Retour de vacances : L'essentiel de l'actualité de l'éducation de vos vacances 

Premier degré

Exclusif : Premier degré : Une circulaire de rentrée bien normalisante

Selon un projet de circulaire de rentrée, que le Café pédagogique s'est procurée, les enseignants du premier degré ne vont manquer ni de nouveaux "guides orange" ni de "formations" à la clé. La circulaire entame la normalisation de l'école maternelle, avec notamment un enseignement explicite et quotidien du vocabulaire accompagné d'un guide ministériel. Enseignants et Atsems devront suivre des formations locales communes, rapprochant ainsi les deux catégories de personnels. Pour l'école élémentaire, la circulaire ne s'intéresse qu'aux lire - écrire -compter. Le reste n'apparait pas. La circulaire fixe à l'avance les formations que devront suivre les enseignants en lien avec de nouveaux guides ministériels sur l'enseignement de la grammaire , des maths et du lire écrire. Si cela ne suffit pas, ces guides "feront l'objet d'explicitations en direction des enseignants".  La circulaire se conclut par l'annonce de visites d'inspecteurs pour "observer" et "prendre la mesure des évolutions". Qu'on se le dise...

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Dédoublements : Un mauvais choix selon une étude

Et si E. Macron et JM. Blanquer avaient choisi la mauvaise voie ? Selon une étude publiée par le Journal of the European Economic Association (N° de décembre 2018), l'utilisation d'un second professeur ou d'un assistant, ce qu'on appelle en France un maitre +, a un impact très positif sur les résultats scolaires des enfants défavorisés. Cet effet a été évalué jusqu'à 30 mois après la fin du dispositif. Il est durable. Pour les auteurs, Simon Calmar Andersen et Helena Skyt Nielsen de l'Aarhus University, Louise Beuchert (VIVE) et Mette Kjærgaard Thomsen (université du sud Danemark), "l'utilisation  d'un maitre + est au moins aussi efficace que la réduction de la taille des classes. Or c'est une intervention beaucoup plus flexible capable de s'adresser à un seul groupe d'élèves pour des périodes limitées". Alors que le gouvernement a choisi de supprimer les maitres + pour assurer les CP et Ce1 dédoublés en éducation prioritaire, cette étude apporte des arguments solides pour interroger ce choix.

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Macron : 24 élèves par classe de la GS au CE1

Selon Challenges, le président de la République devrait annoncer deux mesures éducatives dans sa prochaine allocution. Le magazine cite deux extraits du discours présidentiel. « J’ai décidé que jusqu’à la fin du quinquennat, sauf demande des maires, il n’y aura plus aucune fermeture d’école, aucune fermeture d’hôpital sur notre sol... D’ici la fin du mandat partout sur le territoire, de la grande section de maternelle au CE1, les classes accueilleront au maximum 24 élèves ». Si E Macron prend ces décisions, elles affecteront lourdement le budget de l'éducation nationale. 

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Plafonnement des classes à 24 élèves : Le Snuipp demande à voir

La fuite dans la presse des annonces présidentielles fait réagir le Snuipp. Le moratoire sur les fermetures d'écoles et le plafonnement à 24 élèves dans toutes les classes de grande section, de CP et de CE1 sont pour le syndicat "une mesure globale indispensable si l'on veut s'attaquer réellement aux inégalités scolaires, une mesure propre à engager enfin une réelle priorité à l'école primaire qui reste aujourd'hui largement sous-investie". Cet accueil favorable s'accompagne d'une question. "Si cette annonce venait à être confirmée, il va donc falloir préciser le « comment ». Car aujourd'hui, c'est plutôt à une baisse du nombre de postes au concours de recrutement des PE qu'on assiste. Et le gouvernement évoque également la suppression de 120 000 emplois de fonctionnaires dans le cadre de sa réforme de la fonction publique, et donc de plusieurs dizaines de milliers chez les enseignants qui constituent les gros bataillons d'agents de l'Etat."  

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"Climat délétère" dans les écoles alsaciennes

" Les visites dans les classes de CP et CE1 de Rep+ continuent (trois depuis la rentrée) et les collègues sont nombreux à se sentir sous pression. Un inspecteur général visite les classes dédoublées de REP+ dans 24 départements. Son objectif est de vérifier la bonne application des directives nationales quitte à mettre en défaut le travail de la circonscription. L'enseignant se trouve dans une situation ubuesque où il n'est pas sollicité sur ses choix, ses outils, ses élèves, sa pratique, les difficultés qu'il rencontre... Tout au contraire, il lui est demandé combien de mots un élève doit savoir lire par minute en fin de CP, comment il a été informé des circulaires... Il n'est pas question de pédagogie mais d'obéissance et de mise en conformité des pratiques enseignantes tout en alimentant un conflit de loyauté entre le collègue et sa hiérarchie directe". Le Gfen 67 parle de "climat délétère" dans un courrier envoyé à ses membres.

