Les 40 ressources pédagogiques de la semaine (du 17 au 24 septembre 2021) 

Pédagogie

Christian Laval et Francis Vergne : Pour une éducation démocratique

"Le temps est largement venu de passer des mobilisations défensives aux propositions offensives". Face à la crise scolaire mais aussi sociale, politique et écologique, Christian Laval et Francis Vergne dressent dans "Education démocratique" (La Découverte), le programme de ce que devra être l'école de demain. Une école où l'enseignement est conçu pour préparer l'égalité sociale et une gouvernance réellement démocratique tout en assurant la durabilité de la planète. L'ouvrage conduit une réflexion sur ce que devrait être l'égalité en éducation et les moyens pour l'assurer. Il définit ce que serait une culture commune pour une société démocratique. Et il dessine les grands traits d'une "pédagogie instituante". L'ouvrage est très précis et se présente comme un programme. Mais on y verra plutôt une vision large de l'école, de même nature que celle de Condorcet, avec des emprunts à Freinet, à Freire, à Gramsci. Pour les auteurs cela crise écologique va rendre cette école indispensable. Leur livre a déjà l'avantage de redonner de l'espoir à notre Ecole et notre société.

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Parlons école : Les réponses à vos questions

Voilà un livre que les candidats à la présidentielle devraient avoir sur leur table de chevet. En 30 questions, Pierre Merle présente de façon claire ce qui caractérise l'école française. Du salaire de professeurs aux performances de l'école en passant par ses inégalités, le lecteur met ses idées au clair sur l'école. La patte de Pierre Merle se retrouve sur certaines questions (Quelles sont les spécificités de l'école privée ? Les notes sont-elles fiables ? par exemple) et par l'intérêt portée aux inégalités dans le système éducatif. Pour le spécialiste c'est une bible à ranger à coté du RERS. Pour le citoyen, un ouvrage clair pour décrypter les enjeux de l'Ecole dans cette élection.

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Dominique Momiron : Pourquoi la question des AESH revient-elle chaque année dans l’actualité ?

Le manque d’AESH est devenu une question récurrente lors de chaque rentrée scolaire, et cela malgré la hausse continue de leurs effectifs depuis 2006. Parallèlement, compte tenu des effectifs et du système d’emploi et de rémunération adoptés, les AESH sont désormais un objet incontournable de revendication sociale dans le mouvement général, comme pour le mouvement de ce 23 septembre 2021, mais aussi à titre spécifique comme l’annonce l’appel à la journée nationale des AESH du 19 octobre. Comment peut-on expliquer que ce sujet soit encore et toujours en tension ?

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Bruno Devauchelle : Regarder le monde depuis sa fenêtre, ça s'apprend...

La multiplication des sources et des moyens d'accès à l''information est très impressionnante depuis vingt ans. Malheureusement notre temps et notre cerveau ne sont pas extensibles et aussi rapidement adaptables et nous ne pouvons tout voir, tout entendre, tout retenir. Ce vertige informationnel n'est pas sans conséquences pour notre regard sur le monde. Les jeunes qui découvrent le monde qui les entoure depuis leur petite enfance sont confrontés à cette "infobésité" et à la multiplicité des canaux d'accès à l'information. A la variété des moyens d'accès s'est ajoutée la rapidité de plus en plus grande des flux d'information. Les faits sont désormais immédiatement transmis dans le monde entier et chaque jour nous pouvons constater que, hormis dans des situations extrêmes, nous sommes "en direct", synchrone avec la situation présentée.

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Bruno Devauchelle : Les Tiers lieux, l'école, et le numérique

"C'est un des enseignements majeurs du développement des CDI et autres tiers lieux, dans et en dehors de l'établissement scolaire. On peut aussi développer des compétences sans être dans une "forme scolaire" stricte", rappelle Bruno Devauchelle. Il revient sur l'intérêt porté aux tiers-lieux dans la société et même dans l'Ecole. "Il faut reconnaître qu'il y a d'autres chemins pour apprendre, à condition que, contrairement à l'école, il n'y ait pas un tel balisage des savoirs qu'ils ne pourraient pas se développer sans elle" Mais "la notion de Tiers Lieu, si floue soit-elle, ne doit pas orienter le débat sur des espaces physiques à statut particulier, mais bien sur des démarches qui peuvent "permettre d'apprendre autrement".

