Dans l’article « Je comprends mais je sais pas le dire. Le cas des élèves allophones » publié sur le site de l’APMEP – Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public, des pistes sont donnés aux enseignants et enseignantes pour adapter leur enseignement à l’accueil des élèves allophones.
Catherine Mendonça Dias, Karine Millon-Fauré et Fiona Smythe – les autrices – rappellent que « dès leur accueil dans le système scolaire français, ces élèves sont très sollicités dans l’apprentissage de leur langue seconde, que ce soit pour des enjeux communicatifs ou pour apprendre les notions des disciplines scolaires. Le rythme d’apprentissage linguistique pour une discipline dépend de nombreux facteurs : la disponibilité cognitive des élèves (sont-ils disponibles pour étudier, en fonction de leur projet et situation migratoires, de leurs rapports psycholinguistiques au français ?), les aménagements pédagogiques proposés, leur connaissance préalable des notions (savaient-ils le faire dans leur langue première ?), etc… »
Pour étayer leur propos, les autrices s’appuient sur l’analyse de la pratique de Philomène, enseignante de mathématiques qui accueille dans l’une de ses classes des élèves allophones.
Les pistes d’adaptation sont riches, pertinentes – même si certaines semblent aller de soi, il n’est jamais inutile de les rappeler : rendre son discours accessible, encourager les formulations des élèves, s’intéresser aux connaissances antérieures des élèves…
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