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Loi Blanquer

 

Exclusif : Loi Blanquer : Les amendements à venir au Sénat

Suppression de l'article 6 quater (EPSF) mais aussi donner un pouvoir d'évaluation des enseignants au directeur d'école, voilà quelques uns des projets d'amendements qui seront proposés au Sénat lors de l'examen de la loi Blanquer le 13 mai et que le Café pédagogique s'est procuré. Présentés par le sénateur LR Jacques Grosperrin, ces amendements ont toutes les chances de passer dans une chambre haute où la droite l'emporte. Cela pose la question du devenir du texte par la suite.

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Loi Blanquer : Panique à bord ?

Alors que la loi n'arrivera devant le Sénat que dans un mois, le ministre et des députés de la majorité multiplient les interventions. Ils créent ainsi une cacophonie, se contredisant, voire promettant tout et n'importe quoi, à l'image des propos ministériels du 5 avril. La forte mobilisation des enseignants, qui étaient souvent des électeurs En Marche, l'impact de leurs actions auprès des parents, suscitent l'affolement.

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Blanquer au Sénat "dans un esprit d'ouverture"

"Votre serviteur se sent un peu seul". Jean-Michel Blanquer était invité à présenter sa loi "sur la confiance" par la Commission de l'éducation du Sénat le 9 avril. Il s'est déclaré ouvert aux amendements du Sénat sur son texte et a même annoncé vouloir "co construire" la loi avec les syndicats. Evoquant les EPSF il a redit qu'il faudrait l'accord des conseils d'école pour leur ouverture. La loi sera discuté au Sénat à partir du 13 mai.

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EPSF : Les propositions Unsa

Selon l'Unsa, " le ministre a enfin décidé de discuter réellement avec les organisations syndicales afin d’inscrire noir sur blanc des éléments modifiant le projet de loi". L'Unsa éducation, a porté "trois exigences sur les établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF). Il s'agit d'abord de leur création : "Qu’ils ne soient  créés qu’avec les avis favorables des conseils d’école et des conseils d’administration". Ensuite des directeurs : "Que le maintien des directeurs de chaque école intégrant le dispositif soit réellement inscrit dans le texte de loi alors qu’actuellement la formulation entraine leur disparition de fait. Qu’à la place du chef d’établissement adjoint issu du premier degré prévu par le projet de loi ce soit bien un enseignant du premier degré qui soit adjoint au chef d’établissement pour coordonner l’ensemble des classes du premier degré en s’inspirant des directeurs adjoints chargés de Segpa". Selon l'Unsa, "le ministère a semblé favorable à ces évolutions et doit revenir prochainement vers nous avec des propositions de formulations précises".

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Les maires ruraux demandent la suppression des EPSF

L'assemblée générale de l'association des maires ruraux (AMRF) a voté une motion demandant le retrait de l'article 6 quater de la loi Blanquer. Il s'agit de l'article concernant les établissements publics des savoirs fondamentaux. Les maires " demandent aux parlementaires - en particulier aux sénateurs qui vont étudier le texte dans les prochaines semaines – de supprimer l’article 6 quater dans le projet de loi dit de « l’école de la confiance »... Par cet article, introduit en catimini en Commission sans concertation avec les acteurs de l’éducation, le gouvernement et sa majorité montrent une volonté de poursuivre une politique tendant au détricotage territorial du maillage scolaire, s’éloignant d’un aménagement équilibré du territoire pourtant réclamé par un grand nombre de Français". Les maires ruraux " plaident pour un maillage scolaire équilibré du territoire qui conserve la proximité scolaire, avec pour chaque école un directeur d’école. Cette volonté est en phase avec les aspirations de nos concitoyens consignées dans les cahiers de doléances et de propositions, pour plus de considération et des services publics de proximité", écrit l'AMRF. L'association demande que " dans les territoires ruraux, le directeur d’école bénéficie - au minimum - d’une demi-journée tous les quinze jours (les mois d’école) consacrée spécifiquement au travail sur le Projet éducatif de territoire.".

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Violence scolaire : JM Blanquer recycle les mesures annoncées depuis l'automne

Annoncées pour décembre, puis repoussées de mois en mois, les mesures contre la violence scolaire vont être prises "dans  quelques jours", a promis JM Blanquer sur BFM le 5 avril. Une nouvelle fois, le ministre a annoncé des "sanctions pécuniaires" sur les familles dont un enfant est violent et des "structures pour les élèves exclus". Des mesures déjà annoncées le 26 octobre, qui empruntent directement chez les gouvernements précédents, sans répondre aux demandes du terrain...

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Les stylos rouges appellent au boycott des examens

"Nous sommes dans l'obligation d'appeler nos collègues à agir pour faire entendre nos demandes en boycottant les examens nationaux de toutes les façons possibles (grève des surveillances et des corrections, note maximale à toutes les copies)". Dans une lettre ouverte adressée au ministre , les Stylos rouges demande une revalorisation des métiers enseignants et "la reconnaissance de la qualité de notre travail". Deux syndicats envisagent aussi des actions sur les examens.

