, d'une meilleure compréhension et d'une réflexion de plus en plus exercée, véritables tremplins pour une scolarité réussie.


Objectifs de l'action

Vaincre l'échec scolaire, même dans ce quartier qui a tout d’une ZEP sans en avoir le nom (jusqu’à 50% d’enfants en retard d’un an au CM2 certaines années) en permettant à TOUS les enfants d'aimer lire et de réussir à l'école dès le CP.


Historique

Ayant lu que des enfants en milieu familial progressaient particulièrement bien de cette manière et avaient ensuite une scolarité réussie, j’ai essayé de faire de même avec les enfants de ma classe maternelle et les résultats ont dépassé toutes mes espérances.


Descriptif des étapes

Trier, classer, ordonner des mots écrits pour amener les enfants à réfléchir sur l’écrit et en découvrir les codes, à comprendre les fonctions de l’écrit, à produire des écrits.


Soutien et support(s)

André Giordan, Hubert Montagner, Pierre Frackowiak

http://sien.unsa-education.org/divers/Lectures/Boulanger.htm

Hervé Cristiani se sont intéressés à cette pratique et l’encouragent.


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Ce travail demande que l’on s’adresse à chaque enfant de manière individuelle. Vu les effectifs élevés dans une classe maternelle, cela peu sembler difficile à réaliser. Mais avec un minimum d’organisation, on y parvient et ce moment privilégié que l’on accorde à chacun d’entre eux devient vite indispensable au vu des effets engendrés. Un autre obstacle apparaît également : l’incompréhension de certains adultes. Pourquoi donner des écrits à des enfants qui ne savent pas encore lire ? Il faut régulièrement expliquer la démarche.


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Les enfants ne cachent pas leur bonheur à manipuler les mots et les lettres. Les parents témoignent leur satisfaction en constatant eux-mêmes leur progrès. Le quartier a tout d’une ZEP et malgré cela, TOUS les enfants acquièrent les compétences nécessaires pour réussir le CP et aiment lire dès le début de l’apprentissage formel.

Et cela sans coût supplémentaire.


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

le bonheur de lire à l'école maternelle (association loi 1901)

http://lbdlmaternelle.free.fr


Transposition du projet

Il est particulièrement facile de procéder ainsi dès la petite section d’école maternelle. Il suffit de le vouloir et d’accepter que TOUS peuvent réussir.


Motivations pour participer à ce concours

Le plaisir des enfants à s’intéresser aux écrits de toutes sortes et la grande satisfaction de leurs parents, premiers témoins de leurs progrès, m’ont amenée à créer une association d’enseignants afin de faire connaître cette nouvelle pratique.

http://lbdlmaternelle.free.fr

Quand des enfants très faibles au départ se régalent de lectures et de jeux avec des lettres et des mots, quand ces ils acquièrent en maternelle le principe alphabétique puis parfois même la fusion phonémique, on comprend que cette démarche y est pour quelque chose et on n'a plus qu'une envie: la faire connaître. A l'heure où l'on parle tant d'échec scolaire sans en connaître le remède, il est temps de faire savoir qu'il existe un moyen de l'éradiquer. Voilà pourquoi je participe à ce concours.    


Niveau(x)

Ecole Maternelle


Discipline(s)

Autre


Fichier joint


Parcours d'apprentissage individualisé avec feedback

Auteur(s) : Jean-Louis SKARKA
Nombre d'élèves concernés : 18
Nombre de personnes impliquées : 1

Etablissement :
Lycée Durzy
BP 22063 45702 VILLEMANDEUR CEDEX


Description

Parcours d'apprentissage type e-learning. L'apprenant évolue à son propre rythme, avec sa propre logique d'apprentissage. Ce parcours peut-être téléchargé ici :

http://www.neufgiga.com/n/50-17/share/LNK57204be5ccd40ae42/

Ensuite décompacter le fichier ZIP sur le disque dur et lancer le fichier "elearning_player.exe".


Objectifs de l'action

Individualiser l'apprentissage sur un thème difficile à transmettre avec un enseignement "classique".


Historique

Après avoir créé une base de connaissances interactive sur la production et le transport de l'énergie électrique (s'appuyant sur le moteur TP-Works et articulée sur des animations flash), j'ai voulu aller "plus loin" : Créer un parcours d'apprentissage incluant les modules de formation, les phases d'évaluation et les feedback pour l'apprenant dans lequel l'apprenant suivra sa propre logique d'apprentissage.


Descriptif des étapes

1) Créer un scénario/rassembler la matière

2) Edition de contenu d'apprentissage avec des animations flash

3) Création des exercices

4) élaboration des "feedback" permettant à l'apprenant de se situer et éventuellement de l'encourager à revoir un point délicat


Soutien et support(s)

Expériences précédentes en TICE, Accompagnement sur un projet précédent (base de connaissances TP-WORKS "production et transport de l'énergie électrique") par Monsieur Dominique TARAUD, Inspecteur Général de l'Education Nationale de STI


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Prise en main du logiciel destiné à créer du contenu en e-learning => développement des modules d'apprentissage sous flash puis incorporation dans le logiciel e-learning.

Diversifier les exercices d'évaluations => être inventif...

Temps de développement pour obtenir un résultat esthétique et attrayant => patience et persévérance !


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Pour moi : Réflexion sur les modes d'apprentissages, sur les évaluations.

Pour les élèves : apprentissage avec la logique qui leur est propre : cheminement éventuellement non linéaire, allers/retours entre module d'apprentissage et évaluations... Changement de posture de l'apprenant qui bénéficie d'une plus grande liberté dans sa manière d'apprendre.

Pour la classe : le professeur n'assure plus la fonction de l'évaluation qui est assurée de manière impartiale par le logiciel ; le professeur prend alors naturellement le rôle d'accompagnateur (parfois de témoin) auprès de l'apprenant.


