L'actualité de la semaine (du 10 au 17 septembre 2021) 

L'actualité de la semaine (du 10 au 17 septembre 2021)

Les annonces d'E. Macron

Direction d'école : Le projet d'E Macron va vite au risque de déraper

Le projet d'Emmanuel Macron pour les écoles de Marseille démarre sur les chapeaux de roues. Selon les syndicats, les directeurs d'école ont déjà reçu des demandes de projets à livrer dans un délai très court. Et l'idée présidentielle va peser sur la proposition de loi Rilhac, qui arrive devant l'Assemblée fin septembre. Le président de la République veut aller vite. Mais son projet risque de se fracasser sur le poids des réalités et l'opposition des syndicats.

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L'intersyndicale du primaire demande à Macron de renoncer à son projet

"Il est difficile de ne pas faire le lien entre cette annonce et la volonté ministérielle de parvenir à terme à instaurer un statut hiérarchique de la direction d'école pourtant largement rejeté par l'ensemble de la profession", écrit l'intersyndicale du primaire regroupant le Snuipp Fsu, FO, la Cgt, le Snalc et Sud, soit les 3 quarts des enseignants du premier degré. Ce qui est critiqué c'est l'annonce à Marseille du recrutement des professeurs des écoles par les directeurs d'école dans 50 écoles de la ville et éventuellement ailleurs comme l'a laissé entendre E  Macron. "En faisant une telle annonce contraire aux principes du service public et qui bouleverserait le fonctionnement de l'École Publique, le président de la République détourne l’attention des vrais enjeux pour les écoles marseillaises." Sur ces vrais enjeux le gouvernement et le ministère restent flous. On ne sait toujours pas quel sera le budget du projet marseillais et comment sera constituée la société d'économie mixte annoncée par E Macron. Le projet d'E Macron intervient alors que l'Assemblée doit revoir la proposition de loi Rilhac sur le statut des directeurs.

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Marseille : JM Blanquer reste dans le flou

"C'est très décevant car on n'a pas eu de précisions concrètes sur la façon dont se mettra en place l'appel à projets". Pour Guislaine David, co secrétaire générale du Snuipp Fsu, la réunion entre JM BLanquer et les syndicats , le 14 septembre, sur les annonces d'Emmanuel Macon à Marseille n'a pas donné grand chose. "On a senti que le ministre voulait déminer la question des directions d'école", ajout-elle. Un avis partagé par la Cgt qui confirme qu'il n'y a eu "aucune précision mais un ministre décomplexé sur le recrutement des équipes par les directeurs par des postes à profil". Selon le Snuipp des Bouches du Rhône, JM Blanquer a quand même précisé "un point essentiel : le recrutement des équipes enseignantes par les directions d’écoles se fera, dans les 50 écoles retenues suite à l’appel à projet en cours, sous la forme de postes à profil". Mais on retombe vite dans le flou : "Les adjoint-es actuellement en poste à titre définitif sur ces écoles, et souhaitant y rester le pourront, s’ils adhèrent au projet. Il n’est pas précisé si la totalité des postes seraient profilés ou seulement les postes vacants". Par contre rien n'est sorti concernant le budget des écoles, le bâti (souvent dans un état lamentable). Rien non plus sur le calendrier. Mais on sait que les projets des écoles doivent être remontés pour sélection le 17 septembre. JM BLanquer n'a donné aussi aucune précision sur la loi Rilhac qui arrive en commission à l'Assemblée, en 2de lecture, le 22 septembre.

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Pierre Sallard : Un cheval de Troie à la marseillaise ?

Animateur du collectif des pédagogies alternatives du 3ème arrondissement marseillais, maitre formateur, Pierre Sallard réagit aux annonces d'Emmanuel Macron le 2 septembre. Quitte à changer l'école, il appelle à un changement qui vienne des enseignants et non qui soit le cheval de Troie d'une réforme descendant et libérale.

