Les nouvelles font le tour des médias bretons. « Certains remplaçants auraient même appris que leur nomination était annulée le matin même, avant d’être « priés de quitter immédiatement leur service », peut-on lire dans le Télégramme. « Mardi matin, on a eu la surprise de voir au bout de quelques heures, les suppléants débarqués par injonction du rectorat qui a demandé en urgence aux chefs d’établissement de les faire sortir des établissements parce qu’ils ne pouvaient pas être nommés, ni même payés pour les quelques heures qu’ils ont pu faire » , rapporte France Bleu.
Que se passe-t-il ?
Depuis cette reprise de printemps, les arrêts maladies ne sont pas remplacés dans le premier et second degré de l’enseignement privé sous contrat. La Fep-CFDT dénonce cette façon de « couper les vivres des suppléances ». Le rectorat de l’académie de Rennes explique que » l’académie est d’ores et déjà au-delà des autorisations de recrutement qui lui sont accordées dans l’enseignement privé « , sur France bleu.
Le rectorat précise que « pour cette fin d’année scolaire, les recrutements seront limités et priorisés en fonction de critères croisés : classes à examen, taille et situation d’établissements, ruralité, indice de position sociale ». Pourtant d’après nos informations, plusieurs lycées bretons n’ont actuellement plus d’enseignants de philosophie et de français.
