C'est un des enseignements de la grande enquête lancée par le magazine L'Histoire auprès des professeurs d'histoire-géo cet été. Plus de 2700 professeurs ont répondu soit 7% du corps des professeurs d'histoire-géo ce qui donne à ce sondage un intéret certain. " Se dessine ici un portrait dominant : des professeurs d’histoire-géographie globalement satisfaits (84%), qui s’estiment libres de mener le programme à leur guise (65%), trouvent leurs élèves intéressés (43% d’élèves particulièrement intéressés), se considèrent comme les mieux placés pour former des citoyens (57%), pensent que l’histoire-géographie occupe une place particulière dans l’Éducation nationale (51%)", écrit Philippe Joutard. "Ils utilisent massivement les ressources en ligne pour leurs cours (85%). Chiffre enfin qui pourra en surprendre certains : ils sont 90% à n’avoir jamais renoncé à enseigner des « sujets sensibles »." Reculent devant ces sujets les débutants qui ne se sentent pas suffisamment armés. L'enquête fait remonter aussi l'opposition au ministre. " « J’aime mon métier de professeur mais je ne supporte plus le ministère, l’institution et son fonctionnement. Le manque de reconnaissance, le manque de soutien et les humiliations et insultes constantes des parents et de l’institution sont insupportables sur le long terme. »
L'enquête