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Présidentielle : Salaire enseignant

Hidalgo : Doubler le salaire des enseignants ?

"Je veux que les classes moyennes, les catégories populaires, les travailleurs précaires, les jeunes, les personnes handicapées retrouvent de l’espoir grâce à l’évolution en profondeur de l’école, de l’université, à la généralisation des formations en alternance. Je ferai de ces transformations une grande priorité de mon quinquennat". Le 12 septembre, Anne Hidalgo, maire de Paris, a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle. Dans son livre à paraitre "Une femme française", elle appelle à la revalorisation des salaires et notamment des enseignants. La candidate "croit possible sur la durée d 'un quinquennat de multiplier par deux au moins le traitement de toutes les personnes au contact avec les élèves. Ou, pour commencer, d'aligner à minima le salaire des nouveaux professeurs sur le salaire médian des titulaires d'un bac +5". Les deux propositions ne concernent pas les mêmes personnes et le même effort budgétaire. Mais la candidate PS fait entrer la question du salaire enseignant dans le débat des présidentielles.

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Salaire des professeurs : Quatennens demande le rattrapage du gel salarial

"Faire des propositions ce n'est pas appâter des voix, c'est sérieux", a déclaré le député LFI Adrien Quatennens, le 15 septembre sur France TV Info. Après ce tacle visant la candidate socialiste, qui a lancé cette question dans le débat présidentiel, A Quatennens propose de "rattraper toutes les conséquences du gel du point d'indice". Il évalue cela à 17 milliards. Le point d'indice a été gelé de 2010 à 2016 et regelé en 2017 par E Macron.

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Revalorisation des professeurs : Blanquer contre Hidalgo

"On est au sommet de la démagogie", déclare JM Blanquer dans Le Parisien du 13 septembre après l'annonce par A Hidalgo de la possibilité de doubler le salaire des enseignants ou de l'aligner sur celui des autres fonctionnaires de catégorie A. "Bien sur nous devons fortement augmenter la rémunération des professeurs et c'est ce que nous avons entamé. Leur salaire aura bien plus augmenté entre 2017 et 2022 qu'entre 202 et 2017... Un professeur qui gagnait 1700 € gagne aujourd'hui 1869€". JM Blanquer continue à mettre à son actif les mesures prises par le gouvernement précédent sur le budget 2017 qui avait vu une revalorisation à hauteur de 800 millions pour les enseignants. Le point d'indice avait été dégelé en 2016 avant d'être regelé par E Macron en 2017.

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Michel Barnier : Les faux remèdes de la droite pour l'Ecole

Dans Le Monde, le candidat LR à la candidature à la présidentielle Michel Barnier met l'accent sur l'école. Pour lui le déclassement dans Pisa vient de la pédagogie. "Au lieu de se consacrer à son devoir de transmission du savoir l'éducation nationale depuis 1968 s'est mêlée de devoir transformer la société", écrit il. Il propose de "mettre l'accent sur les acquis fondamentaux" et de donner l'autonomie aux établissements, avec des chefs d'établissement qui recrutent les enseignants.  Des idées où il se démarque peu de JM Blanquer. Sa grande idée c'est de mettre fin au collège unique en orientant vers l'apprentissage des élèves dès 14 ans. Une idée très efficace pour relever le niveau dans Pisa qui est passé à 15 ans. Mais beaucoup moins quand on regarde la progression de l'apprentissage qui se fait surtout dans le post bac. Pour les enseignants il propose de les payer davantage "en redéployant les ressources accaparées par les fonctions support et l'administration plus lourdes chez nous que partout ailleurs". Effectivement la part du budget consacré aux non enseignants est plus lourde en France. Car le système éducatif français compte dans le second degré des CPE et des surveillants qui n'existent pas ailleurs. Si on les supprime devinez qui sera chargé des tâches qu'ils effectuent ?