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Valeurs des enseignants, bien être des élèves

On enseigne ce que l'on est. C'est un des enseignements tirés de l'étude menée par Clément Llena, Périne Isidore, Isabelle Joing, François Potdevin, Olivier Dieu et Alessandro Porrovecchio (université de Lille) publiée par la revue eJRIEPS n°4. Portant sur plus d'un millier d'élèves et une vingtaine de professeurs d'EPS, elle estime le niveau de bien être des élèves en le croisant avec les valeurs transmises dans le cour d'EPS. Le premier enseignement c'est que la majorité des élèves a une vision positive du cours d'EPS. Les facteurs explicatifs sont en premier lieu le professeur, ensuite l'établissement puis la classe, les trois à peu près à égalité. Si l'on s'intéresse à l'effet maitre, qui arrive en premier, celui ci est lié aux valeurs enseignées. "Les résultats montrent qu’en fonction du système de valeurs de l’enseignant le bien-être affectif de l’élève varie. Plus spécifiquement, les enseignants qui favorisent les valeurs de dépassement de soi et d’ouverture au changement dans le contexte général puis de dépassement de soi dans le contexte de l’EPS favorisent un plus haut niveau de bien-être affectif chez leurs élèves. De plus, les enseignants qui valorisent les valeurs de continuité en général ou en EPS favorisent un bas niveau de bien-être affectif chez les élèves". Et il y a quelque chose qui est perturbe le bien être des élèves c'est quand les valeurs enseignées ne sont pas en accord avec la pratique enseignante. "Les enseignants qui sont en discordance de valeurs, qui mettent en œuvre une hiérarchie de valeurs différentes de leurs priorités de valeurs dans leurs enseignements, amènent significativement un niveau plus bas de bien-être affectif pour leurs élèves". On enseigne finalement ce que l'on est...

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ZEP : La politique interdegrés et réseaux vue par l'OZP

"La liaison interdegrés, fondée essentiellement sur la liaison école-collège et plus précisément sur le passage CM2-6ème, est l’un des piliers de l’éducation prioritaire", écrit l'OZP dans un nouveau chapitre sur l'histoire pédagogique de l'éducation prioritaire. "Ce regroupement en réseau sur un territoire donné d’un établissement et des écoles environnantes a bien été l’élément précurseur (ou, dans la langue des ZEP, "préfigurateur") de cette continuité entre les degrés qui, accentuée depuis la création de cycles en 2013, est maintenant reconnue comme une des conditions essentielles de réussite pour tous les élèves."

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14 octobre : La Grande Lessive fête sa 30ème !

Le 14 octobre, la plus grande œuvre d’art participatif en France propose un nouveau rendez-vous autour du thème « Tous des oiseaux ? ». Sur des fils tendus dans l’espace, les participants de cette manifestation artistique sont invités à accrocher leurs réalisations (dessins, peintures, photographies, collages, etc.). Avec pour cadre le format universel A4, chacun va suspendre sa réalisation à la corde à linge installée par un collectif de quartier, une collectivité locale, un établissement scolaire, un musée ou centre d’art… afin de réenchanter notre quotidien. Le 14 octobre ces fils entre les hommes seront tendus à Erbil en Irak, à Katmandu au Népal, à Nairobi au Kenya, à Hollywood aux États-Unis, à Camberwell en Australie, à Montevideo en Uruguay, à Hong-Kong, à Erevan en Arménie, à Nour-Soultan au Kazakhstan, à Dubaï aux Émirats arabes unis, en Islande, de même qu’en Polynésie française, à la Réunion, en Martinique et dans plusieurs milliers de lieux en France et ailleurs, constituant une gigantesque oeuvre temporaire. La Grande Lessive n'est pas qu'une éphémère pratique artistique. C'est aussi l'occasion de tisser des liens dans une communauté éducative.

