L'actualité de la semaine (du 30 avril au 12 mai 2021) 

Politique ministérielle

 

Blanquer relance le Grenelle

Alors que se prépare le budget 2022, JM Blanquer reparle du Grenelle. Devant la Commission de l'éducation de l'Assemblée nationale, le 6 mai, le ministre de l'éducation nationale, a promis que "la réforme allait bien avoir lieu". Les résultats du Grenelle de l'éducation sont attendus. JM Blanquer avait promis de publier ses décisions en mars.

Lisez l'article...    

 

Professeurs : La hausse des heures supplémentaires augmente les inégalités

On le savait une récente étude de la Depp, la division des études du ministère, le confirme : l'appel à davantage d'heures supplémentaires dans le second degré se fait au détriment des enseignantes. Et les suppressions de postes dans les collèges et lycées généraux et technologiques ne sont pas compensées par les heures supplémentaires, contrairement aux déclarations ministérielles.

Lisez l'article...    

 

Les socialistes et l'après-Blanquer : Faut-il tout annuler ?

Quel projet pour l'Ecole et que faire de l'héritage de JM Blanquer ? A un an de la présidentielle, deux partis de gauche, le PS et Générations, le parti de Benoît Hamon, commencent à dévoiler leur projet éducatif.  Dans l'hypothèse d'un retour au pouvoir, la rupture avec le quinquennat Blanquer reste à penser tant les projets sous-estiment l'héritage.

Lisez l'article...    

 

Blanquer renforce la hiérarchie dans les établissements

Un projet d'arrêté présenté à un groupe de travail des personnels de direction le 7 mai réussit à unir les syndicats contre lui. Il donne le pouvoir aux chefs d'établissement de noter leurs adjoints avec d'importantes conséquences sur leur mobilité et leur rémunération. C'est là aussi une nouvelle conception de l'établissement qui s'installe.

Lisez l'article...    

 

L'intersyndicale éducation demande des moyens pour la rentrée

Dans une lettre envoyée aux parlementaires le 10 mai, l'intersyndicale éducation (Cgt, FO, Sgen Cfdt, Snalc, Sud, Unsa) demandent aux parlementaires des "un collectif budgétaire afin de corriger dès à présent le budget de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public, insuffisant pour répondre aux besoins, et de préparer la discussion budgétaire de 2022 dans une perspective d’investissement massif dans l’éducation".

Lisez l'article...    

 

Examens : L'APMEP reste opposée au grand oral

"L’année scolaire n’aura pas permis de préparer les élèves dans les conditions qui garantissent un passage des épreuves dans de bonnes conditions. Que ce soit à cause des écarts entre les différents protocoles sanitaires retenus d’un département à l’autre au sein d’une même académie ou bien encore d’une région académique à l’autre. Que ce soit à cause des différences de durée d’enseignements dont auront réellement pu bénéficier les élèves durant cette année scolaire si particulière", écrit l'association des professeurs de mathématiques (Apmep). "Dans l’intérêt de nos élèves, nous proposons de maintenir ces épreuves, mais en adaptant leur évaluation, et de ne compter que la meilleure des notes entre le contrôle continu et le résultat de l’examen". Mais sur le grand oral c'est un refus net : " Quant au grand oral, épreuve du bac pour laquelle il n’existe pas de contrôle continu, nous insistons pour l’annulation de cette épreuve cette année."

Lisez l'article...    

 

Bac : L'APPEP contre la numérisation des copies

"Les contraintes de la correction sur écran rendent en effet particulièrement difficiles et chronophages le feuilletage des copies, leur comparaison, leur éventuel reclassement en fonction des sujets ou des notes provisoirement attribuées. C’est tout un savoir-faire qui contribue à la bonne et juste évaluation des copies qui se trouve ainsi remis en question", écrit l'APPEP, association de professeurs de philosophie. L'Appep " demande donc que la correction numérique des copies soit optionnelle. Il exige que les copies puissent être téléchargées de manière à être corrigées hors-ligne".

Lisez l'article...    

 

Des professeurs entre colère et dégoût

"Monsieur le Ministre, Mesdames les Rectrices, Messieurs les Recteurs, Nous vous écrivons pour vous faire part de notre désarroi, de notre colère et de notre dégoût". Ils ne s'embarrassent pas de formules fleuries et respectueuses les professeurs du lycée Rabelais de Saint Brieuc. Ces 47 enseignants assument en signant de leur nom une lettre qui dénonce l'injustice faite aux candidats au bac et l'impréparation tout au long de la crise sanitaire.