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Salaire enseignant : Le PS répond à Blanquer

"Le salaire des enseignants aura bien plus augmenté entre 2017 et 2022 qu’entre 2012 et 2017 quand il y avait un gouvernement que soutenait Madame Hidalgo", a déclaré JM Blanquer dans Le Parisien du 13 septembre. Yannick Trigance, secrétaire national éducation du PS lui répond. " La réalité encore, c’est que les accords PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunérations) conclus avec l’ensemble des forces syndicales – qu’est devenu le dialogue social sous le quinquennat Blanquer ? – , concernaient l’ensemble des enseignants et permettaient d’aller plus loin en revalorisant très sensiblement le salaire moyen des professeurs, au-delà de la moyenne OCDE", écrit-il. " En fin de carrière, ce PPCR portait le salaire des enseignants français au niveau les plus élevés de l’OCDE, comme l’Allemagne. Sur l'ensemble d'une carrière, un enseignant devait percevoir 23 000 € brut de plus qu'aujourd'hui, soit un effort total d'un milliard d'euros, dont près de 500 millions dès 2017 et 300 millions au titre de la hausse du point d'indice... La réalité toujours, c’est que contrairement à ce que font M. Blanquer et l’actuel gouvernement, les grandes augmentations précédentes avaient opté pour une programmation sur plusieurs années. Le PPCR, par exemple, engageait l'exécutif jusqu'en 2020. La réalité enfin, c’est que cette programmation mise en place jusqu’en 2017 sous l’action de Najat Vallaud-Belkacem, Monsieur Blanquer ne l’a pas poursuivie".

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OCDE : Regards sur l'éducation

L'OCDE invite le gouvernement à persévérer dans ses réformes de l'éducation

"Pour la France l'important est de poursuivre l'effort engagé de réformes ". Présentant le 16 septembre l'édition 2021 de Regards sur l'éducation, Mathias Cormann, secrétaire général de l'OCDE, invite le gouvernement français à persévérer dans ses réformes. Pour l'OCDE elles vont permettre de réduire les inégalités, qui restent le premier problème de l'école française. L'OCDE donne la priorité à la réforme du métier enseignant dans l'esprit du Grenelle de l'éducation.  Problème : les réformes suivies jusque là, y compris les dédoublements, n'ont  pas réduit les inégalités. Elles se sont aggravées selon le ministère lui-même. Autre problème : comment réformer le métier enseignant quand 90% d'entre eux sont contre les réformes de JM Blanquer ?

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OCDE : La France a des professeurs low cost

Mal payés les professeurs français ? On le savait déjà et même le ministre de l'éducation nationale le reconnait. Mais ce que révèle la nouvelle édition de Regards sur l'éducation, une publication annuelle de l'OCDE, c'est à quel point l'éducation nationale sous paye ses professeurs comparativement aux autres pays de l'OCDE. Sur 33 systèmes éducatifs étudiés par l'OCDE, la France est au 22ème rang pour le coût salarial de ses enseignants. Aucun grand pays développé ne dépense aussi peu pour ses enseignants.

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Regards sur l'éducation : La France dépense t-elle assez pour l'éducation ?

C'est un marronnier de la droite de dire que l'Allemagne dépense beaucoup moins que la France pour l'éducation. Ou d'affirmer que la France dépense plus que la moyenne des pays de l'OCDE. Des affirmations qui ne veulent pas dire grand chose dès que l'on y regarde de plus près. La vérité c'est que la France dépense moins pour ses élèves que les pays comparables. Une réalité qui doit s'imposer dans le débat des présidentielles.

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OCDE : La France et le Covid

Si la France fait partie des pays qui ont le moins fermé leurs écoles, elle a mené la même politique face aux conséquences scolaires de l'épidémie, estime l'OCDE. Autre particularité : la France fait partie des rares pays à n'avoir en réalité pas priorisé ses enseignants pour la vaccination. L'école française était pourtant dans les moins bien préparées à faire face à cette crise.

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Evaluations

A quoi servent les évaluations nationales ?