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

* Lycée Durzy

* Etudiants de BTS électrotechnique


Transposition du projet

Projet transposable à tout type de sujet, plus particulièrement aux chapitres nécessitant la découverte de nombreuses ressources documentaires.


Motivations pour participer à ce concours

Evaluer l'intérêt suscité par mon projet. Faire découvrir l'utilité d'un parcours e-learning "en classe" : notamment en évoquant le changement d'attitude de l'apprenant vis-à-vis du professeur    


Niveau(x)

Lycée professionnel
Lycée


Discipline(s)

Enseignement technologique et professionnel


Fichier joint


Le petit dictionnaire des "PAREILS"

Auteur(s) : David HEBERT
Nombre d'élèves concernés : 20 + 5 classes de CP en 2011
Nombre de personnes impliquées : 1 + enseignants des CP en 2011

Etablissement :
Ecole maternelle Viollettes, Ecole maternelle Coquelicots, Ecole maternelle Géraniums, Ecole maternelle Anne frank, Ecole Elementaire Anne Frank (2011), Ecole Elemantaire St Exupéry(2011)
Ecole Maternelle VIOLETTE Poste E RASED 14 rue de Genève 68000 COLMAR


Description

Création d'un « petit dictionnaire numérique des pareils » avec DIDAPAGES, rassemblant les travaux des élèves de MS et GS avec des difficultés scolaires (prise en charge RASED) sous forme de jeux pour les lecteurs, avec des espaces collaboratifs permettant de compléter ou de poursuivre chaque dictionnaire avec de nouveaux "pareils". Ces "pareils" sont des objets manipulés avec lesquels les enfants ont fait des regroupements en recherchant et découvrant des caractéristiques multiples pour un seul objet, puis en construisant des regroupements d'objets "pareils" pour une puis plusieurs caractéristiques.


Objectifs de l'action

- liaison interdegré maternelle/CP

- intégration TICE - valorisation travails des enfants en difficulté scolaire


Historique

- reflexion et travail de remédiation pour amener les élèves à construire de la pensée à l'école

- d'où un travail axé sur acquisition/construction des concepts

- comment valoriser ce travail et le faire entrer dans les classes des élèves pris en charge et partager ce savoir construit?

- création d'un dictionnaire numérique collaboratif


Descriptif des étapes

voir document joint


Soutien et support(s)

- utilisation de Didapage 1.1

- réseau interne écoles de Colmar

- TBi portable SMART (convention PROJETICE/SMART)


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

- quelques bugs logiciels et limitants (passage version supérieure Didapage?)

- encore peu de pratique des Tices dans certaines écoles

- une municipalité réticente aux PC portables (donc utilisation du matériel personnel)


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

- des progrès significatifs pour les élèves dans les processus de pensée (comparent, pensent, reconstruisent de la confiance...)

- une grande fierté pour les enfants de se retrouver dans un livre numérique et de pouvoir le présenter (TBi) et le partager avec les autres

- un coût réduit (Didapage gratuit, réseau présent, matériel informatique personnel évidement) limité à l'achat d'un mini caméscope avec les crédits du poste

- à suivre... (passage du dictionnaire dans les CP)


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

PROJETICE

Ville de Colmar

Association Fruit du Savoir (Didapages)


Transposition du projet

Des niveaux différents de dictionnaires numériques sont envisagés sur certaines école (maternelle Géraniums), et une version "lecteur" est en construction pour d'autres pareils...


Motivations pour participer à ce concours

Envie de partager

Donner un coup de pouce au projet pour la suite valoriser le travail avec les tice vis à vis des collègues enccore peu chauds!

confronter ce projet avec d'autres pratiques innovantes    


Niveau(x)

Ecole Primaire
Ecole Maternelle


Discipline(s)

SVT
Lettres
Mathématiques


Fichier joint


CLASSE EXPERIMENTALE DE SECONDE

Auteur(s) : CHADEFAUD
Nombre d'élèves concernés : 28
Nombre de personnes impliquées : 28+6

Etablissement :
LYCEE CHAMPLAIN
rue des Bordes 94430 Chennevières sur Marne


Description

Une demie journée dans l'emploi du temps des élèves est consacrée à des ateliers menés en coanimation par les enseignants de la classe dans le but d'apporter de la transversalité dans les apprentissages avec des pratiques motivantes.


Objectifs de l'action

Animer sur l'année des ateliers pluridisciplinaires afin de motiver des élèves de seconde dans la poursuite des études en lycée.


Historique

Le projet tour du monde mené sur des heures de module d'histoire et d'aide individualisée de français a été développé en pot commun sur une demie journée pour une classe d'élèves en difficulté au sortir de la troisième.


Descriptif des étapes

Le premier trimestre porte sur des ateliers consacrés à la méthode de l'écrit, de la réalisation de documents numériques. Les réflexions portent sur le civisme, la règle, la justice...

Le deuxième trimestre est axé sur l'orientation personnalisée et l'action en matière de solidarité et de développement durable.

Le troisième trimestre est une ouverture culturelle consacrée à la préparation de visites et à des sorties (CNHI, Quai Branly).


Soutien et support(s)

article 34.TICE.


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Aucun obstacle puisque le projet s'inscrit dans le cadre de l'article 34.


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Evaluation portée sur le bulletin( une case supplémentaire crée) évaluation faite entre enseignants et de la part des élèves.

1ère année du projet: 2009 classe tour du monde qui est partie à Québec pour 350€ par élève.

2ème année : 2010 pas de voyage, des ocntacts avec une école sénégalaise, un projet de création de club sénégal pour 2011.

Coût: A moyens constants.


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

Association Réunion Dagana . CALINC.


Transposition du projet

Il suffit d'une équipe et de l'accord du chef d'établissement.


Motivations pour participer à ce concours

Mutualiser!    