Lisez l'article...    

 

La FCPE dénonce l'appel systématique à la police à Paris

Marquée par les interventions policières devant les lycées bloqués à Paris, la FCPE de Paris à interrogé le rectorat. " Le Rectorat, interpelé par la FCPE Paris confirme qu’il s’agit là d’une consigne académique émanant directement du Recteur de Paris, en accord avec le préfet de Police de Paris. Désormais, une instruction systématique est donc donnée de recourir aux forces de police pour faire cesser toute expression des lycéen·ne·s et des élèves qui souhaiteraient se mobiliser devant leurs établissements". Une instruction qui fait réagir la Fcpe. " Plutôt que d’engager un dialogue avec la jeunesse, en proie à une époque particulièrement angoissante et à des difficultés que n’ont pas connues leurs ainé·e·s, les plus hautes autorités choisissent donc l’exercice d’une violence qu’elles estiment légitime, y compris lorsqu’elle est exercée sur des mineur·e·s ou des professeur·e·s.". La FCPE demande l'arrêt de cette "politique d'intimidation". Pas sur que le recteur, ancien directeur de cabinet de JM Blanquer, l'entende.

Lisez l'article...    

 

Deux militants CGT poursuivis à Créteil

Selon la CGT, Lahcene Dehak, professeur au lycée J Brel de Choisy le Roi (94) et un de ses collègues sont convoqués le 17 mai au rectorat suite à une plainte de la proviseure. On lui reproche "des propos déplacés et offensants" envers la proviseure. Celle-ci avait tenté de s'opposer à une réunion du personnel le matin de l'hommage à S Paty. Pour la CGT Education, ces deux cas sont à rapprocher d'autres : à Melle et à Saint Denis d'autres enseignants font l'objet de poursuites. La CGT et le Snes Fsu appellent à se réunir le 17 à 16h45 devant le rectorat de Créteil.

Lisez l'article...    

 

Examens : Blanquer maintient les épreuves avec quelques aménagements

"J'entends les lycéens. Il sont vécu une année difficile. Les choses n'ont pas été complètement normales". Après avoir reçu les syndicats le 5 mai, JM Blanquer a communiqué sur France 2 ses décisions concernant les examens. Comme nous l'avions annoncé, le ministre maintient les épreuves finales des examens avec quelques aménagements qui parfois complexifient, parfois semblent décalés par rapport à l'épreuve. Enfin le ministre finalement cède devant le lobby du hors contrat qui bénéficiera du controle continu pour les épreuves de tronc commun.

Lisez l'article...    

 

Examens : Les décisions de JM Blanquer contestées par les enseignants

" La Conférence des associations de professeurs spécialistes dénonce l’absence de prise en compte de la situation sanitaire et des inégalités de préparation qu’elle a entraînées pour l’épreuve de Grand Oral. Nous restons convaincus de l’importance de l’oral dans la formation des lycéens, mais nous estimons que le maintien de cette nouvelle épreuve ne fera qu’accentuer les inégalités scolaires... Maintenir le Grand Oral reviendrait à faire reposer 10 % du baccalauréat sur une épreuve à laquelle les élèves n’auront absolument pas été préparés". La Conférence regroupe 13 associations professionnelles d'enseignants ( Apbg, Apden, Apemu, Aphg, Aplv, Apmep, Appep, Apses, Apsms, SLL, SLNL, Udppc, et Upbm).

Lisez l'article...    

 

Les décharges des directeurs légèrement améliorées

Une nouvelle grille de décharges, publiée au BO du 6 mai, s'applique à partir de la rentrée 2021. Elle améliore légèrement la grille existante surtout pour les petites écoles. Le régime des écoles maternelles et élémentaires sont identiques jusqu'à 13 classes et plus.

Lisez l'article...    

 

Ecriture inclusive : La circulaire est publiée

"Il y a un risque énorme avec le point médian pour la transmission du français". Annoncée par JM Blanquer le 2 mai, la circulaire interdisant l'écriture inclusive est publiée au BO du 6 mai. "Il convient de proscrire le recours à l'écriture dite « inclusive », qui utilise notamment le point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d'un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique", annonce une circulaire publiée au Bo du 6 mai.

Lisez l'article...    

 

Une ordonnance pour l'Outre mer

Publiée au Jo du 6 mai, une ordonnance adapte le Code de l'éducation pour les territoires d'outre-mer. Cela ocncerne Wallis et Futuna, Mayotte, devenue une académie, la Polynésie, la Nouvelle Calédonie. L'ordonnance clarifie la répartition des compétences entre l'Etat et les collectivités locales et tire les conséquences de la création des collectivités territoriales de Saint Barthélémy et Saint Martin.