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Les plans de travail

" C’est la dynamique de l’Éducation : amener un élève à s’engager consciemment  dans un processus “expérientiel” d’autonomisation lui permettant simultanément d’acquérir des savoirs universels (propres à une discipline, exogène) et à développer et améliorer ses propres compétences (endogènes) d’analyse, de résolution, d’explications, d’argumentations pour être, à son tour, un passeur de savoirs “socialisés”." Martial Gavaland et Marie-Camille Fourcade expliquent pourquoi et comment se lancer dans des plans de travail ainsi que les conditions de réussite.

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Le MCLCM en colloque le 25 novembre

Sur le thème "la folie de l'évaluation", le Mouvement contre la constante macabre, fondé par André Antibi, organise un colloque à Paris le 25 novembre. JM Blanquer ouvrira la journée par une conférence. Philippe Meirieu, Simone Bonnafous, Philippe Joutard, Anne Marie Romulus, André Antibi traiteront de "la folie de l'évaluation". Des témoiganges sur l'évaluation seront apportés par J Moisan, N Sayac, J Fabre, B Jeauffroy, P Roederer, J Ottomani Croc et JC Ringard, responsable de la réforme du lycée. Des ateliers complètent la journée.

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La pédagogie différenciée, un projet politique

"La clé de voûte de tous ces dispositifs consiste bien – on ne le rappellera jamais assez – à transférer progressivement le pilotage de la différenciation au sujet lui-même. Quelle que soit, en effet, la bienveillance de l’éducateur, son attention à ne pas figer le sujet à un moment de son évolution, sa volonté de lui permettre de découvrir d’autres horizons et de se dépasser, la « pédagogie différenciée reste guettée par la manipulation classificatoire", écrit Philippe Meirieu, dans un texte sur la pédagogie différenciée. "C’est pourquoi, les questions de l’autoévaluation, de la métacognition et de l’autorégulation de ses apprentissages sont tout sauf des questions techniques. Ce sont des questions profondément éthiques et politiques, au coeur des finalités de l’école et du projet démocratique. La « pédagogie différenciée » n’est pas seulement un « projet scolaire », elle devient un « projet social », une dynamique éducative capable de briser les enfermements sans abolir les singularités, de transmettre les savoirs et d’émanciper les personnes, y compris au regard de sa propre pratique".

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L'AGSAS en colloque les 2 et 3 octobre

L'association des groupes de soutien au soutien (AGSAS) organise son colloque annuel à Paris les 2 et 3 octobre avec comme thème : l'éthique en actes. Au programme des conférences : Bruno Robbes sur l'autorité et l'éthique enseignante, Philippe Meirieu sur "évaluer ou accompagner", Mireille Cifali sur l'éthique des métiers de la relation et JP Durif-Varembont sur "l'embarras éthique". Et bien sur des ateliers.

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S'artmuser

Pour initier les écoliers et collégiens à l'art, le site S'artmuser multiplie les initiatives. On y trouve un calendrier qui propose une oeuvre par jour accompagnée de questions et d'explications. Le site invite à découvrir des expositions et pointe des dossiers pédagogiques.

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Une pétition pour une école gratuite

"Si, comme la loi nous y oblige, l'enseignement dispensé dans les écoles et les établissements publics est gratuit, pour autant, l'Ecole n'est pas gratuite : tous les parents sont quotidiennement confrontés aux frais scolaires que sont la cantine, les fournitures, le transport". Au lendemain du renvoi chez lui d'un enfant de 7 ans parce que sa mère n'avait pas payé la cantine, un mouvement pose autrement la question du coût de l'éducation en demandant une véritable gratuité pour l'Ecole. "La liste des dépenses indispensables aux apprentissages scolaires des enfants est longue, et elle s'allonge encore dès lors que nos enfants suivent des cursus dans le supérieur, quand il faut les aider à se loger, se nourrir… Pour vivre une scolarité pleine et entière, dans l'égalité promise par la République, nous demandons à ce que l'intégralité des dépenses liées à la scolarité de nos enfants soient prises en charge par l’État, et ce indépendamment des revenus des parents".