Niveau(x)

Lycée


Discipline(s)

Autre
Langues Vivantes
Lettres
Histoire - Géographie
Enseignement technologique et professionnel


Projet Maroc

Auteur(s) : Damien GOUYOU-BEAUCHAMPS
Nombre d'élèves concernés : 28 ; tous les ans depuis 5 ans
Nombre de personnes impliquées : 3

Etablissement :
Collège Pierre de Dreux
28, rue du Stade 35140 St-Aubin-du-Cormier


Description

www.tazart.org : site de la Junior Association Tazart, qui est l'émanation de la "5ème Maroc". Échange, solidarité et partenariat entre une école marocaine et un collège breton. Merci de consulter le PDF joint : présentation détaillée du projet, historique, fonctionnement, photographies, articles de presse, fiche TICE.


Objectifs de l'action

Apprentissage de la citoyenneté à travers un échange scolaire : relations d’amitié, actions de solidarité, accès à l’éducation pour tous, découverte culturelle, éducation à l’environnement et sensibilisation au développement


Historique

La classe à projet "5ème Maroc" du collège public Pierre de Dreux existe depuis 4 ans (et 5 ans si l'on prend en compte la classe de 4ème en 2005-2006). Le collège est jumelé avec l'école d'un village de la région berbère du Haut Atlas marocain, Tazadoute, avec lequel le partenariat s'intensifie d'année en année. Ce sont cinq générations de collégiens de St-Aubin-du-Cormier qui ont pu séjourner une semaine au Maroc, et à deux reprises les Marocains ont pu rendre visite à leurs correspondants de St-Aubin-du-Cormier. Il s'agit d'un véritable échange. Et le projet s'inscrit parfaitement dans les programmes scolaires de 5ème. En bref, il s'agit de "faire classe" autrement, à travers ce projet motivant pour les élèves. Le côté le plus positif, côté français, de cette classe à projet, est l'aspect solidarité : en 2009, la Junior Association Tazart, émanation de la 5ème Maroc, a pu fournir, en partenariat avec le Conseil général d'Ille-et-Vilaine, la Ligue de l'enseignement et la ville de St-Aubin-du-Cormier, un minibus de transport scolaire acquis au Maroc qui permet aux filles de poursuivre désormais leur scolarité au collège d'Agouim distant d'une dizaine de kilomètres de Tazadoute. Le village en fait profiter 8 autres, et le ramassage scolaire s'est organisé dans cette vallée, soutenu par l'administration marocaine et géré par les parents d'élèves. En 2010, associé au lycée Beau-Lieu de St-Aubin-du-Cormier, Tazart vient d'offrir un chèque de 4000 € à Tazadoute pour terminer la construction d'un bâtiment multifonction profitant aux enfants et aux femmes du village.


Descriptif des étapes

Le choix de la classe à projet se fait en fin de 6ème pour choisir la 5ème entre 3 projets. Les 3 classes de 5ème sont composées en fonction des vœux des élèves, mais de façon équilibrée : rapport garçons/filles, niveau scolaire, élèves qui bénéficieraient au mieux de tel ou tel projet. Donc à la rentrée, les élèves ont choisi de faire partie de la classe, ils s'engagent sur un certain nombre de points (documents disponibles sur demande) ; ils s'engagent en particulier à être solidaires, à s'investir dans tous les aspects du projet, à participer au voyage au Maroc et à accueillir des Marocains, et ils acceptent d'avoir une heure en plus à leur emploi du temps.

Depuis 5 ans, tous les élèves sans aucune exception ont pu participer au séjour au Maroc. Pendant toute l'année, ils travaillent sur la préparation du séjour au Maroc, sur son exploitation ensuite (par exemple la réalisation d'un carnet de voyage), et sur le projet de solidarité, avec une équipe d'enseignants autour des professeurs de français, d'histoire-géographie et la documentaliste (mais bien d'autres personnes interviennent également). Chaque élève a son correspondant marocain. À l'issue du premier séjour à Tazadoute, la question s'est posée : comment pouvons-nous vous aider ? C'est avec les parents d'élèves de ce village de 400 habitants, les enfants marocains et français, les enseignants que nous avons décidé de tout mettre en œuvre pour leur fournir un minibus de transport scolaire.

Pendant les trois années suivantes, les différentes générations de la 5ème Maroc ont réussi, petit à petit et avec leurs enseignants, à financer et à équiper le minibus, qui a été mis en service en avril 2009 (acheté au Maroc, assuré par l'Éducation nationale marocaine, et avec un chauffeur rémunéré par une contribution des parents et par une subvention annuelle de fonctionnement attribuée par le groupement de communes autour de Tazadoute). En effet, trop peu d'enfants de l'école poursuivait leurs études, en surtout presque pas de filles : le collège le plus proche se trouve à une dizaine de kilomètres.

Désormais, et depuis la rentrée de septembre 2009, les filles sont scolarisées au collège de la petite ville d'Agouim, et la directrice de l'établissement (la première femme chef d'établissement au sud du Maroc) a adapté les horaires de rentrée et de sortie pour permettre au minibus de faire ses trois rotations quotidiennes. Car le village partage son minibus avec 8 autres villages de la vallée ! Tous les élèves de la classe sont adhérents de la Junior Association Tazart, fondée par les élèves de la première 5ème Maroc : les élèves animent l'association, et Tazart qui a récolté une grande part de la somme nécessaire à l'achat du minibus ; le Réseau national des Juniors Associations (www.juniorassociation.org) est soutenu par la Ligue de l'enseignement et la confédération des MJC de France.


