« Le ministre de l’Education nationale, en panne de solutions, réinvente la présence des policiers dans les établissements scolaires. Mais il s’est bien gardé de condamner la disparition de la police de proximité, qui seule peut établir et tisser des liens durables avec le quartier ». Les mesures sécuritaires envisagées par G. de Robien font réagir la FCPE.
L’association de parents d’élèves oppose les mesures proposées par les spécialistes, tel Eric Debarbieux, et celles du gouvernement. « Former les enseignants, les préparer à travailler en équipe, prendre conscience que la violence à l’Ecole c’est aussi leur affaire. Mais le ministère préfère démanteler les IUFM… Ouvrir l’établissement scolaire aux habitants du quartier, au tissu associatif, aux parents d’élèves. Mais le gouvernement étrangle financièrement les associations et ne laisse aux parents qu’un strapontin. Faire de l’éducation à la citoyenneté, de l’apprentissage de la démocratie, de la prise de responsabilités, le dénominateur commun de toutes les activités scolaires. Mais Gilles de Robien, lui, préfère le coefficient « binette » de la note de vie scolaire qui relève d’une conception caporaliste de la vie scolaire ».
Communiqué