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Fournitures scolaires : Concilier les besoins des enseignants et des familles

"Les fournitures scolaires sont un coût caché de l’éducation, qui peuvent mettre en difficulté les familles les plus pauvres, au moment de la rentrée, mais aussi au cours de l’année. Proposer des aides à ce sujet peut permettre de réduire les inégalités d’accès à l’école pour les élèves issus des milieux les plus populaires", écrit Cécile de Vareilles dans une étude publiée par le Carep de Créteil. "Il apparaît important que les dispositifs mis en place puissent l’être en concertation avec les enseignants, pour qui les fournitures sont indirectement un outil de travail, mais aussi avec les parents, qui investissent souvent une part de l’accompagnement de la scolarité de leur enfant dans la démarche et l’achat du matériel scolaire. Alors, tous les acteurs engagés pour la réussite scolaire des élèves s’investiraient dans la même direction... Les fournitures scolaires ont une place particulière pour les enseignants, dans leur métier et dans leur identité professionnelle, du fait de l’importance qu’elles ont pour eux dans leur pratique quotidienne. Elles sont souvent associées aux méthodes et donc à la liberté pédagogiques, ce qui peut conduire à des crispations si la mise en place d’un dispositif d’aide aux familles se fait sans prise en compte de cet aspect : une discussion sur les enjeux pédagogiques et sur le matériel à inclure dans le dispositif semble ainsi nécessaire à la réussite d’un dispositif".

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Inverser le raisonnement sur les compétences numériques des jeunes

"Aujourd’hui un jeune commence la découverte du monde numérique par son doigt, des yeux et un écran tactile. Avant de comprendre ce qui se passe derrière l’écran, il va devoir passer sous les fourches caudines des concepteurs et de leurs interfaces, d’une part, et d’autre part, du monde de l’école et de son formalisme fondé sur le papier, le livre et sa gestion historique (5000 ans au moins, ça ne s’oublie pas)", écrit Bruno Devauchelle sur son blog. "L’enjeu éducatif à venir est dans la « convergence des luttes » : faciliter l’usage du numérique par des algorithmes et interfaces intelligents et permettre à chaque utilisateur de comprendre et de maîtriser ces objets matériels et logiciels qu’on met entre leurs mains. Ne fustigeons pas les compétences des jeunes, reconnaissons les insuffisances des dispositifs numérique, et amenons les uns et les autres à rechercher des manières pertinentes de gérer « l’environnement personnel techno-cognitif »."

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L'HEBDO PREMIER DEGRE

Magali André-Soulié  : La maîtresse est-elle un monstre ?, le livre pour faire un pas de côté

« L’enseignement est une rencontre, c’est aussi une histoire de dons. Donner, recevoir, donner à son tour, l’échange se réalise dans le sens de l’enrichissement de tous ».  « La maîtresse est-elle un monstre ? » invite à se questionner sur le métier de professeur des écoles. C’est un livre pour faire un pas de côté, mais c’est aussi, et surtout un livre, pour se déculpabiliser en prenant conscience que oui, l’enseignant a un rôle prépondérant mais qu’il ne peut pas tout, « que chacun doit prendre sa part » comme l’explique Magali André-Soulié, l’autrice. C’est un livre « pour devenir un peu moins monstre, pour prendre le temps d’écouter les élèves, pour les accompagner tout en conservant une certaine exigence liée à l’acquisition des savoirs ».  « La maîtresse est-elle un monstre ? » peut sembler être un récit autobiographique car Magali s’appuie sur son vécu de professeure des écoles en Seine-Maritime. Principalement l’expérience de ses dix dernières années d’enseignement. Elle raconte ses questionnements, ses inquiétudes mais pas que. En s’appuyant sur son expérience personnelle, elle donne des pistes bien pratiques aux jeunes, et aux moins jeunes, professeurs des écoles. C’est surtout la possibilité de réfléchir à sa pratique et de se saisir de nouvelles pistes.