Soutien et support(s)

Soutien tout particulier de la Ligue de l'enseignement (Rennes)


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Pas d'obstacles particuliers


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Pour les enseignants, le plaisir de travailler en équipe, d'intervenir à plusieurs, de motiver les élèves. Pour les élèves, la motivation est un sacré moteur pendant cette année de 5ème : ils se mobilisent de façon impressionnante ; le projet de solidarité remporte une adhésion totale ; le séjour au Maroc ou l'accueil des Marocains laissent des souvenirs inoubliables (les contacts que nous conservons avec les anciens élèves en témoignent) ; certains élèves connaissant des difficultés scolaires ou autres se révèlent sous un jour très différent et surtout très positif lors du séjour au Maroc ; enfin, le projet a le soutien permanent et enthousiaste des parents d'élèves. Depuis 5 ans, le séjour au Maroc coûte aux familles 380 euros (moitié moins pour les élèves boursiers, et nous essayons d'en prendre le plus possible), et à aucun moment la question du coût n'a été un problème pour les familles, et pourtant ce ne sont pas des familles aisées. Toutes les opérations de collecte de fonds sont destinées à la solidarité avec le village marocain, pas à faire baisser le coût du séjour. En revanche, le Foyer socio-éducatif aide à hauteur d'une centaine d'euros par élève.


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

Ligue de l'enseignement, RNJA, Conseil général d'Ille-et-Vilaine


Transposition du projet

Possible


Motivations pour participer à ce concours

Depuis 2 ou 3 ans la lecture de la lettre quotidienne du Café pédagogique, avec, à partir de fin avril, l'invitation, tous les jours, à participer au forum ; et cette année, je me suis dit "pourquoi pas nous", au fait ?    


Niveau(x)

Collège


Discipline(s)

Autre
Lettres
Histoire - Géographie


Correspondance scolaire entre sixièmes et cm2

Auteur(s) : Valérie Jouannin
Nombre d'élèves concernés : 81
Nombre de personnes impliquées : 6

Etablissement :
Renoir de Limoges, écolé élémentaire Pierre Brossolette à Pont du Château
Collège-Lycée Auguste Renoir, 119 rue Sainte Claire 87036 Limoges.


Description

Le projet a pour but d'élaborer des activités de lecture et d'écriture dans des classes de CM2 et sixième, articulées autour de la création d'un site Internet rendant compte de ces activités. Le site est visible à l'adresse :

http://www.sixieme2renoir.blogspot.com  


Objectifs de l'action

Faire progresser les élèves en lecture/écriture Travail dans le domaine des TICE (B2i école notamment) Découvrir des environnements différents. Découvrir un site majeur de l'histoire de la seconde guerre mondiale (Oradour-sur-Glane)


Historique

Un défi lecture entre une classe de sixième et une classe de CM2 a déjà eu lieu durant l'année scolaire 2008-2009. Le projet de cet année reprend cet élément, et s'élargit à d'autres disciplines.


Descriptif des étapes

La description qui suit est succincte, elle est présentée de manière plus détaillée dans le document pdf joint.

Présentation du projet aux classes.

Construction du site

Premiers échanges : élaboration des portraits des élèves

Lecture des livres du défi

Travail sur les contes (6èmes) sur Hockney (CM2)

Travail sur les fables (6èmes) sur l'affiche (CM2)

Compte-rendu d'activités dans les différentes classes Défi lecture en Auvergne le 1er avril 2010

Préparation à la visite d'Oradour Visite d'Oradour sur Glane le 11 juin 2010 (à venir)


Soutien et support(s)

Nous avons eu le soutien de M. Hodaq, principal du collège de Limoges. Les parents d'élèves des classes concernées nous ont soutenus et ont reconnu l'intérêt de notre travail vis-à-vis des enfants.


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

L'hébergement du blog a posé problème à l'académie de Clermont-Ferrand,et nous avons dû le transformer en site. La correspondance s'est alors effectuée par courriels. Le volet historique du projet a posé problème au collège et nous avons fait appel à une professeur d'histoire pour préparer spécialement les élèves de sixième.


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Pour les enseignants, le bilan est positif dans le sens où le travail d'équipe dans chaque établissement et inter-établissement a été très fructueux. Les élèves ont montré une grande motivation, ce qui leur a permis de progresser, en particulier en lecture/écriture.


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

Les DDEN de Pont-du-Château

L'amicale laïque de Pont-du-Château

La ville de Limoges

La ville de Pont du Château


Transposition du projet

Le blog peut servir de moyen de communication entre deux écoles correspondantes en langues étrangères. Les messages sont envoyés dans la langue pratiquée par les correspondants, l'anglais par exemple. Les correspondants peuvent être une école élémentaire avec soit un collège, soit une école située dans un pays anglo-saxon (le Royaume-Uni peut être à privilégier dans l'idée de faire une rencontre de fin d'année qui clôturerait le projet.... les échanges informatiques ont pour cadre les compétences du CECR (Cadre Européen Commun de Référence). Une journée de rencontre peut s'envisager comme voyage scolaire de fin d'année, ou si le pays choisi est trop éloigné, la rencontre peut se faire par le biais d'une visio-conférence...


Motivations pour participer à ce concours

Nous sommes intéressés par le concours afin principalement d'échanger avec d'autres enseignants. Il nous semble particulièrement efficace de pouvoir confronter les expériences afin d'améliorer nos pratiques de classes, éviter les écueils rencontrés par d'autres. Par ailleurs, le travail en équipe nous semble être un moyen motivant pour évoluer. L'idée de ce forum nous apparaît donc être un moyen ad-hoc pour remplir ces différents objectifs.    


Niveau(x)

Ecole Primaire
Collège


Discipline(s)

Autre
Lettres
Histoire - Géographie
Enseignements Artistiques


Fichier joint


Donneurs de voix

Auteur(s) : Denis Despérez, mi-temps classe CM2, mi-temps maître formateur IUFM centre d’Evreux
Nombre d'élèves concernés : 18 cette année (classe CM2A)
Nombre de personnes impliquées : 1

Etablissement :
École Joliot-Curie élémentaire, RAR de La Madeleine,Evreux
Chemin de Melleville La Madeleine 27 000 Evreux


Description

Développer chez les élèves les compétences de lecture à haute voix, avec l'aide d'un logiciel d'enregistrement (Audacity). Projet finalisé cette année par la création d'un CD de poésies (recueil Ici de Jean-Pierre Siméon) offert à la bibliothèque sonore d'Évreux (bibliothèque pour aveugles et malvoyants)en tant que donneurs de voix .(voir diaporama en pièce jointe)


Objectifs de l'action

Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un texte, après préparation. Améliorer la lecture à voix haute (celle du travail quotidien).