Lisez l'article...    

 

Langues régionales : Blanquer aux manoeuvres

" Un recours au Conseil constitutionnel a été déposé par des membres de la majorité, que vous y avez vous-même incités", explique le député Paul Molac lors des questions au gouvernement le 4 mai. L aloi sur les langues régionales a été adoptée le 8 avril par le Parlement. "Car c’est bien un membre de votre cabinet qui a rédigé le recours", insiste Paul Molac. "L'influence que vous avez exercée auprès de ces parlementaires pose la question de la séparation des pouvoirs". Paul Molac demande au ministre si le gouvernement défendra devant le Conseil constitutionnel la loi votée par la majorité ou le recours des députés. "Il est normal en démocratie, dans notre République, de poser une question au Conseil constitutionnel... En tant que proposition de loi, votre texte n’a pu être examiné auparavant par le Conseil d’État ; s’il est validé par le Conseil constitutionnel, il en sortira renforcé", répond sans rire JM BLanquer. En fait il a juste rendu service...

Lisez l'article...    

 

Castex : "Le virus circule très peu dans les classes"

"Le virus circule très peu et le dispositif de surveillance est performant". Jean Castex, accompagné de JM Blanquer, s'est rendu le 3 mai au lycée professionnel Héré à Laxou près de Nancy. Alors qu'un mouvement touche une partie des lycées, le premier ministre assure que "cette rentrée s'est tout à fait correctement passée". Mais le premier ministre n'a pas parlé de la contestation sur les épreuves du bac et du BTS. Il était là pour rassurer sur le protocole sanitaire. Ses propos sont contestés.

Lisez l'article...    

 

Blanquer : Grand oral et écriture inclusive

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche le 2 mai, JM Blanquer fait deux annonces pédagogiques. Le grand oral "pourrait" être aménagé : "l'élève pourrait présenter un mot de son professeur pour signaler les parties du programme non vues". Si les syndicats demandent l'annulation du grand oral c'est parce qu'il évalue principalement une capacité d'expression et un comportement et non des connaissances. La proposition ministérielle ne répond pas au problème. Le ministre termine son entretien par l'annonce d'une circulaire pour interdire l'écriture inclusive.

Lisez l'article...    

 

Conventions ruralité et fermetures des écoles : Une analyse de l'AFAE

"La signature d’une convention à l’échelle départementale n’est pas la modalité unique permettant d’engager une évolution importante du maillage des écoles. Il apparait notamment que la signature de conventions locales peut aussi permettre des avancées significatives". Dans un long article, Eric Fardet , inspecteur général, sur le site de l'AFAE, démontre que la signature des conventions de ruralité n'est pas le seul mécanisme pour "restructurer le maillage scolaire". Des départements sans convention ont fermé encore davantage d'écoles. Le plus intéressant dans cette analyse est peut être de constater que la rationalité gestionnaire n'est plus interrogée et la démonstration que les conventions censées préserver l'école rurale sont là pour accélérer leur fermeture.

Lisez l'article...    

 

 

Politique sanitaire

Les autotests sont-ils au rendez-vous ?

Promis par JM Blanquer pour le 3 mai pour les enseignants et le 10 mai pour les élèvs, les autotests covid sont-ils vraiment là ? Selon le Snes Fsu , qui a fait un pointage dans des établissements, ce n'est pas le cas. "Après le raté des tests antigéniques, celui des autotests : très peu ont été livrés et quand c’est le cas, les AED, AESH, CPE, PsyEN sont souvent oubliés ! Les opérations massives de tests pour les élèves qui devaient commencer le 10 mai semblent de plus en plus illusoires", écrit le syndicat. " Problème de livraison, de conditionnement qui conduit à ne pas distribuer les lots arrivés…bon nombre de collègues n’ont toujours pas reçu leurs autotests le 7 mai au soir". Ce qui est certain c'est qu'il y a bien eu une rallonge budgétaire de 245 millions pour l'Education nationale, publiée au JO du 18 avril, qui, selon l'entourage de JM Blanquer correspond à des dépenses sanitaires. Ce qui est certain aussi c'est que les syndicats des personnels de direction ont dénoncé un protocole "irréalisable" pour la mise en place des autotests des élèves. Et qu'ils se plaignent d'un conditionnement inadapté. Enfin 60 millions de tests mettent du temps à arriver (de Chine) et à être distribués.

Lisez l'article...    