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Les cocottes d'addition

On a tous aimé y jouer et il s'agit de vraies machines à mémoriser les tables. Le cartable des loulous propose de réaliser soi même ses cocottes d'additions et fournit le modèle.

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Maternelle : Des affiches pour la classe

La Maternelle de moustache propose de nombreux documents pour la rentrée. Par exemple des affichettes précisant les responsabilités dans la classe : compter les présents, ranger le matériel etc.

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Primaire : La Fsu veut des mesures pour l'EPS

"Le slogan ministériel « bouger 30 minutes » démontre un manque d’ambition. S’agirait-il que les enseignantes et enseignants allongent le temps des récréations ? … Il faudrait au contraire faciliter le bon déroulement des 3 heures d’EPS hebdomadaires inscrites dans les programmes. Mais cela supposerait d’en finir avec une politique éducative centrée sur quelques « fondamentaux » autour du lire/écrire/compter", écrivent le Snuipp Fsu et le Snesp Fsu dans un communiqué commun. Les deux syndicats font 20 propositions comme avoir des équipements dans les écoles, rétablir les conseillers pédagogiques EPS dans les circonscriptions; aménager les cours de récréation, donner les moyens d'assurer uen sortie scolaire par an, rendre effectif le droit aux vacances pour tous...

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L'HEBDO LETTRES

Charlotte Abaziou : A l’écoute de l’adolescence en 5ème

« Racontez au passé un évènement de votre histoire, vécu pendant l’adolescence ou ayant eu un impact sur votre adolescence » : au collège Louis Leprince-Ringuet à Genas, Charlotte Abaziou a amené ses 5èmes à créer collaborativement un podcast sur l’adolescence à la manière d’une émission radio documentaire. Au menu du projet : activités créatives, lectures, anthologies personnelles de citations, débat, écriture collaborative sur pad, mise en voix, enregistrement numérique … Est-il pertinent d’inviter les élèves à livrer à l’Ecole des choses personnelles en particulier à travers l’intimité de la voix ? Assurément, répondent Charlotte Abaziou et ses élèves : pour faire entendre les « voix des jeunes, dont les discours sont parfois étouffés », pour « oser leur faire confiance sur la qualité de leur écoute, sur leur respect vis-à-vis des expériences vécues par les autres. »

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Une Déclaration des droits universels à la poésie

« Toute personne a le droit d’être initiée à l’écriture poétique dans le cadre d’une pédagogie qui n’impose pas de modèles mais aide chacun à trouver sa voix poétique singulière » : voici un des 10 articles de la « Déclaration des droits universels à la poésie » que lance l’écrivain et enseignant Bernard Friot avec de nombreux partenaires comme ATD Quart monde ou Canopé. Initié dans le cadre du Junior Poetry Festival en Italie, présenté le 18 septembre depuis l’école de Saint-Angeau et la bibliothèque de Saint-Ciers en Charente, le projet veut « affirmer la capacité de chacun à exprimer et communiquer ses expériences, ses émotions, ses aspirations, son identité au moyen de la poésie. Il s’inscrit dans la conviction que la culture est créée par tous, qu’elle est un fait éminemment social, que les artistes n’en sont pas les uniques producteurs, mais les médiateurs au service de la communauté. » Espérons que l’Ecole le comprenne enfin : plutôt qu’un genre littéraire à sacraliser, plutôt qu’un objet d’étude, d’analyse et de dissection, plutôt qu’un travail de mémorisation, la poésie est bel et bien une relation aux mots, à l’existence, au monde, aux autres, à soi. En ce sens, tous les élèves doivent être autorisés à se grandir avec elle : le site dédié au projet offre à chacun.e la possibilité de le démontrer en partageant les actions réalisées en ce sens.

