L’article
« La laïcité c’est la liberté. Il ne faut pas l’oublier ». La remarque d’Emilie Trigo, secrétaire nationale de l’Unsa, retentit toujours. Alors que le texte du projet de loi va passer en commission, puis, début février, devant l’Assemblée, il apparait qu’il a surtout pour effet de coaliser populisme et extrémisme. Parmi les près de 2000 amendements déposés beaucoup relancent des guerres scolaires inutiles.
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La loi séparatisme, les syndicats et l’Ecole
« La laïcité c’est la liberté. Il ne faut pas l’oublier ». La remarque d’Emilie Trigo, secrétaire nationale de l’Unsa, résume assez bien la position des syndicats face à une loi séparatisme qui concerne par bien des points l’Ecole, touche à beaucoup de libertés et modifie plusieurs textes fondateurs de la République. Les députés LREM, parfois agacés, ont du entendre que la loi n’est pas nécessaire et « qu’elle pose plus de problèmes qu’elle n’en résout » (pour la Fsu). Des lignes rouges ont été fixées. Pas sûr que la majorité parlementaire ait entendu le message.
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Loi séparatisme : La majorité prise au piège
L’adoption le 3 février de l’article 1 de la loi séparatisme qui concerne le respect de la laïcité par les entreprises privées en charge d’une mission publique sonne comme un succès pour la majorité : 174 voix pour contre 1. Mais la majorité est prise au mot par l’opposition de droite et sa surenchère xénophobe. Si l’interdiction du voile pour les accompagnatrices scolaires ou à l’université n’est pas passée, la droite a réussi à imposer un serment d’allégeance pour certains fonctionnaires.
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Les députés créent le délit d’entrave à la fonction enseignante
Examinant en commission le projet de loi Séparatisme, les députés ont adopté les articles 1 à 6. Plusieurs amendements ont été retenus.
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L’interdiction de l’instruction en famille repoussée d’un an
C’est seulement à la rentrée 2022 que l’instruction en famille tombera sous le coup de la loi séparatisme. Etudiée en commission avant d’arriver devant l’Assemblée début février, la loi séparatisme a été plusieurs fois amendée. Son application est repoussée d’un an et un identifiant national sera appliqué à chaque enfant.
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Loi séparatisme : La question sociale finit par remonter
Intéressant débat devant la commission spéciale de l’Assemblée nationale chargé d’examiner le projet de loi séparatisme, devenu « projet de loi confortant le respect des principes de la République ». Si JM Blanquer s’en est pris assez violemment aux députés de l’opposition c’est que des critiques se font entendre d’un peu partout sur le texte. Le ministre a dû annoncer un amendement sur la généralisation d’un identifiant des enfants, une mesure qui pourrait avoir un impact social.
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Loi sur le séparatisme : l’association No Ghetto veut inscrire la mixité ethnique au collège
En finir avec les collèges ghettos où les élèves, très majoritairement issus des mêmes milieux, sont contraints à l’entre soi : la question, largement débattue durant le quinquennat précédent, avait quasiment disparu de l’actualité éducative sous Emmanuel Macron et son ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Créée en 2019 à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, l’association No Ghetto ! la fait aujourd’hui resurgir avec une idée qui risque de faire polémique. Pour ses animateurs, si l’on veut assurer une réelle mixité, il faut obliger les élus à faire bouger la carte scolaire en prenant en compte un critère de mixité sociale et aussi d’origine des élèves. Fazia Ouatah, la trésorière de l’association, par ailleurs élue LREM d’opposition à Vénissieux, a répondu aux questions du Café.
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Laïcité : Une affaire embarrassante pour JM Blanquer
« La laïcité est le plus essentiel des combats ». Alors que JM Blanquer fait de la laïcité son cheval de bataille en vue des régionales, l’affaire du collège Les Battières de Lyon rappelle la triste réalité du #pasdevague. Pris à partie par un parent d’élève début novembre, un professeur d’histoire-géographie du collège finit par demander sa mutation. Le rectorat affiche un soutien sans faille. Mais c’est l’enseignant qui change d’établissement et veut maintenant quitter son métier. Le rectorat promet de l’accompagner jusqu’à la sortie…
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