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Les stylos rouges reçus au ministère

Les stylos rouges ont été reçus le 4 avril durant plus de deux heures par le DRH du ministère, E. Geffray, annonce le mouvement des stylos rouges. " Nous nous sommes montrés très offensifs sur la hiérarchie (chefs d'établissements et inspecteurs mais aussi leurs supérieurs qui les couvrent trop souvent -DASEN) et n'avons retenu aucun propos à leur égard : arguments et exemples détaillés. Le DGRH a affirmé être au courant de ces abus (refus de remonter les faits de violence au Ministère, refus d'écouter les collègues, harcèlement) et agir à ce sujet", notent les stylos rouges. " Nous avons dénoncé les réformes successives du collège et des lycées, comme celle du Bac, comme autant de moyens de supprimer des postes... En ce qui concerne nos salaires et les moyens, aucune réponse n'a été apportée". Conclusion des stylos rouges : " Ce rendez-vous est donc décevant dans son résultat, comme nous nous y attendions mais constitue une première étape dans des négociations qui s'annoncent longues et combatives".

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Lycée

Pour le Snes, la réforme du lycée aggrave les inégalités d'orientation

Censée casser la hiérarchie des filières et libérer les ambitions des élèvs, la réforme Blanquer fait le contraire si l'on en croit une étude publiée par le Snes. Sans prétendre à la représentativité elle porte quand même sur 4000 lycéens d'une vingtaine de lycées de plusieurs académies. Selon l'étude, l'analyse des choix de spécialités (triplettes) demandées par les élèves montre que les filières se reconstituent en aggravant les inégalités sociales, de genre et territoriales.

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Les épreuves de controle continu du bac 2021 dévoilées par le ministère

Publiées de façon inattendue par Eduscol, les notes de service définissant les épreuves du controle continu au bac 2021 sont en ligne. Sauf exception elles durent deux heures. Les textes sont conformes aux projets publiés par le Snes. En maths série technologique, l'épreuve est composée d'un QCM et de 3 exercices. En enseignement scientifique, on annonce deux "exercices interdisciplinaires" sur un thème du programme. En histoire-géo, l'épreuve de série technologique bouge peu. En série générale, l'épreuve est ramenée à 2 heures et se compose d'une question problématisée et d'une analyse de document ou "production graphique" : croquis réalisé à  partir d'un texte sur fond de carte.  Les langues dérogent à la règle des 2 heures avec 2h30 en 1ère et 2h10 en terminale, l'objectif étant la vérification de la compréhension et de l'expression écrites et orales. Niveau de terminale : B2 en langue 1 et B1 pour la langue 2. Une autre note définit les épreuves de controle continu de toutes les spécialités. Ainsi en NSI c'est un QCM qui évaluera les candidats. En maths 4 exercices pour 2 heures. En SVT le temps est là aussi ramené à 2 h mais la nature des épreuves change peu.  En SES, l'épreuve comprend une exercice de traitement de l'information (questions sur statistiques ou traduction graphique) et un raisonnement sur dossier documentaire). Toutes ces notes sont mise en ligne sur Eduscol sans passage au B.O.

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« Nouveau » bac de français : Le désenchantement

Les modalités des épreuves anticipées de français au baccalauréat sont enfin officiellement parues. Elles sont conformes à ce que le Café pédagogique avait annoncé. Hélas ! Les formes de l’évaluation finale, aussi passéistes que les programmes eux-mêmes, risquent de cadenasser les pratiques écrites et orales. Ecriture d’invention, question sur le corpus, entretien ouvert, carnet de lecture … : disparait tout ce qu’il y avait de neuf, de souple ou de créatif. Commentaire, dissertation, contraction-essai, explication de texte linéaire, analyse grammaticale … : tout ce qu’il y a de plus traditionnel, normé ou scolaire vient désormais dicter la loi du français au lycée. Eclairages…

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Ministère et menaces

Echirolles : La vraie fausse fermeture d'une école "salafiste"

"Je viens de prendre la décision de fermer une école d'inspiration salafiste dans l'académie de Grenoble". Sur France Inter le 11 avril, JM Blanquer évoque ainsi le cas de l'école P Grenier d'Echirolles, dont le tribunal correctionnel de Grenoble a ordonné la fermeture en février dernier pour des manquements graves dans la formation des élèves. Mais, selon Le Dauphiné, le ministre s'est vanté d'une décision qu'il ne peut pas prendre. En effet l'école a fait appel de cette décision et la décision de justice est donc suspendue en attendant la décision du tribunal. "Contrairement à ce qu'il a dit, le ministre de l'éducation nationale n'a donc pas le pouvoir de faire fermer cet établissement", écrit le Dauphiné. Le rectorat a écrit aux parents pour les enjoindre d'inscrire leur enfant dans une autre école. Quelle que soit la validité juridique de ce courrier, la moitié des élèves a moins de 6 ans et n'est pas concernée.

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La popularité de JM Blanquer en net recul

Selon le baromètre des personnalités Ifop Paris Match, Jean Michel Blanquer obtient autant de mauvaise opinion que de bonne opinion. Avec seulement 29% de bonne opinion, JM Blanquer dégringole à la 27ème place sur les 50 personnalités. Il était à la 19ème en mars avec 38% de bonne opinion. L'image du ministre se droitise nettement. Le ministre est surtout apprécié des personnes âgées de plus de 65 ans (39% d'opinion positive) alors qu'elle se dégrade chez les jeunes adultes en âge d'être parents. Il ne recueille plus que 18% d'opinion positive à gauche contre 37% à droite. Dans le coeur des Français, JM Blanquer est maintenant situé entre M Le Pen et F Fillon.

