Par Rémi Boyer de l’association Aide aux Profs
Quel a été votre parcours professionnel ?
« Après deux années d’études à l’université en 1981-83 pour préparer un D.E.U.G. LEA anglais-espagnol et un diplôme de traductrice-interprète, je suis recrutée par le secteur privé pour travailler dans la diffusion cinématographique. Quelques années plus tard, je reprends des études pour obtenir une licence et une maîtrise d’espagnol, puis une spécialisation en Français Langue Etrangère (FLE).
Vers l’âge de 25 ans, je pars en Colombie, à Bogota, pour y exercer en tant que lectrice dans une université. J’enseigne le FLE et je participe, pour la partie française, à la création d’un Master en traduction espagnol-français – anglais. Je commence un DEA d’espagnol que je termine à l’issue d’un deuxième contrat, d’attachée linguistique celui-ci (Volontaire du Service National Actif), qui me permet de former des étudiants de maîtrise en FLE dans une autre grande université de Bogota. Je commence parallèlement un DEA de FLE.
Lorsque je reviens en France, je suis titulaire d’un DEA et sur le point d’en obtenir un autre, mais ne suis pas fonctionnaire. Je suis alors recrutée comme professeur de FLE par l’Alliance française de Paris et je termine mon 2ème D.E.A. La situation de l’Alliance n’étant pas très stable à cette période-là, je me rends compte qu’il est probablement plus prudent d’envisager d’entrer dans la fonction publique. Par ailleurs, j’ai très envie de repartir à l’étranger sur des postes à responsabilité, et on m’explique que je mettrais toutes les chances de mon côté en étant titulaire de la fonction publique. J’ai alors décidé de passer le CAPES d’espagnol, non pas pour « faire carrière », mais pour me donner une chance de continuer à travailler dans le réseau culturel du Ministère des Affaires Etrangères. Malheureusement, le CAPES de FLE avait déjà été supprimé à l’époque. Si j’avais pu enseigner le FLE dans le système éducatif français, je ne serais peut-être jamais repartie à l’étranger.
En 1994, je suis titularisée professeur certifiée et de 1994 à 1995 je suis affectée TZR sur trois postes en Seine Saint-Denis, dans trois collèges difficiles. En parallèle, je postulais sur des emplois à l’étranger.
En 1995, je suis nommée directrice et déléguée générale de l’Alliance Française de Paris au Panama.
Auparavant, j’avais eu envie de valoriser mes compétences en FLE dans l’Education nationale. J’avais alors écrit aux rectorats de Créteil, Paris et Versailles sous forme de candidature spontanée pour demander à enseigner en C.L.A.D (classes d’adaptation pour primo-arrivants, selon la terminologie de l’époque). On m’a répondu que « je n’appartenais pas à la bonne boîte », donc qu’il n’était pas question d’employer mes savoir-faire autrement qu’en TZR en collège et en espagnol, que mon CAPES était en espagnol et pas en lettres modernes. J’ai vainement tenté d’expliquer qu’un professeur de langue étrangère avec une compétence en FLE était bien mieux armé qu’un professeur de français langue maternelle pour enseigner le français à des étrangers. Peine perdue ! 2ème « déception de prof » : les compétences ne sont pas prioritaires à l’Education nationale. La première déception était du même ordre : lors de ma titularisation, j’avais demandé si mes diplômes et mes compétences pouvaient favoriser une affectation autre que TZR en Seine Saint Denis. On m’avait répondu que l’important était de savoir si mon conjoint était fonctionnaire et combien d’enfants j’avais. Là non plus, les compétences n’avaient pas droit de cité.
Retour au Panama, donc, où j’exerce les fonctions de directrice de l’Alliance française et où l’Ambassadeur me confie le dossier de la coopération éducative. Ironie du sort, et juste pour l’anecdote : je fais venir en mission l’Inspecteur d’Académie de Seine Saint-Denis pour la mise en place d’une coopération bilatérale sur la violence à l’école et lui raconte mes déboires lorsque j’ai souhaité enseigner en C.L.A.D . Il s’est montré scandalisé du refus qui m’avait été opposé par son propre secrétariat, car il aurait eu, lui, à l’époque, bien besoin de mes compétences dans l’académie ! Mais lorsqu’on est jeune prof, comment fait-on pour arriver à parler directement à un Inspecteur d’Académie ?
