« L’UNSA Éducation est opposée au plan Choc des savoirs et à toutes les mesures qu’il contient : elle l’a clairement exprimé et continue de le faire. Elle refuse la conception d’une École à deux vitesses sous- tendue par ce plan », écrit Morgane Verviers, nouvelle secrétaire générale de l’Unsa éducation, dans une lettre adressée à Nicole Belloubet. « L’organisation des enseignements en groupes restreints revêt un intérêt pédagogique incontestable, à condition qu’elle ne soit pas enfermée dans un cadre ôtant toute souplesse de mise en œuvre et à condition d’avoir les moyens suffisants pour projeter une organisation viable ».
À cette fin, le syndicat demande : une levée des contraintes d’organisation en rendant leur « autonomie d’organisation aux établissements comme le prévoit le cadre légal », des moyens suffisants avec « une dotation supplémentaire en postes partout où la mise en place des groupes sera impossible ou compromise » (nombre d’enseignant·es, des formations à l’enseignement en groupe de besoins, des outils pédagogiques…) et d’appliquer les mêmes règles pour le public et le privé.