 

Le ministère autorise les sorties scolaires

" A compter du 19 mai les cinémas, musées et théâtres seront à nouveau en capacité d’accueillir du public. Les sorties scolaires dans ces lieux peuvent donc être à nouveau programmées à partir de cette date", annonce la Foire aux questions Covid 19 du ministère qui vient d'être mise à jour. " Le protocole sanitaire applicable dans les ERP lors des sorties scolaires est celui de l’établissement d’accueil. Néanmoins, si certaines dispositions du protocole de l’établissement d’accueil sont moins strictes que celles du protocole sanitaire de l’éducation nationale, alors ce sont les dispositions du protocole de l’éducation nationale qui s’appliquent. Ainsi, le port du masque sera requis pour tous les personnels ainsi que pour les élèves à compter du CP, dans les espaces clos et en extérieur. Pour les élèves de maternelle, la distanciation physique ne s’impose pas entre les élèves d’un même groupe, que ce soit dans les espaces clos ou dans les espaces extérieurs. Pour les élèves des écoles élémentaires ainsi que pour les collégiens et les lycéens, le principe est la distanciation physique d’au moins un mètre lorsqu’elle est matériellement possible, dans les espaces clos, entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre les élèves quand ils sont côte à côte ou face à face. La distanciation physique doit être maintenue, dans tous les cas, entre les élèves de groupes différents (classes, groupes de classes ou niveaux)."

Lisez l'article...    

 

Covid : 5 fois plus de classes fermées en une semaine

Selon le ministère on compte 4992 classes fermées pour la semaine du 7 mai. Un nombre à comparer avec la semaine de rentrée où 1118 classes étaient fermées. L'évolution est identique pour les élèves contaminés qui passent de 2067 à 9536. Alors que les taux d'incidence ont beaucoup baissé durant les vacances , plus d'une semaine après la réouverture des écoles celui des 0-9 ans repart à la hausse. Pour les 10-19 ans la baisse est en train de ralentir. Le 6 mai encore JM Blanquer disait que les enseignants sont moins contaminés que les autres catégories pour justifier le refus de les faire vacciner. Et il annonçait 3000 classes fermées aux députés... (graphique : source Géodes ministère de la santé)

Lisez l'article...    

 

Le Conseil scientifique Covid, l'école et la 4ème vague

Dans un avis rendu le 6 mai et publié le 7, il estime que "la réouverture apparait souhaitable" mais que " le niveau auquel se stabilisera la circulation virale au cours de la réouverture conditionnera l’évolution de l’épidémie dans les mois à venir". Le Conseil souligne le risque de reprise de l'épidémie avec le maintien des établissements scolaires ouverts.

Lisez l'article...    

 

Autotests : Les personnels de direction freinent

"Dans ces conditions, c’est NON", écrivent les trois principaux syndicats de personnels de direction à propos du déploiement des autotests. "La diffusion des premiers autotests se déroule de manière erratique selon des calendriers incertains avec des livraisons au fil de l’eau, inégales sur le territoire, et en général avec des contingents qui sont sans rapport avec les besoins potentiels. Les conditionnements que nous découvrons (des tests par blocs de 6 ou de 10) sont inadaptés... Tous ces éléments défavorables s’ajoutent aux difficultés déjà annoncées qui sont relatives aux personnels mobilisables, aux lieux ou espaces à réserver, ou aux organisations pratiques dans un cadre sanitaire sécurisé". Les 3 syndicats appellent docn leurs adhérents à "ne prendre aucun risque avec ces opérations en ne les réalisant que si toutes, et uniquement toutes, les conditions sont remplies au regard des préconisations sanitaires.. Nous revendiquons donc de laisser la possibilité aux équipes de direction d’adapter les modalités localement en fonction des contraintes de leurs EPLE".

Lisez l'article...    

 

Autotests : Le protocole ministériel jugé "irréalisable" par les personnels de direction

Dans une lettre envoyée le 29 avril aux personnels de direction, la secrétaire générale du ministère et le directeur de l'enseignement scolaire fixent les conditions dans lesquels les autotests seront utilisés dans les établissements. Une organisation tellement lourde que les 3 syndicats de personnels de direction montrent qu'elle est irréalisable. Ils donnent consigne à leurs adhérents d'exiger du personnel spécial du ministère , sinon d'envoyer les élèves s'autotester chez eux.

Lisez l'article...    

