Graphisme et écriture :
Le graphisme à l’école maternelle, éternel sujet sur lequel on remet l’ouvrage. Le CDDP 68 y consacre son dernier dossier avec une démarche et des outils.
Mais entre maîtrise du geste graphique et apprentissage de l’écriture, place au débat. Interpellée sur ce dossier par un maître-formateur, Danielle Dumont (ré-éducatrice en écriture) réagit sur un site qu’elle ouvre pour l’occasion. Querelle d’experts? Au-delà de la confrontation des points de vue, toujours se poser la question du sens des activités proposées…
Le dossier du CDDP 68 :
http://www.crdp-strasbourg.fr/cddp68/maternelle/do[…]
Danièle Dumont réagit :
http://monsite.orange.fr/graphisme-ecriture/index.jhtml
Le site « officiel » de Danièle Dumont :
http://danieledumont.monsite.orange.fr/
Un dossier spécial du café sur le sujet :
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/pri[…]
La violence à la maternelle :
Sujet d’actualité… La maternelle n’est pas épargnée. Cap Canal y consacre un documentaire et un débat. Retrouvez Philippe Meirieu et ses invités (Serge Tisseron, Sylvie Cèbe, Dominique Ginet) autour d’un documentaire « AÏE ! METS-TOI A MA PLACE. LA PREVENTION DE LA VIOLENCE A L’ECOLE MATERNELLE ». On y distingue violence et agressivité. L’agressivité étant une façon de se tourner vers l’autre, elle porte en elle déjà sa reconnaissance, alors que la violence est pulsion de mort.
Serge Tisseron préconise de mettre en place des jeux de rôles qui permettent aux enfants de sortir de leurs représentations initiales, de se mettre dans la position de l’agresseur, de l’agressé ou du redresseur de tort. Un protocole particulier est à respecter.
http://www.capcanal.com/capcanal/sections/fr/videos/cap_i[…]
On trouve l’intégralité de la recherche-action de Serge Tisseron à cette adresse :
http://www.squiggle.be/PDF_Matiere/09_Jeu_de_role_Tisseron.pdf
Dossiers complets sur la violence à l’école :
Le site de Jacques Nimier a traité un numéro spécial sur la question :
http://www.pedagopsy.eu/ind_09_06.htm
Le dossier du café :
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/pages/2003/viole[…]
Serge Tisseron sur le café :
http://cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/[…]
Enfants à besoin éducatifs particuliers :
« La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées s’inscrit dans un contexte international qui préconise l’éducation inclusive. Sont reconnus en particulier les droits à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près du domicile, à un parcours scolaire continu et adapté, à un accompagnement spécifique et à un aménagement des conditions d’examen. Les parents ont un rôle actif dans le processus. Cette loi jugée novatrice exige de repenser le fonctionnement des institutions et la formation des professionnels.
L’école joue un rôle central pour rendre effectives les autres transformations mentionnées par la loi de 2005 dans l’enseignement supérieur, le monde du travail et l’environnement quotidien.
En France, cette loi s’inscrit dans une démarche historique qui souligne le passage d’une logique de filières (séparation) à une logique de parcours (inclusion), dans lesquels l’école raisonne à partir des capacités de l’enfant et propose des réponses pédagogiques adaptées.
La situation est très contrastée dans le monde et il est hasardeux de faire des comparaisons. Les législations évoluent, mais les conceptions de l’inclusion diffèrent. Certains pays (Italie, Europe du Nord) mènent une politique inclusive depuis les années 1960 ou 1970 ; dans d’autres (dont la France) l’inclusion remplace progressivement l’éducation spécialisée ; d’autres pays ont une conception restrictive de l’inclusion.
Une culture commune est désormais nécessaire ; la formation initiale et continue des enseignants doit absolument être repensée en établissant notamment des ponts entre le secteur médico-social, les institutions spécialisées et le système scolaire ordinaire.
En France, le terme de « besoin éducatif particulier » (BEP), hérité des instances internationales, tend à remplacer celui de « handicap », oblige l’école à questionner la pédagogie et à ne pas s’en tenir à l’approche médicale. Le champ d’action s’élargit alors et ne concerne pas seulement les enfants en situation de handicap. La relation entre inclusion et éducation pour tous (EPT) place aussi l’inclusion dans un champ plus large : si en France il est question d’« éducation inclusive », l’Unesco plaide pour une « éducation pour l’inclusion », ouvrant ainsi la finalité de l’inclusion à l’ensemble de la société et mettant en avant le rôle essentiel de l’éducation.
Le dossier de l’INRP :
http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/52-mars-2010.php?onglet=en_bref