Historique

Depuis presque dix ans, j’enregistre chaque année mes élèves, en poésies, saynètes, extraits d’ouvrages de littérature jeunesse, chants (dont ceux vus en langue vivante). Il s’agit à chaque fois de trouver un fil rouge, un projet pour se donner un but au travail régulier de lecture à haute voix. Le tout premier projet s’inscrivait dans une liaison cycle 2/cycle 3 avec la tentative de création d’une audiothèque (albums enregistrés par mes CM1 pour une classe de CP). Cette première tentative n’est restée qu’à l’état d’ébauche. Premièrement, les enregistrements étaient rendus difficiles par le matériel à disposition (à l’époque, encore des enregistreurs à cassette, avec la difficulté de s’arrêter, de ne relire qu’une partie et des raccords forts bruyants !) Deuxièmement, je manquais d’expérience dans la manière de gérer à la fois le groupe qui lisait et le reste de la classe, mais aussi la préparation des enregistrements, à savoir, le travail par groupe au sein d’une même classe, quand chaque groupe doit s’entraîner. J’ai persévéré dans l’idée d’enregistrer mes élèves, mais plus sous forme d’un projet de fin d’année (dernière période de l’année où l’on essaie de trouver des activités motivantes dans les toutes dernières semaines de classe). Nous avons enregistré les poésies et chants (français et ceux vus en anglais) de toute l’année, le but étant de produire un CD de classe, CD donné à chaque élève à la fin de l’année. Ces premiers essais m’ont convaincu de persévérer dans cette voie, et de voir dans cet outil qu’est le travail d’enregistrement un des moyens d’améliorer chez les élèves la lecture à haute voix. En effet, un constat s’est rapidement imposé dans les différentes classes que j’ai pu avoir : la lecture à voix haute (qui est celle du travail quotidien : lecture de consignes, de phrases d’exercices, d’énoncés de problèmes, ..) et la lecture à haute voix (poésie apprise et récitée avec le texte en appui, idem pour du théâtre, pour de la lecture d’extrait de romans, …) chez les élèves, même chez « les bons », était très souvent difficile, hésitante, sans respect de la ponctuation, du ton, … rendant la compréhension pour soi-même et pour les autres difficile. Ce constat était d’autant plus vérifié et amplifié dans les différentes écoles et classes de ZEP dans lesquelles j’ai travaillé. J’ai donc commencé de façon beaucoup plus régulière le travail de lecture à haute voix avec enregistrement, l’amélioration de cette dernière ne pouvant pour moi qu’améliorer également la lecture à voix haute.


Descriptif des étapes

Le travail effectué en lecture à haute voix est désormais dans ma classe hebdomadaire : un créneau de littérature y est consacré, par la mise en voix soit des ouvrages étudiés (recueil de poésies, fables, extraits des romans) soit par des saynètes travaillées par groupes de 2, 3 ou 4 élèves. Lors de la première séance, l’étude commence le plus souvent par une lecture entendue. Cette lecture est faite par le maître, ou bien, par des acteurs ou des auteurs eux-mêmes. En effet, grâce à internet, je peux faire écouter aux élèves certains des textes étudiés dits : - par des acteurs (ce fut le cas par exemple avec les fables, où pour une même fable, j’ai pu trouver plusieurs récitants avec plusieurs façons de réciter, ce qui est d’autant plus intéressant à analyser), - par des auteurs (lorsque l’on a étudié la poésie Liberté, les élèves ont écouté un enregistrement de Paul Eluard). Le texte est ensuite donné aux élèves, avec une relecture, un travail d’analyse et de repérages (personnages, interventions, narrateur, intonation, …). Pour le travail en groupe des textes, j’applique dorénavant le principe du pair-work vu en anglais : les élèves s’entraînent pendant un temps donné par binômes ou petits groupes, éparpillés dans la classe et c’est le maître qui se déplace de groupe en groupe. Le temps de parole est ainsi beaucoup plus important pour chaque élève, et les répétitions plus nombreuses. (Lorsqu’il s’agit de poésies, deux élèves ont la même et se mettent en binôme pour la réciter et la commenter mutuellement, toujours sous la forme de travail pré-citée). En fin de séance, un groupe ou deux passent devant les autres avec une analyse des prestations, et des répétitions éventuelles de passages. La seconde séance repart d’une relecture du texte, puis à nouveau les élèves travaillent sur le principe du pair-work. En fin de séance, un ou deux groupes passent devant les autres et après analyse, commentaires et répétitions de certains passages, ils sont enregistrés à l’aide de l’ordinateur portable et du logiciel Audacity. (C’est un logiciel gratuit et téléchargeable, possédant certes de multiples fonctions, mais dont la prise en main est simplissime, les fonctions de base étant celles d’une chaine hi-fi (enregistrer, stop, pause, lecture, avance et recul rapides auxquelles on rajoute dans un premier temps copier, coller, couper). La séance se poursuit par une critique de la prestation, mais surtout, l’enregistrement est réécouté par les élèves. Cela permet d’affiner l’analyse, mais aussi, ce qui est essentiel, de repérer soi-même les difficultés rencontrées, les passages à reprendre, … Certains n’ont même pas voulu écouter l’enregistrement, la courbe d’enregistrement que propose le logiciel leur suffisait pour constater qu’ils avaient parlé trop faiblement, la courbe étant très petite ! La possibilité de s’écouter est un énorme avantage, car bien souvent, lorsqu’un élève récite une poésie par exemple, il est très difficile pour lui d’analyser à chaud sa prestation s’il ne peut pas se réécouter, et les commentaires sont presque toujours ceux du maître, bien que l’on sollicite les autres élèves (avec parfois des grilles d’écoute à remplir assez élaborée, qui ont aussi souvent pour but de voir ceux qui ne récitent pas rester concentrés lors du passage d’un de leur camarade !). Il est important de noter que même si le logiciel Audacity permet beaucoup de corrections artificielles, les enregistrements sont refaits plusieurs fois si nécessaire, le but étant que les élèves se corrigent eux-mêmes et non numériquement. Il n’y a vraiment qu’après plusieurs enregistrements infructueux sur un mot, un passage, que je me permets de ne les enregistrer à nouveau que sur ce passage et de le remplacer, ou bien d’effacer une longue pause par exemple. Ceci vaut exclusivement lorsque l’on veut un enregistrement définitif, pour notre CD par exemple, sinon, pour les séances de travail hebdomadaire en lecture à haute voix, l’enregistrement reste un outil pour s’auto-évalue / analyser, et n’est pas le but uniquement visé !