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Quand la classe de français devient agence d’investigations

Au collège Daniel Argote à Orthez, Marie Soulié a lancé en 5ème un nouveau projet de simulation globale : « Argote Investigations ». « J’ai eu l’idée, explique-t-elle, d’ouvrir un peu ma salle de classe et de profiter des communautés enseignantes sur les réseaux sociaux pour mettre en place un co-enseignement partiel. Les élèves (agents) dans chaque séquence (mission) devront répondre à une problématique et interrogeront régulièrement les collègues en leur posant des questions. Ils devront ensuite traiter leurs réponses, les analyser, les classer et en rendre compte dans un podcast mensuel.». Dossiers d’enquête à ouvrir : « Voyager : Pourquoi aller vers l'inconnu ? », « L'homme est-il maître de la nature ? », « Comment vivre en société ? », « Comment agir sur le monde ?, « Comment inventer des mondes ? ». Le résultat créatif et collaboratif de la 1ère investigation est à écouter : une émission réalisée en direct et simultanément par 5 ilots sur le thème des Grandes découvertes avec un interrogatoire de Christophe Colomb lui-même ! 

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Enseigner la littérature à l’ère numérique

Comment se transforme « l’enseignement de la littérature à l’ère numérique » ? C’est la question qu’éclaire une passionnante enquête de Magali Brunel. Un état des lieux permet d’interroger pratiques déclarées et effectives des enseignant.es. Deux expérimentations sont plus particulièrement décrites et analysées : la « greffe sur écran » qui amène les élèves à écrire directement sur le texte de l’écrivain ; une adaptation en contexte scolaire des pratiques de « fanfiction ». Conclusion : l’écriture sur écran favorise bel et bien l’émergence du sujet lecteur tout en développant chez l’élève la posture d’auteur, en particulier quand les activités créatives et subjectives se doublent d’activités réflexives et métalinguistiques. Et une invitation : passer de l’écriture sur écran à l’analyse de l’écrit d’écran, par exemple en faisant des littératures numériques un objet d’enseignement.

Magali Brunel, L’enseignement de la littérature à l’ère du numérique. Études empiriques au collège et au lycée, Presses Universitaires de Rennes, 2021, ISBN 978-2-7535-8035-0

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L'HEBDO SCIENCES

Claire Lommé : Modéliser en cycle 3...

" Une chose est sûre : en sixième, les élèves aiment toujours qu’on leur raconte des histoires". C'est le chemin pris par Claire Lommé pour faire modéliser des élèves de cycle 3 en géométrie. Au programme : découvrir les ombres. Récit...

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SVT : Les variants du Covid 19

Comment expliquer que des variants du Covid 19 deviennent majoritaires dans certaines régions ? Bruno Boucher propose une séquence de lycée qui faut travailler les élèves sur deux hypothèses  : dérive génétique ou sélection naturelle. Les élèves utilisent un logiciel de modélisation. "Cet exemple est toutefois intéressant d’un point de vue pédagogique sur cette notion si souvent mal comprise qu’est la sélection naturelle. En effet, contrairement au sempiternel exemple des phalènes, il ne s’agit pas ici d’une sélection par prédation mais plus directement d’un avantage reproductif, plus proche du cœur de la sélection naturelle. Pour une fois, on ne braque pas les projecteurs sur le fait de mieux survivre mais surtout d’avoir plus de descendants".

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Maths : L'égalité de Pythou

Ils sont une vingtaine à avoir participé à une sacrée série collaborative : démontrer le théorème de Pythagore. Chaque professeur est venu avec sa démonstration. Toutes sont différentes. Et ça permet de revoir des stars des maths sur le site des Dudu...

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Maths mentales

Des automatismes et calcul mental à données aléatoires sous forme de diaporamas, réponses en ligne, feuilles d'exercices, cartes flash, dominos, duels en ligne... avec des ceintures de calcul mental à imprimer. Les exercices sont paramétrables et il y en a des dizaines de l'école au lycée.

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L'HEBDO SCIENCES HUMAINES

Olivier Godard : La rentrée des cartes

C'est la 11ème rentrée des Concours carto qu'organise Olivier Godard. Et l passion est toujours là ! Professeur d'histoire-géographie à Gennes (Maine et Loire), Olivier Godard a créé un concours de cartographie local qui a pris maintenant une dimension nationale et même internationale. S'il est déjà trop tard pour s'inscrire à certains concours, trois sont encore ouverts et sont proposés de l'école au lycée et aussi aux adultes. L'amour de la carte c'est partout et tout le temps !