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4 avril : Malgré les "bobards", ils sont encore dans la rue...

Ils étaient nombreux à battre le pavé ce jeudi 4 avril à l’appel de sept syndicats de l’éducation (SNUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action et Sud Éducation). Des enseignants en colère. Il faut dire que les propos du ministre sur l’antenne de France info, « en démocratie, il est important que le débat soit basé sur des informations justes. Et, sur ces sujets-là, on a assisté à un festival de bobards toute la semaine dernière », n’appellent pas à l’apaisement. Des enseignants qui manifestent leur inquiétude.  « Cette loi, on ne la comprend pas. Tout est flou. Et, concrètement, notre quotidien se détériore. Nous avons des classes de plus en plus chargées. 29 élèves en maternelle, est-ce bien raisonnable ? Peut-on réellement mener des séances de langage ? Soyons réalistes… » poursuivent Ophélie, Anne et Françoise, ses collègues d’une école maternelle de Chatillon (92). Des enseignants qui n’hésiteront pas à redescendre dans la rue si le ministre ne cède pas.

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Le Snes consulte sur le blocage du bac

" Ce n’est pas dans la tradition du SNES-FSU d’appeler à perturber les examens au risque de mettre en difficulté les collègues et les candidats. C’est pourquoi nous entendons recueillir les avis sur la question du baccalauréat et du DNB". Le Snes Fsu consulte les enseignants sur une éventuelle grève le premier jour du bac (17 juin) et du brevet (27 juin). Pour le syndicat, " nous voulons un système éducatif et un baccalauréat qui s’attache à l’égalité entre les territoires et les élèves ; or les réformes vont totalement à l’encontre de ces orientations. Le Ministre, par son refus de l’écoute des collègues est responsable de la situation".

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Cinq professeurs de Nîmes convoqués à nouveau par l'inspection générale

On se souvient de la descente, mi mars, de plusieurs inspecteurs généraux à Nîmes suite à l'annulation d'un bac blanc au lycée P Lamour en opposition à la réforme du lycée. Des enseignants du lycée avaient déjà été entendus par les inspecteurs généraux. Selon un communiqué de l'intersyndicale (Cgt, FO, Fsu, Snalc , Stylos rouges, Collectif AVS), une seconde convocation individuelle a été envoyée à 5 enseignants du lycée le 17 avril. L'intersyndicale dénonce "la poursuite d'une politique d'intimidation" alors que d'autres établissements de Nîmes ont aussi annulé leur bac blanc.

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Sud Education 93 dénonce des pressions sur des enseignants

" Plusieurs participant-e-s au stage de formation syndicale « Comment entrer en pédagogie antiraciste ? » organisé par SUD éducation 93 viennent de recevoir un courrier du directeur académique par intérim refusant leur congé pour formation syndicale", écrit Sud Education 93. Le syndicat estime que ces décisions sont en opposition avec le décret du 15 juin 1984 qui stipule que "à défaut de réponse expresse au plus tard le quinzième jour qui précède le début du stage ou de la session, le congé est réputé accordé ». (article 3)" et que "le bénéfice du congé ne peut être refusé que si les nécessités du fonctionnement du service s'y opposent. » (article 4)". Selon Sud Education, le courrier du Dasen "n’invoque pas les nécessités de service mais au contraire se livre à une analyse, par ailleurs contestable, du contenu du stage". Pour le syndicat, le Dasen " prétend imposer le contenu des formations  syndicales au mépris du droit". Sud Education rappelle que deux militants font l'objet de sanction déguisée au collège République de Bobigny. En mars 2019, le ministre avait condamné la tenue de ce stage antiraciste

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Education prioritaire

Marc Bablet : Education prioritaire : Sur la note de France Stratégie

Publiée le 11 avril, la nouvelle note de France Stratégie, un service du premier ministre, sur l'éducation prioritaire dans le premier degré sort au moment où le ministère doit faire connaitre ses choix pour l'éducation prioritaire. Ancien responsable de l'éducation prioritaire à la Dgesco, Marc Bablet analyse cette note. Il en extrait des éléments positifs : la note "reconnaît le travail fait en 2015 et plaide pour une carte encore améliorée". Mais il souligne aussi des inquiétudes. "En plaidant pour l’allocation progressive des moyens on risque de basculer vers un système où les priorités n’apparaissent plus assez nettement pour donner lieu à un pilotage fort. Or l’histoire montre qu’il n’est d’éducation vraiment prioritaire que  significativement pilotée aux différents niveaux", écrit-il. " Il ne faudrait pas par ailleurs que la centration du regard sur les écoles empêche de prendre en compte la dimension du réseau avec la continuité pédagogique sur l’ensemble de l’école obligatoire. Cette dimension du travail en réseau est particulièrement indispensable dans l’éducation prioritaire où les élèves ont besoin d’un suivi dans la durée".

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France Stratégie veut revoir la labellisation

"Le débat sur la juste labellisation des écoles doit être réouvert". Alors que le ministre de l'éducation nationale doit décider cette année de l'avenir de l'éducation prioritaire, France Stratégie, un service du premier ministre, propose de revoir les critères d'affectation des moyens pour le premier degré. Dans une nouvelle étude, France Stratégie, évoquant notamment le cas des écoles "orphelines",  estime qu'il faut revoir les critères d'affectation des moyens "pour mieux garantir que les écoles défavorisées bénéficient effectivement de moyens supplémentaires".  Une étude qui vient après un rapport de la Cour des comptes allant dans ce sens.