De 1995 à 1999, je me spécialise au Panama dans le multimédia et les médiathèques et j’en crée une à l’Alliance française, en m’initiant à la bibliothéconomie.
En 1999, je suis affectée au Sénégal sur le poste de déléguée générale adjointe du réseau des alliances françaises du Sénégal et de Gambie, et je m’occupe essentiellement de pédagogie. Je m’attelle à la question de l’alphabétisation des adultes, avec la création de matériel adapté au contexte culturel local pour l’enseignement de l’écriture. Je continue également à m’intéresser à l’enseignement assisté par ordinateur (EAO) avec l’A.U.F et son réseau REFER.
Le Président de l’Alliance française de Paris, l’Ambassadeur VIOT, me propose ,dès septembre 2000, de rentrer à Paris pour devenir chef du service pédagogique de l’Alliance française de Paris, avec une volonté affirmée de développer l’usage des TICE. L’Alliance française souhaite se doter d’un centre de ressources multimédia. J’accepte avec enthousiasme ce nouveau défi. Je crée alors, avec toute une équipe de documentalistes qualifiés, une « médiathèque pour le FLE », le 1er exemple du genre, adaptée au maximum aux besoins et aux attentes des apprenants adultes de FLE. Cette médiathèque s’adresse à tous les apprenants, la grande majorité d’entre eux se situant entre les niveaux A1 et B1 du cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. (A1 découverte, A2 survie et B1 seuil).
En septembre 2003, une nouvelle étape : je pars à Jérusalem pour y diriger le centre culturel français Romain Gary. Il s’agit, comme mes autres postes à l’étranger, d’un détachement auprès du Ministère des Affaires Etrangères. En effet, le MAE emploie des personnels enseignants en détachement pour servir comme directeurs d’alliances françaises ou de centres culturels à l’étranger (d’autres missions peuvent également leur être confiées).
Sur ce type de poste, le salaire est complété par une prime qui est fonction du coût de la vie dans le pays d’affectation, et du risque encouru, mais aussi de la nécessaire scolarisation des enfants, et du souci que peut représenter pour le conjoint une perte de son travail. En moyenne, le salaire est du double de celui que l’on a en France lorsque l’on est affecté en Europe et dans certaines autres zones du monde, et du triple voire du quadruple si l’on accepte des affectations dans des pays à risque, comme ce fut mon cas à Jérusalem.
En termes de carrière, il a été pendant longtemps d’usage que les enseignants détachés progressent au grand choix dès lors qu’ils étaient bien notés par leurs supérieurs. On prenait en compte à la fois leurs compétences spécifiques et les contraintes liées à l’expatriation. Puis la donne a changé.
En Août 2006, je repars de Jérusalem et je prends une année de disponibilité au cours de laquelle j’ai réalisé des missions d’expertise et des publications. En particulier, je suis :
– directrice d’ouvrage et co-auteur du Cédérom campus 1 enseignement du FLE Clé international,
– auteur de « apprendre et enseigner avec le multimédia » (collection F chez Hachette FLE),
– co-auteur de la préparation du DELF A2 chez Hachette FLE,
– co-auteur du cahier d’exercices de la méthode « le Nouveau Taxi 2 » chez Hachette et collaboratrice pour le « guide pédagogique » du nouveau Taxi 1 et 2.
J’ai rédigé plusieurs articles et effectué environ 40 missions de formation et d’expertise en France et à l’étranger en 6 ans. Cela signifie former de futurs responsables pédagogiques à l’utilisation des TICE, les faire réfléchir à partir d’études de cas, et concevoir avec eux des avant-projets correspondant à leurs attentes et à leurs besoins.