Alors que le ministère informe les médias du lancement de la "campagne nationale" pour les évaluations en Cp, Ce1, 6ème , 2de et Cap, leur utilité est interrogée par les études ministérielles elles-mêmes. Si l'on suit un rapport de l'Inspection générale de 2020, les évaluations nationales dans le second degré ont été conçues en totale déconnexion des usages et attentes des enseignants. On imagine sans peine ce qu'ils en font. Dans le premier degré les enseignants leur ont trouvé une utilité : elles servent à justifier les décisions de l'enseignant vis à vis des parents. Seule une minorité les utilisent pédagogiquement. C'est la  4ème année de déploiement pour cette machine qui touche plus de 3 millions d'élèves. Il serait peut-être temps d'interroger leur utilité...

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Guide de l'évaluation : Les enseignants au travail aux pièces

Le ministère franchit une nouvelle étape. Le "Guide de l'évaluation" publié par le ministère pour les lycées ne traite pas de la pédagogie de l'évaluation. Il s'attache de façon systématique à fixer un nombre de contrôles par discipline qui sera vérifié par le conseil pédagogique et imposé par le chef d'établissement. Il prescrit des types de contrôles précis, par exemple le nombre de contrôles à prendre dans la base nationale. Dans certaines disciplines, il impose un rythme de préparation au bac alors que celui ci devrait dépendre uniquement des élèves réels. Ce guide n'est pas un guide de l'évaluation des élèves. C'est un outil pour l'évaluation des enseignants. Bien qu'officiellement indicatif il est déjà présenté par une académie comme obligatoire. Il entraine encore davantage le métier enseignant vers un travail d'exécutant.

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Evaluations en lycée : Le Snes publie un guide syndical

Guide syndical versus guide ministériel. Après la publication d'un guide de l'évaluation en lycée qui vise à contraindre fortement les évaluations décidées par les enseignants, le Snes Fsu publie un "guide syndical" qui a pour objectif de le contrarier. " Au moment de la rédaction, veiller à rester le plus possible dans les généralités, sans quantifier quoi que ce soit, et en s’appuyant sur ce qui se fait déjà dans le lycée. Le projet d’évaluation doit être « synthétique et lisible »", explique le Snes. "Mieux vaut s’en tenir à un rappel de grands principes communs à toutes les disciplines qui laissera libres les collègues de faire les choix qu’ils jugeront pertinents avec leurs classes : « des devoirs communs pourront être organisés », « une évaluation globale ou sommative par période sera menée », etc… sans préciser les seuils ni les cadences. Car des principes trop détaillés auraient valeur d’engagement". Le syndicat rappelle la hiérarchie des textes réglementaires : " Rappelons que seuls s’imposent l’obligation d’évaluer et le cadre des programmes. Pour tout ce qui relève d’une évaluation des apprentissages au quotidien, les enseignants restent et doivent rester maîtres. Car la liberté pédagogique est inscrite dans la loi !"

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Evaluations nationales : Une routine inutile pour le Se-Unsa

"Une forme de résignation a atteint les enseignants chargés de faire passer les évaluations nationales. Ils se désolent du temps perdu pour les apprentissages et constatent qu’ils ne tirent quasiment aucune information nouvelle sur leurs élèves par le biais de ces évaluations", écrit le Se-Unsa." Notre ministre a ses marottes, et de longue date. Souvenez-vous des évaluations nationales lorsqu’il était Dgesco… Tout savoir des résultats des élèves de France dans les enseignements fondamentaux et visualiser l’impact des décisions prises Rue de Grenelle : illusion de pouvoir, rêve de toute-puissance… Et quand les chiffres sont moins favorables qu’il ne le souhaiterait, pas d’hésitation, manipulons-les et tirons des conclusions hasardeuses que jamais la Depp ne s’autoriserait à corroborer... Le SE-Unsa dénonce le détournement des résultats des évaluations nationales à des fins de communication politique et le non-respect de leurs objectifs initiaux. L’évaluation des performances du système éducatif doit se faire par des évaluations sur échantillon."