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Le cri d'alarme du maire de La Courneuve

" Depuis ces 10 dernières années, les inégalités territoriales se sont considérablement amplifiées et la situation est devenue critique pour ces millions de Français discriminés. Éducation, santé, emploi, logement, … il n’est plus tolérable que les inégalités de traitement demeurent entre les Français". Maire d'une commune les plus pauvres de France, où les enseignants luttent en ce moment pour le maintien de leurs moyens, Gilles Poux, maire de La Courneuve (93), publie un Atlas des inégalités qui montre la réalité de la commune et de l'Ecole vue du terrain. Un document qui alimente notamment le débat sur l'éducation prioritaire au moment où le ministère doit prendre des décisions.

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Occupation d'écoles au Petit Bard

" L'expérimentation mixité est un leurre!" Les parents du quartier du Petit Bard de Montpellier avaient su imposer un projet de mixité sociale au bénéfice de leurs enfants. "Pourtant aucunes des propositions et préconisations effectuées n'ont vu le jour, pire les engagements pris par la directrice de Cabinet Fanny Anor le 7 décembre 2018 au ministère de l'éducation nationale avec le collectif des parents du Petit Bard n'ont pas été respectés", écrit le collectif. "Lassé des belles paroles, des promesses et des engagements non tenus par le Ministère de l'éducation nationale et des perspectives de la Loi Blanquer qui ne répondent pas a la problématique des inégalités", le collectif des parents organise le 18 avril une manifestation. Le 16 avril, les parents ont occupé les écoles du Petit Bard.

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Violence scolaire : La Seine Saint-Denis demande des actes

"Annoncé à plusieurs reprises, reporté, et même retiré in extremis de l'ordre du jour du Conseil des Ministres, le "plan Blanquer" pour lutter contre les violences scolaires n'existe toujours pas", note le président du conseil départemental de Seine Saint-Denis, Stéphane Troussel. "Pourtant, face aux violences scolaires, il faut agir globalement et avec tou.tes les acteur.rices concerné.es : équipes éducatives des établissements scolaires, collectivités territoriales, associations, parents..." Pour lui, " les réponses qui consisteraient à supprimer des allocations familiales des parents des élèves violent.es n'auront aucune utilité à part contenter les vieilles obsessions de la droite", les auteurs de violence étant déjà souvent déscolarisés. " Il est urgent que les punitions et sanctions retrouvent leur utilité et soient dotées d'une réelle dimension éducative", estime S Troussel qui rappelle l'effort du département en ce sens. "le Département a initié, depuis quelques années, la mise en place du dispositif ACTE, pour Aide aux Collégien.nes Temporairement Exclu.es, dans 92 collèges, en lien avec l'Education Nationale, les communes et des associations. En 2018, 1931 élèves ont été accompagné.es par ce dispositif qui évite que les élèves exclu.es une première fois ne se retrouvent à la rue".

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Journée nationale OZP : Le programme en ligne

La journée nationale OZP du 18 mais s'ouvrira sur une présentation du bilan d’étape issu des premières réponses au questionnaire OZP. On notera les interventions d'experts : Paulo Cattani (université de Genève), Marc Demeuse (Université de Mons) , Marc Bablet. Les inscriptions sont ouvertes...

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Métier enseignant

La seconde heure supplémentaire obligatoire à la rentrée 2019

Les enseignants peuvent toujours défiler, le ministre avance. Le Journal officiel du 13 avril publie une des mesures décidées par JM Blanquer les plus critiquées : la création d'une seconde heure supplémentaire obligatoire pour les enseignants du second degré. Cette mesure permet -elle vraiment d'améliorer le pouvoir d'achat des enseignants ? POurquoi beaucoup d'enseignants lui sont-ils hostiles ?

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Concours PE : Chutes brutales dans les académies

Ce n'était pas passé inaperçu : publiée habituellement en février ou début mars, la répartition des postes mis aux concours du premier degré avait du retard. Et le Snuipp Fsu avait réagi à ce retard. A la veille de l'épreuve écrite, le Journal officiel du 5 avril a enfin fait connaitre le volume et la répartition des postes. C'est une très mauvaise nouvelle pour les candidats : dans la plupart des académies la chute est sévère. C'est même la moitié des postes qui s'évaporent dans 6 académies. Des choix politiques qui vont peser aussi sur la rentrée 2020.

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Concours de PE du privé : 300 postes supplémentaires

Les restrictions apportées aux postes de PE proposés dans l'enseignement public ne s'imposent pas au privé. Au contraire, le ministre a fait le choix d'augmenter leur nombre. Aux concours externe et 3ème concours du privé, 1110 postes sont proposés en 2019 contre 800 en 2018.

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Le ministère veut supprimer la liste d'aptitude des certifiés

Le ministère a présenté au Comité technique ministériel (CTM) du 10 avril un décret modifiant le statut des certifiés et celui des PEPS pour supprimer l'accès par liste d'aptitude. Une mesure rejetée unanimement par les syndicats qui marque la volonté du ministère de remettre en cause les statuts.