Je suis devenue experte associée du Centre international d’études pédagogiques (CIEP). J’interviens dans les stages d’été pour former à l’ingénierie des TICE, et pour apprendre à créer des centres d’auto apprentissage en langues.
Je réalise des missions d’audit de centres de langues afin de définir si les programmes pédagogiques sont cohérents, si les enseignants sont bien formés, si les dispositifs d’évaluation conviennent, et je réalise aussi des audits de médiathèques.
En septembre 2007, je deviens conseillère pour l’Education à la Commission française pour l’UNESCO, en mise à disposition. Je coordonne un réseau de 175 établissements scolaires pilotes dans la France entière (le réseau des écoles associées à l’UNESCO). Le chef de cabinet de Monsieur Xavier DARCOS a adressé une lettre à tous les recteurs pour demander la désignation d’un correspondant académique dans chaque rectorat afin de développer et de valoriser ce réseau UNESCO et les valeurs qu’il véhicule.
Quelles compétences avez-vous développées durant tout votre parcours de carrière ?
« En tant qu’enseignante, j’ai appris à enseigner le FLE, et les langues en général, dans une perspective communicative, puis actionnelle. J’ai été formatrice, spécialiste en EAO et en conception de médiathèque. J’ai gravi tous les échelons jusqu’au statut d’expert.
Pour ce qui est de mes savoir-faire, j’ai acquis une bonne pratique du management en dirigeant des alliances françaises et des centres culturels. Je suis compétente en ingénierie de projet.
Quant à mes savoir-être, j’ai appris à me mettre en retrait, être un « chef d’orchestre » au service d’un projet, d’une équipe, et je sais optimiser des compétences transversales sur des projets éducatifs. Diriger un établissement, c’est savoir organiser, mais aussi gérer des conflits, servir de médiatrice au sein des équipes.
J’ai donc développé des compétences en ressources humaines. J’ai un profil assez atypique dans la mesure où il relève du domaine éducatif (didactique du FLE, EAO, multimédia, bibliothéconomie, éducation au sens large), mais que je gère établissements, équipes et projets avec des savoir-faire que l’on rencontre plutôt dans le secteur privé. Je trouve d’ailleurs que les deux sont loin d’être incompatibles. »
Que conseilleriez-vous aujourd’hui à une personne qui souhaite enseigner ?
« De s’informer le plus possible, pas seulement au niveau des contenus disciplinaires à enseigner, mais de participer à des forums, de rencontrer des professeurs avant de faire son choix. D’essayer aussi d’aller voir des classes pour avoir une photographie assez précise de ce qu’est le statut du prof face à des élèves, de comprendre ce qu’est le face à face pédagogique et de réaliser qu’aujourd’hui, on demande aux enseignants d’être multi-tâches et de pallier l’absence d’éducation souvent constatée en dehors de l’école. Il est important aussi de bien connaître le système, car les conditions d’enseignement ne sont pas les mêmes partout, certains établissements sont plus intéressants que d’autres.
Un jeune prof risque de se retrouver dans une zone sensible sans l’accompagnement approprié et sans outils pour faire face à des situations à problème, et pourra être rapidement dégoûté de son métier. S’il est nommé dans un établissement pilote de l’UNESCO par exemple, ou dans des établissements qui mettent en œuvre des actions pédagogiques ambitieuses et innovantes, il aura la chance de s’investir dans de beaux projets au sein d’une équipe où il ne se sentira jamais seul.
Avant de décider de passer un concours, je conseille aux futurs enseignants d’utiliser au maximum les potentialités offertes par Internet pour s’informer.
Pour ma part, je regrette d’avoir été aussi peu conseillée dans ma vie pour mener ma carrière. Je ne savais pas qu’il existait des cellules d’aide aux enseignants par exemple. »
A ce sujet, nous sommes souvent surpris, au sein d’Aide aux Profs, quand nous réalisons les pré-bilans, que l’information passe si mal au sein des académies vers les enseignants, puisque plus de la moitié de nos contacts ignore toujours qu’il existe des cellules d’aide aux enseignants, et nous leur en apprenons l’existence. Ceux qui nous contactent sont cependant assez déçus, en moyenne, de la manière dont leurs projets professionnels sont accueillis : il n’y a pas que les enseignants en difficultés de santé physique ou psychologique qui aient envie de changer de métier : sortons de ce stéréotype !