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Gwenaël Régnier : Quels usages des images satellitales en cours de géographie ?

Quelle place ont les images satellitales dans l'enseignement de la géographie aujourd'hui ? Enseignant au lycée Balata de Matoury, à quelques kilomètres de Kourou en Guyane, Gwenaël Régnier prépare une thèse sur les usages des images satellitales dans l'enseignement. Il met en ligne des séquences pédagogiques complètes pour le collège et le lycée.

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Histoire : Waterloo

Comment transformer un thème aussi traditionnel et désincarné que Waterloo en expérience éducative ? Sophie Picardat y réussit en invitant les élèves de 1ère technologique à travailler à un récit. Et comme ils n'aiment pas trop les travaux d'écriture, le récit est collaboratif  grâce à un outil numérique. "Les élèves ont à étudier des documents afin de repérer pour chaque protagoniste (Napoléon, Louis XVIII, la coalition européenne), ce que la bataille représente pour chacun d’entre eux, après avoir expliqué ce que chacun faisait au cours du premier semestre 1815. La réponse des élèves est attendue sous la forme d’une production rédigée (par groupe de trois) à l’aide de Framapad. Au départ, chaque élève rédige une partie du travail (un acteur par élève). Puis, dans un deuxième temps, ils sont invités à modifier la production écrite des camarades de leur groupe, afin d’améliorer et de préciser la production commune".

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Histoire - géo : Une programmation en 6ème

Sur le site de Toulouse, un exemple de programmation annuelle puis de progression par type de compétence. "Pour chaque compétence, le tableau fait apparaitre la (les) séquence(s) durant laquelle (lesquelles) la compétence est travaillée, puis revue (remédiation ; approfondissement ; autonomie croissante dans l’acquisition/la maîtrise), et in fine évaluée".

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90% des professeurs d'histoire-géo enseignent les sujets sensibles

C'est un des enseignements de la grande enquête lancée par le magazine L'Histoire auprès des professeurs d'histoire-géo cet été. Plus de 2700 professeurs ont répondu soit 7% du corps des professeurs d'histoire-géo ce qui donne à ce sondage un intéret certain. " Se dessine ici un portrait dominant : des professeurs d’histoire-géographie globalement satisfaits (84%), qui s’estiment libres de mener le programme à leur guise (65%), trouvent leurs élèves intéressés (43% d’élèves particulièrement intéressés), se considèrent comme les mieux placés pour former des citoyens (57%), pensent que l’histoire-géographie occupe une place particulière dans l’Éducation nationale (51%)", écrit Philippe Joutard. "Ils utilisent massivement les ressources en ligne pour leurs cours (85%). Chiffre enfin qui pourra en surprendre certains : ils sont 90% à n’avoir jamais renoncé à enseigner des « sujets sensibles »." Reculent devant ces sujets les débutants qui ne se sentent pas suffisamment armés. L'enquête fait remonter aussi l'opposition au ministre. " « J’aime mon métier de professeur mais je ne supporte plus le ministère, l’institution et son fonctionnement. Le manque de reconnaissance, le manque de soutien et les humiliations et insultes constantes des parents et de l’institution sont insupportables sur le long terme. »

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Les géographes expliquent l'actualité : Sous-marins et contrat du siècle

"Ces choix géostratégiques renseignent sur le bouleversement qu’induit l’essor et l’affirmation de la Chine comme nouvelle puissance mondiale, en particulier dans l’Indo-Pacifique ; sur le pilier méridional (réseau Échelon qui permet d’écouter les satellites de communication et qui regroupe les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni) que représente l’Australie dans le système étatsunien de contrôle du Pacifique et la puissance des liens tissés depuis la Seconde guerre mondiale entre les deux pays face au retrait britannique et, enfin, l’importance des forces sous-marines". Une mise en perspective de l'actualité par Laurent Carroué.