Soutien et support(s)

Un ordinateur (portable pour notre école, mais pas nécessaire), le logiciel Audacity, (gratuit et téléchargeable), un micro (les micro casques livrés avec les ordinateurs faisant amplement l'affaire)


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Le seul obstacle rencontré est celui de l’organisation du travail d’entraînement en groupes, qui après un peu d’expérience est vite résolu (travail en pair-work évoqué précédemment). Bien évidemment, le nombre d’élèves par classe joue beaucoup !


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Coût : aucun, ni financier ni en temps (lorsque l’organisation est bien rodée) Pour les élèves : Tout d'abord, une grande motivation pour les ateliers hebdomadaires, même par des élèves souvent réticent au travail, et bien sur, pour le projet CD pour la bibliothèque sonore. Il est évident que certains ont fait beaucoup de progrès dans la lecture à haute voix : vaincre sa timidité, rester concentré, exprimer différents sentiments grâce à la voix, se repérer dans un texte, mieux articuler, anticiper, mettre le ton, … Mais il s’agit sans doute encore trop d’un avis subjectif, et une des améliorations au projet serait peut-être de construire des outils pour le maître pour mieux évaluer les progrès de chacun, d’avoir bien fixé dès le départ les attendus, les observables. Pour ce qui est du transfert des effets de ce travail de lecture à haute voix vers la lecture à voix haute, il faut avouer qu’il est difficilement observable (ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas !). Là encore, pré-test/évaluation diagnostique et post-test seraient nécessaires pour une analyse plus précise des acquis et des transferts.


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

Bibliothèque sonore d’Evreux (pour les aveugles et malvoyants) : L’année dernière, je suis allé solliciter la bibliothèque sonore d’Evreux pour leur faire part de mon travail d’enregistrement et leur demander si un partenariat était possible. Après écoute de quelques productions des années antérieures, un accord de principe fut donné. A la rentrée 2009, une représentante est venue en classe expliquer ce qu’était la bibliothèque sonore, présenter les catalogues disponibles, les moyens d’expéditions, les appareils d’écoute des CD, et aussi, parler du bénévolat. Après nous avoir expliqué les consignes et exigences de qualité à respecter pour qu’un enregistrement soit accepté et mis au catalogue, le travail en classe a été en totale autonomie. Nous en sommes à la phase d’envoi des poèmes enregistrés (avec l’accord et les encouragements de leur auteur Jean-Pierre Siméon). La bibliothèque nous a fait parvenir des commentaires sur les différents enregistrements que nous allons retravailler pour certains, d’autres pouvant être acceptés.


Transposition du projet

- Au sein de l’école : Après avoir expliqué mes projets antérieurs et celui de cette année à mes collègues, une réflexion s’est amorcée pour fédérer l’ensemble des classes et proposer comme avenant à notre projet d’école un travail très structuré et régulier sur la lecture à haute voix, avec mise en place d’un pré-test et d’un post-test, définitions d’observables,… avec l’aide de l’enregistrement. C’est une réflexion en cours, peut-être pour la rentrée prochaine ? - A d’autres disciplines : de multiples projets peuvent être imaginés à l’aide de l’enregistrement et ce dans beaucoup de disciplines différentes, au primaire comme au secondaire : interviews, enregistrements pour des radios, en langues vivantes, en éducation musicale, …


Motivations pour participer à ce concours

Faire connaître et proposer des travaux dans lesquelles les tuic sont une réelle plus value et participent à l’amélioration des compétences des élèves. De plus, de par mes interventions en formations initiale et continue à l’IUFM en tant que maître formateur, la présentation et la manipulation de ce logiciel, ainsi que la présentation de travaux l’intégrant (en français, en éducation musicale, en anglais) ont toujours rencontré un vif intérêt. De part sa prise en main très facile et les possibilités offertes, de nombreuses pistes et utilisations potentielles ont souvent vu le jour et les échanges entre collègues toujours très fructueux.    


