La CNUCED mise sur l’éducation supérieure en ligne
L’éducation à distance est-elle une solution pour les pays en voie de développement ? Dans son rapport annuel, la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement, montre l’intérêt de l’éducation en ligne pour l’enseignement supérieur dans les pays en développement. Pour la CNUCED, l’éducation en ligne dans l’enseignement supérieur peut aider les PVD à condition de veiller à ce que les étudiants exclus des systèmes traditionnels ne le soient plus et à ce que les objectifs nationaux d’éducation soient préservés. Le rapport montre aussi l’intérêt d’Internet pour les musiciens des PVD.
http://www.unctad.org/Templates/WebFlyer.asp?intItemID=3356&lang=2
Semaine de la francophonie
Du 17 au 24 mars, la « Semaine de la langue française et de la francophonie » évoquera le thème du « français, langue scientifique ». A cette occasion, les enseignants sont invités à proposer aux élèves des activités encourageant la créativité. La circulaire mentionne par exemple le « Printemps des poètes » et « poésie en liberté ».
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/47/MENE0402762C.htm
Examens : y’en aura pour tout le monde…
» Si les examens du secondaire, aboutissement d’un long parcours scolaire, représentent partout une sorte de concentré des traditions éducatives de chaque pays, tous les auteurs soulignent la difficulté de faire évoluer ce type d’examen conclusif devenu souvent obsolète par rapport à de nouveaux enjeux professionnels ». La Revue internationale d’éducation de Sèvres analyse les diplômes et examens du secondaire dans une dizaine de pays : France, Pologne, Royaume-Uni, Chine, Japon, Canada etc. Un regard mondial qui nous permet de prendre de la distance et de mieux percevoir les failles de notre propre système.
http://www.ciep.fr/ries/ries37.htm
L’insécurité alimentaire commence à l’école
« Les efforts déployés pour lutter contre la faim chronique dans les pays en développement sont loin d’atteindre le niveau nécessaire pour diminuer de moitié le nombre des personnes sous-alimentées d’ici 2015 au plus tard. Si la proportion de personnes souffrant de sous-alimentation chronique a continué à baisser faiblement entre 1995-1997 et 2000-2002, en revanche leur nombre effectif a augmenté de 18 millions ». Dans son rapport 2004 sur « L’insécurité alimentaire dans le monde », la FAO, une organisation internationale proche de l’ONU, souligne à la fois la réduction de la sous-alimentation dans de nombreux pays (une trentaine) et la lenteur des efforts. Comment lutter contre la sous-alimentation ? Pour la FAO ça commence à l’école. « La faim, la malnutrition et l’insécurité alimentaire érodent les capacités cognitives et diminuent la fréquentation scolaire. À l’inverse, l’illettrisme et l’absence d’études empêchent de gagner sa vie et contribuent directement à aggraver la faim et la pauvreté… Accroître et améliorer l’éducation, surtout parmi les habitants des zones rurales et les femmes, peut être un des moyens les plus efficaces de réduire la faim et la malnutrition. L’accroissement du niveau d’alphabétisation chez les femmes rurales s’accompagne d’un accroissement du taux d’inscription des petites filles à l’école primaire et d’une baisse du taux de malnutrition ».
http://www.fao.org/documents/show_cdr.asp?url_file=/docrep/007/y5650f/y5650f00.htm
ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/007/y5650f/y5709f00.pdf