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Des formations pendant les congés ?

Selon le Se-Unsa, le ministère devrait publier un décret créant une allocation pour les enseignants suivant une formation sur le temps des vacances scolaires. Cette indemnité serait de 60 € pour une demi journée  et 120€ la journée.  Le Se-Unsa dénonce la volonté du ministère d'imposer des formations sur le temps des vacances.

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Les professeurs de BTS exclus du vivier 1 de la classe exceptionnelle

Le nouveau décret sur l'accès à la classe exceptionnelle l'élargit à de nouvelles catégories d'enseignants dont les professeurs en CPGE et les enseignants tuteurs. Mais il supprime l'accès aux enseignants des classes de BTS. Les années exercées en BTS ne sont plus comptabilisées pour atteindre les 8 années de mission particulière pour être éligible au vivier 1 de la classe exceptionnelle.

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Pollution de l'air : Le Se-Unsa saisit le CHSCT

" Les enfants sont les premières victimes de la pollution de l’air : asthme, infections respiratoires, altérations des fonctions pulmonaires… et les personnels ne sont pas en reste. Ces risques ne peuvent plus être ignorés. L’Unsa a demandé, lors de la première séance du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ministériel du 1er avril dernier, que la qualité de l’air dans les locaux d’enseignement soit inscrite dans les priorités des travaux de cette instance". Cette demande intervient après la publication du rapport de l'association Respire montrant l'importance de la pollution de l'air dans les locaux scolaires en Ile de France et de l'enquête de Libération sur l'amiante dans les établissements. Le Snuipp 75 a écrit au recteur , au préfet et à la maire de Paris à ce sujet.

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Une enseignante fait condamner l'Etat pour discrimination salariale

Une professeure en lettres en classe préparatoire au lycée Guist'hau de Nantes a obtenu devant le tribunal administratif de Nantes la condamnation de l'Etat pour discrimination salariale. En 2015 elle a dénoncé une répartition inégalitaire des heures supplémentaires annuelles et des oraux blancs , selon Presse Océan.

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Manuels numériques : Le Snes invite à résister en Ile de France

Contrainte par le coût du remplacement des manuels avec la réforme Blanquer, la région Ile de France, comme 4 autres régions, envisage le passage au manuel numérique. Les lycées ont jusqu'au 22 avril pour se prononcer soit pour des manuels numériques soit des manuels papier. Dans le cas du choix de manuels numériques elle fournira une tablette aux élèves de 2de mais pas à ceux de 1ère. Ce choix précipité pose aussi problème pour les réseaux des établissements et des questions pédagogiques. Le Snes de Versailles estime qu'il n'y a " aucune obligation au passage au numérique dès la prochaine rentrée. Le rythme des décisions pédagogiques n’est pas celui des décisions politiques. Il n’y aucune urgence à prendre cette décision !"

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Mouvement : Des enseignants réclament leurs points dans le Val d'Oise

Alors que le mouvement est déjà perturbé par des pannes informatiques à répétition, une autre affaire mobilise dans le Val d'Oise. Selon le Snuipp 95, une nouvelle circulaire mouvement revient sur de nombreux avantages des enseignants. " De nombreuses avancées gagnées par le SNUipp - FSU 95 depuis des années seront perdues", annonce le Snuipp 95. Le syndicat cite "les points d’intérim de direction tout bonnement SUPPRIMES ! ; la bonification de 5 points pour exercice continu en REP/REP+ sur la même école; la bonification de 10 points pour exercice en REP/REP+ est SUPPRIMEE en cas d’exercice à Titre Provisoire; la suppression des points REP pour les Zil de Garges et de Sarcelles Sud". D'autre part "les périodes de Congé Formation entraînent la perte pure et simple de la bonification REP/REP+; les entrants dans notre département ne peuvent plus faire valoir l’exercice en REP/REP+ dans leur département d’origine". Une dernière mesure concerne les Rased.

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Exclusion confirmée pour des photos d'enseignant volées

Peut-on diffuser sur les réseaux sociaux des photographies d'un professeur ? Le tribunal administratif de Châlons vient de trancher un cas mémorable rappelle la lettre d'information juridique du ministère. Un lycéen avait photographié sa professeure de maths et posté les photos avec des commentaires  peu flatteurs. Il avait été exclu de l'établissement et avait attaqué cette décision devant le tribunal administratif. Le tribunal a jugé que les échanges sur Messenger ne relevaient pas du secret des correspondances privées et " qu’en diffusant dans un groupe de dialogue électronique deux photographies de sa professeure de mathématiques prises à son insu en classe et en créant dans ce même groupe de dialogue un « sondage » destiné à évaluer les enseignements de ce professeur, l’élève l’avait mise en cause dans sa personne et exposée à des commentaires, appréciations ou manipulations électroniques dépréciatives, et avait en outre porté atteinte à l’autorité attachée à la qualité de professeur de l’enseignement secondaire, à l’institution qu’incarne un professeur et à la considération due par les élèves à leur enseignant". Par conséquent le tribunal a jugé que la sanction d'exclusion définitive n'est pas disproportionnée et l'a validée.