 

 

Métier enseignant

Second degré : La rentrée malgré tout

Il y a du plaisir à retrouver ses élèves. Mais cette rentrée des classes du second degré ne ressemble à aucune autre.  Les enseignants ont bien des poids sur les épaules. A commencer par l'allègement du protocole sanitaire décidé au tout dernier moment. A continuer avec des aménagements en "demi jauge" dans les lycées qui ne sont pas forcément en accord avec la situation sanitaire, et le plus souvent pas d'aménagement dans les collèges. Avec l'inconnue d'un mouvement lycéen en réaction à l'organisation du bac et du BTS. Et pour finir avec les formules ministérielles du dimanche 2 mai particulièrement provocantes...

Lisez l'article...    

 

L'apprentissage et la sélection

Patricia Kergoat (Certop) publie les résultats d'une étude sur la sélection en apprentissage. "Les  résultats  de  l’enquête présentée  dans  le  cadre  de  cette  communication conduisentà discuter  de  la  performance  de  l’apprentissage,  à  avancer  que  celle-ci s’enracine d’abord dans  sa sélectivité. Ce sont 30% des candidat.es qui ne parviennent pas à signer un contrat d’apprentissage auprès d’un employeur, condition sine  qua  non pour s’inscrire  en  CFA  et  décrocher  un  diplôme. Àrebours des représentations sociales, il est parfois plus difficile de trouver une place d’apprenti.e que d’entrer en seconde  générale. Loin d’accueillir les élèves dont l’école ne veut plus, l’apprentissage introduit un nouveau sas de sélection déplacé en amont même de l’entrée en formation. Comment caractériser une sélection qui,d’une part, s’effectue au carrefour de l’école et du marché du travail et qui, d’autre part, différencie et hiérarchise les «réprouvé.es» du système scolaire?", écrit-elle. "L’entrée en formation professionnelle est un puissant révélateur tant de la manière dont se constituent, s’entremêlent et se succèdent les inégalités sociales que de la façon dont se  combinent  les  rapports  sociaux  et se  fabrique  ladivision  sociale du  travail  dans  ses  différentes dimensions (classe, «race», sexe et génération).L’apprentissage n’est pas un bien public, au sens de bien  universel (Moreau,  2015), il est particulièrement sélectif. D’inspiration libérale, il représente une forme accomplie de ces politiques qui inscrivent les préoccupations de l’emploi au cœur du système éducatif, et c’est ce qui explique, pour partie, qu’il fasse encore mieux que le lycée professionnel  en matière de production des inégalités".

Lisez l'article...    

 

Affectation des stagiaires du second degré

" La présente note de service définit les règles et les procédures de nomination et d'affectation en qualité de fonctionnaire stagiaire des lauréats des concours de recrutement des professeurs agrégés, des professeurs certifiés, des professeurs d'éducation physique et sportive, des professeurs de lycée professionnel, des conseillers principaux d'éducation et des psychologues de l'éducation nationale.Elle vise à expliciter aux lauréats qui seront nommés fonctionnaires stagiaires au 1er septembre 2021, les conditions dans lesquelles leur affectation en académie est déterminée."

Lisez l'article...    

 

 

PISA

PISA : Le numérique contre la lecture ?

Les technologies digitales font-elles reculer les compétences en lecture ? Les résultats de Pisa ont déjà montré une relation négative entre le temps passé avec les outils numériques et les performances des élèves. Un nouveau volume de Pisa 2018 publié le 3 mai confirme mais approfondit la question à propos des performances en lecture. Si globalement le temps passé avec des outils numériques en classe est toujours corrélé négativement avec les compétences en lecture, cela n'est pas vrai dans tous les pays. Un bloc de pays sait tirer partie des outils du siècle numérique. Ce qui amène l'OCDE à faire des recommandations qui touchent notamment à l'EMI.

Lisez l'article...    

 

PISA : Regards croisés franco brésiliens

Et si on donnait la parole aux enseignants sur Pisa ? C'est ce pari qui est relaté dans le dernier numéro d'Education comparée, la revue de l'AFEC. Huit articles exploitent des entretiens réalisés avec des enseignants français et brésiliens sur l'évaluation en lecture du dernier Pisa 2018. Des analyses fort différentes que fon ces professeurs il ressort que si Pisa a peu d'influence dans les établissements et les pratiques, il influe grandement sur la mise en place des évaluations nationales et toute une conception du travail enseignant et de son encadrement par la superstructure éducative. En ce sens ce regard croisé est éclairant des enjeux à venir du métier enseignant.

Lisez l'article...    

 

 

 

 

 

Par fjarraud , le mercredi 12 mai 2021.

Commentaires

Vous devez être authentifié pour publier un commentaire.

Partenaires

Nos annonces