Vouloir évoluer dans sa carrière, même en dehors de l’enseignement, est le choix de chacun, et il serait temps de le comprendre, car c’est le reflet d’un malaise ressenti à l’échelle de toute une profession. Depuis 1998 de nombreux rapports et études préconisent de rénover la GRH dans le MEN, et hormis des expériences réussies ici et là (l’AFAE a réalisé en 2008 un bulletin complet consacré à cette problématique avec une prestation remarquée de Jacky SIMON ; Paul Quénet nous en a parlé sur notre rubrique sur le Café pour l’Académie de Caen, ainsi que l’ancien recteur de l’Académie de Rennes, Jean-Baptiste CARPENTIER, devenu en septembre 2008 conseiller de François FILLON en charge des questions d’éducation), les pré-bilans de ceux qui nous contactent indiquent bien que cette rénovation n’est pas encore d’actualité.
Nous tenons néanmoins à signaler la positivité du SIRH (ancien dispositif Acapella) de l’Académie de Lyon piloté par sa DRH, Maria GOEAU, ainsi que l’action efficace mené par les cellules de seconde carrière des académies d’Orléans-Tours, de Caen, de Rennes. Ici et là les cellules de seconde carrière s’étoffent avec des chargés de mission, signe d’une prise de conscience collective qu’il « faut faire quelque chose ».
Depuis la naissance de notre association, nous insistons sur un point important : la mobilité tout au long de l’année des enseignants doit être facilitée, que ce soit dans le cadre du dispositif dit de Seconde Carrière, ou que ce soit dans le cadre des demandes de détachement ou de mobilité statutaire que va permettre la Loi Woerth dont nous attendons le passage devant les Députés avec impatience, comme tous ceux qui nous contactent.
Chaque rectorat prouve qu’il a la réactivité nécessaire pour affecter un professeur TZR lorsqu’un enseignant titulaire est en arrêt maladie. Cela ne pose quasiment aucun problème d’organisation. Alors, pourquoi la même procédure n’est-elle pas envisageable pour les enseignants qui souhaitent « quitter la classe » pour réaliser leur mobilité en cours d’année ? Le métier d’enseignant est-il un cocon dont il est mal vu de s’extirper ? Est-ce une impasse, un tunnel ? Mérite-t-il dans ce cas l’appellation de «plus beau métier du monde » ?
Notre association, qui se positionne comme un « laboratoire d’idées », à travers ses travaux de recherches universitaires, suggère aux recteurs des différentes académies, s’ils nous lisent, de réfléchir au sein de leurs académies respectives à un système de mobilité en cours d’année qui serait corrélé aux départs et retours des périodes de congés scolaires supérieures à 10 jours : Toussaint, Noël, vacances de février, de Pâques, et d’été, les seuls acceptées pour l’instant. Nous estimons en effet que ce dispositif contribuerait grandement à remotiver bon nombre d’enseignants, qui ne concevraient plus leurs fonctions comme une impasse, mais comme une étape transitoire. Notre association milite en effet pour une « mobilité tout au long de la vie », rendue possible si elle peut s’effectuer tout au long de l’année scolaire.
Ainsi, l’enseignant aurait-il quelques chances de migrer vers l’un des nombreux emplois offerts par les collectivités locales ou les autres ministères, ou dans toutes ces structures que nous avons identifiées.
Pourquoi la mobilité externe des enseignants est-elle si faible depuis l’origine sur des postes de non enseignants ? Tout simplement parce que dans la majorité des cas, les rectorats et l’administration centrale ne l’acceptent que l’été pour affectation au 1er septembre. De nombreuses structures ferment leurs portes en juillet août, ce qui explique que peu d’enseignants(à peine 2,5% sur l’effectif global pour les détachés et les mises à disposition comparés à l’effectif global en année courante) aient pu réaliser jusqu’alors une mobilité hors de la classe.