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Etablissements à l'étranger : Révision de l'indemnité spécifique

Le JO du 17 avril publie un nouveau tableau fixant par pays le montant de l'indemnité spécifique servie aux enseignants résidents des établissements d'enseignement français à l'étranger.

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Fonction publique : Retour aux arrangements selon M Lebranchu

Dans Pour, la revue de la Fsu, Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la réforme de l'Etat, revient sur la loi de transformation de la Fonction publique. "Les organisations syndicales ont repoussé à l’unanimité un texte qui parle d’améliorer le « dialogue social ». En fait il s’agit d’affaiblir le rôle des syndicats sous couvert de simplification. Recrutement assumé de contractuels pour des postes de direction, contrats de missions qui curieusement peuvent durer le temps d’un mandat d’élu, rupture conventionnelle… le fondement de la fonction publique est touché par une atteinte au contrôle de l’égalité devant l’embauche et au principe du concours garant de l’anonymat des candidats donc de cette égalité d’accès", estime l'ancienne ministre. "La motivation réelle est le retour des arrangements... Il n’y a aucune raison objective de légiférer encore et sans évaluation de la dernière loi, sans un vrai travail sur les missions sauf à permettre de supprimer des postes plus facilement. Les libéraux ont toujours le même objectif : confier les services à des prestataires pour offrir des marchés à des groupes qui n’attendent que cela même si ce n’est jamais moins cher sur la durée".

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Professionnel

Le lycée professionnel voie de relégation ou seconde chance ?

"Il est commun de lire ou d’entendre que les lycées professionnels sont une filière de relégation choisie par défaut... Mais il est tout aussi commun d’entendre des acteurs du système éducatif défendre la fonction réparatrice des lycées professionnels". Dans une Note publiée par la FCPE, première association de parents d'élèves, Vincent Troger reprend l'idée, déjà exprimée dans " Le baccalauréat professionnel : impasse ou nouvelle chance ?" en 2016, d'un enseignement professionnel voie de réussite.  Explicitant ce point de vue, il en arrive à la réforme imposée par JM Blanquer qu'il crédite "d'aller dans le bon sens" tout en doutant que sa réforme "modifie la place mineure qu'occupe l'enseignement professionnel dans notre système éducative".

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Que sait on du tutorat en bac professionnel ?

Le Céreq consacre un nouveau numéro de sa revue Bref au tutorat en bac professionnel. " Le tutorat en baccalauréat professionnel préparé sous statut scolaire consiste à accueillir et à encadrer un jeune dans une entreprise ou un autre type d’organisation pour une période de formation en milieu professionnel (PFMP)", rappelle ce numéro. Selon une étude de Jean-Paul Cadet, Valérie Gosseaume et Samira Mahlaoui, ce tutorat rencontre bien des difficultés. " Les tuteurs et les enseignants ont en principe à s’accorder en amont, lors de l’élaboration des conventions de PFMP, sur les tâches à confier aux jeunes pour leur permettre d’acquérir et de valider des compétences liées au référentiel de diplôme. Mais souvent cette codétermination des tâches est encore à préciser et à finaliser en cours de PFMP, faute de temps mais aussi en raison de la difficulté de la prévoir en totalité en amont. De plus, confrontés à une pénurie d’offres de PFMP, les enseignants peuvent avoir tendance à être d’abord moins exigeants envers les professionnels qu’ils sollicitent lors de la recherche des structures d’accueil, afin de garantir à leurs élèves un accès à des PFMP", écrivent-ils. Le problème du temps revient d'ailleurs constamment aussi bien coté enseignants que entreprises. Pour le Céreq, "les acteurs doivent pouvoir bénéficier des marges de manoeuvre nécessaires pour agir, le facteur temps étant un élément primordial. Le constat d’une forte inégalité de qualité interroge aussi la capacité à mieux penser et réguler en amont le tutorat".

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L'insertion des lycéens professionnels

"En février 2018, sept mois après la fi n de leurs études professionnelles en lycée, près de 51 % des lycéens sortant de niveau CAP au BTS ont un emploi. Cela représente une hausse de 2 points par rapport à 2017 et de 5 points par rapport à 2016. Quel que soit le niveau de formation, obtenir le diplôme demeure déterminant dans l’insertion des jeunes : les diplômés ont un taux d’emploi de 53 % contre 40 % pour ceux qui n’ont pas obtenu le diplôme préparé", écrit la Depp dans une nouvelle Note. " Plus le niveau de formation est élevé, plus les chances d’obtenir un emploi rapidement sont importantes. En 2018, le taux d’emploi des jeunes est de 32 % à la sortie d’un CAP, 48 % pour les sortants d’un baccalauréat

professionnel et 66 % à l’issue d’un BTS". La détention d'un permis de conduire et surtout la  formation suivie jouent un rôle déterminant. " Pour un sortant de niveau baccalauréat professionnel, les formations de « l’hôtellerie-restauration-tourisme » offrent, comme les « transports manutention, magasinage » de bons débouchés (autour de 60 %). Les meilleurs taux sont atteints par les sortants de BTS « mécanique et structures métalliques », « génie civil-construction-bois » et « coiffure-esthétique » avec plus de 70 % d’emploi".