Niveau(x)

Ecole Primaire


Discipline(s)

Langues Vivantes
Lettres
Enseignements Artistiques


Fichier joint


Des problèmes complexes pour des élèves en difficulté

Auteur(s) : Stéphanie de VANSSAY
Nombre d'élèves concernés : une vingtaine chaque année de la GS au CM2
Nombre de personnes impliquées : environ 20 élèves chaque année en collaboration avec leurs enseignants (environ 5 chaque année)

Etablissement :
école Pierre Brossolette (non ZEP) et Suzanne Buisson (ZEP) à CHÂTENAY-MALABRY
école élémentaire Pierre Brossolette 59 rue Jean Longuet 92290 CHÂTENAY-MALABRY


Description

Il s’agit de proposer à des élèves en difficulté en maths de travailler sur des problèmes complexes et ambitieux dans le cadre d’une aide spécialisée en RASED. Par petits groupes, ils résolvent des problèmes et un groupe présente son travail dans le cadre d’un forum scientifique organisé sur la commune. Des exemples : en GS/CP le jeu des tours http://lewebpedagogique.com/devanssay/2009/06/11/le-jeu-des-tours/ les embouteillages http://lewebpedagogique.com/devanssay/2008/03/17/les-embouteillages/ les sudokus http://lewebpedagogique.com/devanssay/2008/01/22/sudokus-pour-les-maternelles/ en CE1 les doigts de l’école http://lewebpedagogique.com/devanssay/2008/03/17/tous-les-doigts-de-lecole/ en CE2 un éléphant ça compte énormément http://lewebpedagogique.com/devanssay/2008/03/14/un-elephant-ca-compte-enormement/ en CM la pyramide de sucres http://lewebpedagogique.com/devanssay/2008/03/15/la-pyramide-de-sucres/ les lapins de Fibonacci http://lewebpedagogique.com/devanssay/2008/05/20/sacres-lapins/ le livre du million http://lewebpedagogique.com/devanssay/2008/03/15/le-livre-du-million/ cette activité sera présentée fin mai 2010 au « Forum des Sciences » http://www.maison-des-sciences.ac-versailles.fr/ par un groupe de 4 élèves de CM2 : pour l’occasion un « vrai » livre du million a été réalisé par un éditeur (avec l’aimable autorisation de l’équipe ERMEL) les élèves vont entre autres choses faire calculer aux visiteurs l’épaisseur et le poids qu’aurait le livre du milliard si on le réalisait.


Objectifs de l'action

Permettre à des élèves en difficulté en maths de progresser en résolvant de vrais problèmes complexes et ambitieux en : - changeant leur rapport aux mathématiques - les motivant et en les valorisant - mettant en œuvre les savoirs « à consolider » dans de vrais contextes qui leur donnent du sens et contribuer à changer le regard de l’enseignant, des parents et des camarades de classe qui sont admiratifs du travail fait !


Historique

Je mets en place des situations complexes en mathématiques, dès que j’en ai l’occasion et que cela s’avère pertinent depuis 7 ans avec les petits groupes d’élèves en difficulté qui me sont confiés.


Descriptif des étapes

1)Constitution de petits groupes d’élèves rencontrant des difficultés en maths, sur la demande de leurs enseignants

2)Prise de contact avec chaque groupe, état des lieux du vécu par rapport aux mathématiques et des besoins ressentis par les élèves, pointés par leur enseignant

3)Lancement de la (les) situation(s) problème(s) complexe(s)qui semblent correspondre aux besoins des élèves

4)Résolution du problème sur autant de séances que nécessaire à raison d’1 ou 2 fois par semaine

5)Présentation, mise en valeur du travail réalisé (activité proposée dans les classes, affichage, défi lancé aux élèves de l’école, présentation au forum des sciences, tenue d’un stand à la fête de l’école…)

6)Bilan avec les élèves sur ce qu’ils ont appris, sur comment ils vivent maintenant les mathématiques


Soutien et support(s)

Plus particulièrement le travail de l’équipe ERMEL et de Dominique Valentin, tout problème qui m’inspire et peut correspondre aux besoins des élèves…


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Assez peu en fait, il faut juste parfois dépasser le « c’est pas possible » ou, « c’est trop dur pour eux » mais d’ordinaire les différents acteurs me font confiance.


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

C’est motivant pour les élèves comme pour moi et efficace. Les élèves voient tous, d’une manière ou d’une autre, les maths de manière plus positive et progressent car pour résoudre le problème il est vraiment nécessaire de mettre en œuvre des « savoirs-faire » mathématiques et des « savoirs-être » (s’interroger, faire des essais, collaborer, réajuster, imaginer, s’organiser…) Le coût sauf exceptions (sucres pour la pyramide, fabrication du livre du million pris en charge par la Maison des sciences) est inclus dans les frais ordinaires de fonctionnement du RASED (achat de livres, jeux, matériel divers).


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

La Maison des Sciences créée en 2002, à l'initiative du Réseau d'Éducation Prioritaire de Châtenay-Malabry, en partenariat avec l'École Centrale Paris, l'Inspection Académique des Hauts-de-Seine et la Ville de Châtenay-Malabry.


Transposition du projet

Ce type de travail est transposable dans d’autres RASED, en classe entière, en aide personnalisée, en ateliers hors temps scolaire, en classes spécialisées… Il peut être présenté lors d’une fête d’école, d’une journée porte ouverte, d’une manifestation culturelle…


Motivations pour participer à ce concours

Faire connaître mon travail, donner envie à d’autres de se lancer et surtout découvrir d’autres projets et rencontrer leurs auteurs.    


Niveau(x)

Ecole Primaire
Ecole Maternelle


Discipline(s)

Mathématiques


« Une mise en abyme des œuvres patrimoniales dans le générique de Desperate Housewives »

Auteur(s) : Sylvie Anahory
Nombre d'élèves concernés : 8
Nombre de personnes impliquées : 1

Etablissement :

Collège Saint Joseph - Gaillac
Collège Saint Joseph - 8 Boulevard Gambetta - 81 600 - Gaillac


Description

Cette expérience pédagogique a été menée dans le cadre de la mise en place de l’accompagnement éducatif (pratique artistique et culturelle) et de l’enseignement transdisciplinaire de l’histoire des arts. Y ont participé, de manière volontaire, des élèves de 6ème et de 5ème. Cette activité s’insère dans une séquence consacrée à la lecture des images ; on insiste d’abord sur la distinction entre image fixe et mobile, puis sur la compréhension des notions de plans et de cadrage. Les élèves ne savent pas qu’ils vont découvrir le générique d’une série télé qui détournent des images issues du patrimoine artistique. Nous commençons par étudier les œuvres, pour enfin visionner ce générique.