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SES : Voile et réussite scolaire

Corrélation ou causalité ? Renaud Chartoire analyse le récent livre d'Eric Maurin (Trois leçons sur l'école républicaine) dont une des thèses est que la législation sur le voile à l'école a bénéficié aux jeunes musulmanes. "Comme toujours, cette corrélation peut être expliquée par une variable cachée. Peut-on donc en déduire une causalité ?", interroge t-il. L'ouvrage montre aussi comment les économistes s'emparent de l'espace d'autres disciplines comme la sociologie.

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L'HEBDO LANGUES

Anglais : Le doublage vidéo pour travailler l'oral

"Afin d’entraîner les élèves à l’interaction orale et de travailler la fluidité langagière pour la réalisation de la tâche finale , le projet consiste à faire enregistrer aux élèves le doublage d’une vidéo dans laquelle un groupe d’adolescents se présente". Marie Fendt, au collège Maurienne de Saint-Jean de Maurienne (73), présente le projet et la réalisation des élèves. " Le recours aux tablettes numériques dans le cadre d'une activité de doublage s'est révélé efficace pour développer les compétences phonologiques des élèves. En effet, davantage de compétences sont mobilisées et entraînées dans le cadre de ce travail que lors d'une simple lecture d'un script ou d'une répétition en chorale".

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L'anglais en pro avec l'EmvolPro

"Ils sont 19 apprenants, ils viennent de différents établissements de notre académie. Ils sont tous néo-titulaires d’un baccalauréat professionnel ou d’un BTS et partagent une même envie : partir en Europe pour effectuer un stage de 6 mois en entreprise. Une année de césure pour s’enrichir au niveau professionnel, linguistique et personnel". L'académie de Poitiers présente le dispositif.

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Espagnol : Une grille pour concevoir une séquence

Le site académique de Versailles met en ligne une grille commentée pour construire une séquence de lycée "et en vérifier les contenus indispensables".

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EPS

Nathalie François : Veut-on tuer le sport scolaire ?

En cette journée du sport scolaire nous aurions pu parler des milliers de collègues partout en France qui quotidiennement se battent pour faire vivre un sport accessible à tous et pour tous. Mais cette année, s’il y a bien un sujet qu’il ne faut pas aborder c’est celui du sport scolaire et notamment du nouveau protocole qui vient couper l’élan des professeurs d'EPS ! Pour Nathalie François, secrétaire nationale du SNEP-FSU en charge du sport scolaires, le protocole sanitaire propre à l'UNSS pose problème.

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Par fjarraud , le vendredi 24 septembre 2021.

Commentaires

  • ahmedsayeed1982, le 30/09/2021 à 17:21
    des enseignements de la grande enquête lancée par le magazine L'Histoire auprès des professeurs d'histoire-  géo cet été. Plus de 2700 professeurs ont répondu soit 7% du corps des professeurs d'histoire-géo ce qui donne à ce sondage un intéret certain. " Se dessine ici un portrait dominant : des professeurs d’histoire-géographie globalement satisfaits (84%), qui s’estiment libres de mener le programme à leur guise (65%), trouvent leurs élèves intéressés (43% d’élèves particulièrement intéressés), se considèrent comme les mieux placés pour former des citoyens (57%), pensent que l’histoire-géographie occupe une place particulière dans l’Éducation nationale (51%)", écrit Philippe Joutard. "Ils utilisent massivement les ressources en ligne pour leurs cours (85%). Chiffre http://www-look-4.com/enfin qui pourra en surprendre certains : ils sont 90% à n’avoir jamais renoncé à enseigner des « sujets sensibles »." Reculent devant ces sujets les débutants qui ne se sentent pas suffisamment armés. L'enquête fait remonter aussi l'opposition au ministre. " « J’aime mon métier de professeur mais je ne supporte plus le ministère, l’institution et son fonctionnement. Le manque de reconnaissance, le manque de soutien et les humiliations et insultes constantes http://www.iu-bloomington.com/des parents et de l’institution sont insupportables sur le lon
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