Examens : Les décisions de JM Blanquer contestées par les enseignants 

" La Conférence des associations de professeurs spécialistes dénonce l’absence de prise en compte de la situation sanitaire et des inégalités de préparation qu’elle a entraînées pour l’épreuve de Grand Oral. Nous restons convaincus de l’importance de l’oral dans la formation des lycéens, mais nous estimons que le maintien de cette nouvelle épreuve ne fera qu’accentuer les inégalités scolaires... Maintenir le Grand Oral reviendrait à faire reposer 10 % du baccalauréat sur une épreuve à laquelle les élèves n’auront absolument pas été préparés". La Conférence regroupe 13 associations professionnelles d'enseignants ( Apbg, Apden, Apemu, Aphg, Aplv, Apmep, Appep, Apses, Apsms, SLL, SLNL, Udppc, et Upbm).

 

Dans l'enseignement professionnel, le Snuep Fsu conteste fortement les décisions de JM Blanquer. " Le ministre décide de maintenir toutes les épreuves ponctuelles relatives aux enseignements généraux mais seules deux disciplines ayant obtenu les meilleures notes seront retenues. Ce qui signifie qu’en 2021, un·e bachelier professionnel·le peut obtenir son diplôme sans note en français et/ou en histoire géographie – car il est clairement question de neutralisation et non de prise en compte du contrôle continu pour les disciplines rejetées. Alors que des coefficients très différents sont attribués aux disciplines concernées et permettent un équilibre entre les disciplines professionnelles et générales, quelle valeur le ministre compte-t’il attribuer aux deux notes restantes ?", écrit le Snuep (en écriture inclusive !). " Le SNUEP-FSU dénonce la suppression sèche de disciplines pour certifier les diplômes professionnels. Si le ministre fait le choix de conserver uniquement deux notes, qu’il aille au bout de sa logique et qu’il décide de maintenir seulement 2 épreuves. D’autres modalités certificatives sont envisageables pour les disciplines rejetées. Il est intolérable de les faire disparaître comme annoncé à ce stade".

 

Le Se-Unsa trouve que la position ministérielle est " un entre-deux insatisfaisant, qui ne reconnaît pas pleinement les impacts de la crise sanitaire sur les apprentissages des élèves ni ne prend en compte les inquiétudes quant aux risques sanitaires que génère le brassage des candidats et des jurys dans les centres d’examen... Nous regrettons que les candidats au DNB soient écartés des annonces alors qu’ils ont eux aussi connu une scolarité perturbée depuis deux ans."

 

Conférence des associations

Snuep Fsu

Se Unsa

 

 

Par fjarraud , le vendredi 07 mai 2021.

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