Pour reprendre une expression de François QUINSON dans sa thèse (2004 : http://www.inrp.fr/vst/Recherches/DetailThese.php?these=291 ), « la mobilité externe des enseignants est une tache blanche sur la carte ». Aide aux Profs est justement en train, progressivement, d’en dresser une cartographie exhaustive.
Qu’est-ce qui vous a permis de mener une carrière aussi dense et active ?
« J’ai une grosse capacité de résistance à l’échec, une volonté d’aller toujours de l’avant. Ma relation à l’apprentissage est centrée sur l’autodidaxie, et je fais preuve d’une grande adaptabilité aux différentes missions et responsabilités qui me sont confiées. J’ai besoin d’apprendre toute seule et j’aime apprendre, enrichir mes compétences : je fuis la routine, pour moi synonyme de sclérose. »
Que conseillez-vous à un enseignant qui souhaite quitter son métier ?
« D’utiliser d’abord les années de disponibilité auxquelles il a droit avant de présenter éventuellement sa démission. C’est une manière d’assurer ses arrières, pour entreprendre un projet de reconversion. Perdre le bénéfice de son concours par une démission est une décision que l’on peut regretter si on a mal préparé cette nouvelle étape de sa vie active.
Si le professeur décide de devenir consultant ou de créer son entreprise, je lui conseille le portage salarial, qui , dans un premier temps au moins, lui ôte le souci de nombreuses formalités qu’il ne maîtrise pas nécessairement en sortant de l’enseignement : factures, comptabilité, etc. et lui permet de vérifier si le créneau qu’il a choisi est porteur.
Si vous êtes enseignant et avez un projet : faites-le, prenez une disponibilité, allez de l’avant, vous n’avez qu’une vie. »
Aide aux Profs proposera à compter de la rentrée 2009 pour ses adhérents un dispositif original pour ceux qui sont tentés par la création d’entreprise dans les domaines de l’artisanat et des services à la personne.
Que vous inspire un dispositif associatif comme Aide aux Profs ?
« Je n’en pense que du bien. Grâce à vous, je découvre des tas de postes dans la sphère éducative quand je lis vos rubriques et votre portail dédié aux secondes carrières des enseignants. C’est un dispositif qui m’a cruellement manqué, tout au long de ma carrière, et je suis prête à vous aider dans la mesure de mes compétences. »
Aide aux Profs a accepté, bien entendu, car nous ne disposions pas encore de relais ni de personne ressource avec autant d’expérience proche de l’organisation internationale qu’est l’UNESCO. Notre seul contact avec l’UNESCO se situe pour l’instant dans l’une de ses antennes au Cameroun.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour des enseignants tentés par un emploi proposé dans le réseau de l’AEFE ou du MAE ?
« Oui : quand on est une femme et que l’on décide de réaliser une grande partie de sa carrière à l’étranger, le conjoint masculin a souvent du mal à l’accepter et le couple peut se trouver en danger. En général, c’est la femme qui suit le mari, trop rarement l’inverse, malheureusement. Donc, il ne faut pas négliger cet aspect lors de la prise de décision. Ici aussi, on est encore loin de la parité / égalité homme-femme si ardemment souhaitée, du moins en apparence…»
Si vous ne connaissez pas le FLE, nous vous invitons à consulter ces sites. Enseigner le FLE est une manière de réaliser sa seconde carrière en partant à l’étranger, dans le réseau de l’AEFE ou du MAE :
http://fle.fr/index-page-cartable_prof.html
http://jean-nicolaslefle.viabloga.com/texts/unesco
http://www.tv5.org/TV5Site/enseigner-apprendre-francais/fiche[…]
http://fle.asso.free.fr/reflexion/table1.htm
Nous avions aussi interviewé Hélène Fone dans le n°94 du Café :