Objectifs de l'action

Il s’agissait de sensibiliser les élèves à la lecture de l’image, fixe puis mobile, afin de les amener à développer l’analyse pour mieux comprendre le support iconographique qui les sollicite tant ; puis de montrer combien les œuvres du patrimoine artistique peuvent nourrir aujourd’hui la création contemporaine à l’exemple du générique d’une série télévisuelle : Desperate Housewives. Enfin, l’activité permet d’aborder les fonctions de l’image : sociologique, historique ou esthétique.

Historique

Passionnée par l’histoire de l’art, j’utilise depuis longtemps la lecture de l’image pour déclencher chez les élèves la parole ou le texte. Même s’ils reconnaissent être sollicités par l’image, ils disent aussi que parfois ils ne les comprennent pas. Approfondir cette lecture, en observant les détails et en décrivant, c’est aiguiser le regard et apprendre à observer.


Descriptif des étapes

Dans un premier temps deux heures sont consacrées à :

- définir l’image et à différencier image fixe et mobile,

- distinguer les plans et cadrages d’une image,

- insister sur l’importance du cadrage.

Une seconde étape, la plus longue, est consacrée à l’analyse de plusieurs tableaux d’époques différentes, ils sont étudiés dans cet ordre là : celui de leur apparition dans le générique.

- Adam et Ève de Lucas Cranach l'Ancien,

- une lithographie du XIXème représentant la salle hypostyle du temple de Philae,

- le portrait de la reine Néfertari, - Les époux Arnolfini de Jan Van Eyck, - American Gothic de Grant Wood (1930),

- une pin-up des années 50 par Andy Warhol,

- une affiche de Dick Williams qui date de la seconde guerre mondiale,

 - la boîte de Campbell's Tomato Soup de Andy Warhol,

- Roy Lichtenstein, Crying Girl et Robert Dale, Romantic Couple et Couple Arguing.

A la demande des élèves, on s’arrête davantage sur Adam et Ève de Lucas Cranach l'Ancien qu’ils relient à la thématique des textes fondateurs étudiés en français en classe de 6ème et sur la lithographie représentant la salle hypostyle du temple de Philae qu’ils mettent en relation, cette fois, avec leur cours d’histoire. Personnellement, je choisis d’insister sur le tableau : Les époux Arnolfini de Jan Van Eyck car il est très riche et central dans le générique. Le choix de ces œuvres n’est pas le fait du hasard, elles sont toutes reprises dans le générique de la série Desperate Housewives. Ainsi nous retrouvons un lien entre image fixe et image mobile à partir d’œuvres reconnues dans le patrimoine artistique. Certains élèves évoquent une chronologie non respectée par rapport à l’ordre des images. Dans la dernière séance, je projette le générique de la série Desperate Housewives. Les élèves reconnaissent les œuvres analysées, certains remarquent même qu’elles apparaissent dans le même ordre.


Soutien et support(s)

Dans un premier temps, les reproductions sont d’abord montrées sur un support papier ; on peut les manipuler, les comparer en les plaçant côte à côte, y revenir. Je les présente ensuite en diaporama qui déroule l’ensemble des œuvres étudiées. Lors de la dernière séance, nous visionnons le générique. Les élèves reconnaissent les œuvres, mais aucun, ne connaît cette série. Ils apprécient le dynamisme de ce générique de 42 secondes qui raconte une histoire dans laquelle les femmes sortent du stéréotype qu’elles occupent dans les différents tableaux. La musique, l’humour, l’enchaînement et l’animation des images les captivent. Ils comprennent le passage de l’image fixe à l’image mobile, aidé par les différents supports : papier, diaporama, film.


Obstacles rencontrés et moyens pour les surmonter

Aucun.


Bilan de l'action : pour vous, pour les élèves, coût

Cette expérience très riche m’a confortée dans l’idée qu’il fallait initier les élèves à la lecture de l’image car celle-ci permet de mieux les appréhender et de les comprendre. Les enfants ont beaucoup collaboré à cette activité, proposant eux-mêmes d’autres analyses et interprétations de tableaux. Enfin l’ensemble de l’expérience a été publié dans un article de La revue de l’Ingénierie Educative, juin 2009, n°66.

http://www.sceren.fr/DOSSIERSIE/66/pdf/142336-18777-24393.pdf  


L’ensemble du projet a été mis en ligne sur le site du collège Saint Joseph à Gaillac, le 4 novembre 2008.

http://www.saint-joseph-gaillac.com/spip.php?rubrique115


Particulièrement collectivités, associations et mouvements impliqués dans le projet

Aucun.


Transposition du projet

Aucune réalisée, mais je souhaiterais travailler sur les techniques de morphing qui permettent de faire des fondus entre différents portraits. Voici le lien pour visionner Women in art :

http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=2022646177

 et le lien donnant les titres de tableaux utilisés par Eggman pour ce travail women in art: essai de dénomination des oeuvres


Motivations pour participer à ce concours

Participer à ce concours c’est échanger différentes pratiques, partager et également innover au contact des autres. L’enseignant travaille souvent seul, il partage avec ses élèves, mais n’a pas toujours le recul ni le retour sur ce qu’il entreprend. Pour moi, c’est aussi me remettre en question et me rendre compte que d’autres collègues recherchent, innovent et créent des outils ou des pratiques que je pourrais adapter à mes classes. C’est d’ailleurs pour cette raison que suis abonnée à weblettres depuis plusieurs années ; cette liste m’a vraiment permis d’ouvrir le champ disciplinaire ; il est bien connu qu’à plusieurs on a plus d’idées.    


Niveau(x)

Collège


Discipline(s)

Enseignements Artistiques


Fichier joint