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Professionnel : Les programmes au BO

Un BO spécial du 11 avril publie les programmes de l'enseignement professionnel, CAP et bac pro. Ces programmes ont été écrits en un temps record pour application à la rentrée 2019.

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Les horaires des classes prépa métiers publiés

Un arrêté publié au JO du 18 avril fixe les horaires des nouvelles classes prépa métiers ouvertes en 3ème. "Cette classe a pour objectif de leur (les élèves) faire découvrir un ensemble d'environnements professionnels et de les accompagner dans la poursuite de l'élaboration de leur projet d'orientation, en particulier vers la voie professionnelle sous statut scolaire ou par l'apprentissage".

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La formation professionnelle des jeunes menacée selon la FSU

Pour la Fsu , le gouvernement remet en question la spécificité de la formation professionnelle des jeunes en faisant sauter les différences avec celle des adultes. " La Loi "Pour la liberté de choisir son avenir professionnel" aura de graves conséquences sur les diplômes de l’Education nationale et sur la formation de tous les jeunes engagés dans cette voie", écrit la FSU. "En effet, France Compétence pourra dorénavant imposer ses orientations aux ministères certificateurs qui se verront contraints de les mettre en œuvre sous peine que les diplômes soient « dés-enregistrés » au prétexte de « Rationaliser les certifications ». Par ailleurs, la loi prévoit que le poids des branches professionnelles soit renforcé dans les CPC (Commissions Professionnelles Consultatives). Or, le décret interministériel et les arrêtés qui en découlent conduisent purement et simplement à en exclure les organisations syndicales qui représentent les enseignant-e-s ! Le gouvernement veut imposer des passerelles entre CQP (Certificats Qualification Professionnelle), titres et diplômes. Or, la FSU met en garde car ces trois qualifications ne poursuivent pas les mêmes finalités et ne s’adressent pas aux mêmes publics. Pour la FSU, le risque est grand de voir les enseignements généraux se diluer dans les diplômes divisés en blocs de compétences professionnelles qui aujourd’hui structurent les diplômes. Il s’agirait de certifier des disciplines générales sans qu’elles ne bénéficient d’une évaluation spécifique. L’objectif du gouvernement est, à terme, de faire disparaître la frontière entre formation initiale professionnelle et formation professionnelle continue. Si tel était le cas, c’est le concept même de la formation professionnelle initiale des jeunes qui disparaîtrait".

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Numérique

Bruno Devauchelle : Accès à Internet, il est trop tard...

xDerrière les plaintes contre les réseaux qui "rament" se cachent de vraies évolutions techniques, économiques et finalement sociales. Quand l'accès permanent au réseau devient nécessaire de nouvelles inégalités apparaissent. Surtout "cette dépendance a des conséquences multiples dont la principale est l'impossibilité pour la personne, le sujet, de maîtriser la totalité de son "espace informationnel", rappelle Bruno Devauchelle. Un problème que les enseignants vont devoir affronter.

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Comment analyser le numérique en contexte scolaire ?

Plusieurs études parues récemment ou à paraître prochainement, sur le numérique éducatif méritent qu'on s'interroge au moment où le ministre semble "délaisser" la question du numérique éducatif. En premier lieu, l'enquête "Evaluent", du ministère de l'éducation, qui étudie les usages des ENT dans le quotidien des établissements scolaire.  Ensuite l'enquête "eCarto", de la Caisse des Dépôts et Consignation qui se présente comme "l’observatoire des territoires numériques éducatifs". A ces enquêtes s'ajoute celle appelée ETIC (qui est aussi utilisée par eCarto) sur les équipements des établissements. Et enfin l'enquête "Profetic" qui tente de cerner les pratiques numériques des enseignants et dont on attend la publication 2018 (la dernière remonte à 2016)

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Bruno Devauchelle : Vous avez dit EMI ?

"Se former à l'EMI, est d'abord un impératif pour tous les enseignants. Encore faut-il qu'on sorte des sempiternelles journées ou stages pour que l'on passe à des mises en action concrètes." Bruno Devauchelle réfléchit au message et au média et invite les enseignants à s'investir dans l'EMI.

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Bruno Devauchelle : Protéger, limiter, contrôler

L'un des principaux soucis de l'enseignant est celui de "tenir sa classe", "faire face" aux situations parfois difficiles dans la relation aux élèves. Le développement des moyens numériques dans les classes enrichit la variété des possibilités de troubles au quotidien. Il suffit de regarder une classe et les comportements des élèves, avec ou sans informatique, pour comprendre combien l'équilibre est fragile. C'est pourquoi nombre d'enseignants souhaitent que les déploiements du numérique soit effectués en prenant en compte cette crainte et que les solutions techniques apportent une réponse, au moins partielle en permettant de sécuriser, de contrôler de filtrer les utilisations des élèves. Outre les offres techniques, il y a la question des ambitions et des choix éducatifs que l'on peut faire individuellement ou collectivement dans un établissement. Nous allons voir dans la suite de cet écrit que plusieurs situations observées répondent à des contraintes, des choix dont les fondements méritent discussion.

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Par fjarraud , le vendredi 19 avril 2019.

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