Le département de Mayotte a été frappé samedi 15 décembre par le cyclone Chido d’une extrême violence. Le nombre de victimes n’est pas encore connu mais le bilan humain et matériel sera terrible dans ce département qui est le plus pauvre de France. Tous les secteurs du service public sont touchés, aux désastres humains et matériels s’ajoutent les pénuries. Le ministère de l’Intérieur et Préfet ont déclaré s’attendre à un bilan humain dramatique de « certainement plusieurs centaines (de morts) » à « quelques milliers ». Les syndicats ont exprimé leur solidarité avec les Mahorais et Mahoraises.
L’UNSA exprime sa solidarité dans un communiqué de presse lundi 16 décembre 2025 : « Dans cette situation où l’urgence vitale des habitants est engagée, aucune polémique n’est entendable. L’UNSA éducation demande au gouvernement de prendre toutes les mesures d’urgence et de protection nécessaires, en particulier pour rétablir le service public et ses infrastructures. Un plan de reconstruction ambitieux devra être mis en œuvre, notamment pour l’habitat et les infrastructures publiques ».
La CFDT appelle également l’État et les collectivités à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour aider la population et assurer sa sécurité, elle « salue toutes celles et ceux qui sont mobilisés pour secourir, protéger et soutenir les populations : les agents des services publics ainsi que les salariés du secteur privé, présents sur le terrain pour intervenir sur les réseaux (électricité, eau, communication) ».
Pour le SNPES-PJJ/FSU « il devient urgent que cette action s’inscrive dans la durée pour que plus jamais la population de Mayotte ne soit exposée à un évènement climatique d’une telle ampleur, avec si peu de moyens ».
IDFO dénonce « l’état d’impréparation dans lequel l’État les avaient laissés, alors qu’il était demandé de transformer les établissements scolaires en centres d’hébergement pour abriter la population ». Dans un communiqué, il rappelle que « présent à Mayotte dans le cadre d’un déplacement fédéral, il y a un mois, en novembre 2024, IDFO a pu constater le niveau de désarroi et de colère des collègues confrontés à une situation de crise permanente et à l’insuffisance de réponses de l’État, tandis qu’ils s’efforcent de remplir leurs missions au mieux dans des conditions chaotiques ».