Le ministère de l’éducation du Québec publie un rapport sur « les pratiques de socialisation utilisées auprès des élèves issus de l’immigration récente et d’élèves autochtones ». Le rapport , réalisé par uen chercheuse de l’Université du Québec à Montréal, établit des préconisations au regard de ce qu’elle a constaté sur le terrain. » En nous appuyant sur des résultats positifs obtenus par des recherches analysées dans le cadre de cette synthèse de connaissances, nous nous permettons de recommander l’implantation d’une approche d’éducation émancipatrice, qui implique la valorisation des langues et des cultures d’origine, autant auprès des élèves d’origine autochtone qu’auprès de ceux issus de l’immigration récente », écrit-elle. Elle demande une révision des curriculum en ce sens. » Une telle approche permettrait l’instauration d’une dynamique sociale positive et la diminution des risques de repli identitaire. Pour les deux catégories d’élèves, l’implication des parents et des communautés constituent un moyen puissant de socialisation secondaire qui favorise la réussite scolaire ». Elle invite aussi à mieux former les enseignants à la différenciation pédagogique.
» L’analyse du corpus constitué pour cette synthèse de connaissances nous a permis d’identifier les pistes suivantes d’action immédiate en salle de classe, auprès d’élèves autochtones et d’origine immigrante :
– Miser sur des approches émancipatrices, actives, collaboratives, différenciées et par projet
– Exploiter les dimensions affectives de l’apprentissage
– Mettre en place des approches participatives de régulation des comportements
– Décloisonner la classe par des activités ouvertes sur la communauté
– Intégrer des éléments des cultures d’origine dans les activités d’apprentissage
– Expérimenter des projets d’implication active des parents et des communautés ».