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Covid

Le SNPDEN prédit l'échec de la vaccination dans les établissements

Pas pressés d'attaquer les nouveaux problèmes. Face aux nouveautés de la rentrée, vaccination  des élèves, harmonisation du controle continu, le Snpden Unsa, premier syndicat de personnels de direction, gagne du temps. Selon lui, les élèves "ne sont pas au rendez vous" de la vaccination dans les collège set les lycées. Quant à l'harmonisation de l'évaluation dans les lycées, rendue obligatoire par le ministère, "il nous faut du temps". La nouveauté de la rentrée c'est que , pour le Snpden, elle a été "ratée" dans plusieurs académies. En cause : les suppressions de postes qui mettent des établissements dans des situations pas possible.

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Le protocole sanitaire ne suffit plus...

A peine mis en place, le protocole sanitaire de JM Blanquer est déjà dépassé. En Guadeloupe et Martinique les académies mettent en place un niveau 4 "adapté" qui est en fait un vrai niveau 5. En métropole par contre, le ministère choisit d'alléger le protocole pour épargner les remplaçants dans le premier degré. La nouvelle version du protocole traite encore du cas des personnels vulnérables et des élèves des formations de santé.

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Vaccination : La FCPE dénonce des demandes illégales dans les établissements scolaires

Selon la FCPE dans des collèges et des lycées, des enseignants ou CPE demandent aux parents de signaler l'état vaccinal de leur enfant. Une pratique illégale puisque cette vaccination n'est pas obligatoire et que ces informations relèvent du secret médical. Malgré la protestation des parents, la collecte semble continuer.

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Politique ministérielle

Blanquer chez TPMP

"Vous kiffez vos journées au ministère ? - Oui". JM Blanquer était aux anges le 14 septembre dans l'émission de Cyril Hanouna, TPMP. Il ne risquait ni pique, ni question difficile. Avec le maximum de flagornerie, C Hanona et son équipe ont encensé le ministre et E. Macron et décrié les autres candidats à la présidentielle. JM Blanquer a applaudi quand l'équipe se moquait d'A Hidalgo, de M Le Pen ou de S Rousseau. Il a déclaré : "oui bien sur" quand on lui demandait de confirmer qu'E Macron est très beau et répondu aux questions sur sa barbe. "On a rarement eu l'impression qu'un ministre est autant à sa place. Vous êtes fait pour ce poste", a dit Y Moix un peu en panne sèche. "JM Blanquer est un bosseur. Il fait du mieux qu'il peut", déclare C Hanouna. Que retenir de ce vulgaire cirage de pompes ? JM Blanquer répète ses propos sur l'allocation de rentrée scolaire. Il ne condamne pas Mireille Conte-Jaubert, la maire de Saint-Medard de Guizières (33) qui a laissé un enfant de 7 ans sans repas et l'a livré à la police. Il est pour l'uniforme scolaire si les parents sont volontaires. Il apparait juste un peu gêné à propos de la mise en examen d'Agnès Buzyn : "elle voulait bien faire"...

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Second degré : Une carte des classes surpeuplées

Alimentée par les sections locales du Snes Fsu, une carte montre les établissements aux classes surchargées. Alors près de 30 000 élève supplémentaires rentrent, 1883 postes sont supprimés dans le second degré, pour une 4ème année de réduction du nombre d'enseignants. Ainsi se dessine où les collèges à plus de 24 élèves par classe et les lycées à plus de 30 dominent.

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Une intersyndicale appelle les AESH à la grève le 19 octobre

"Les indices de la nouvelle grille et le rythme d’avancement ne permettront pas de résorber la faiblesse des salaires des AESH. Le choix de l’indice majoré plancher 335, quasiment au niveau du SMIC, est en deçà des annonces de la ministre de la transformation et de la Fonction publiques qui cite l’indice 337 a minima pour les fonctionnaires de catégorie C", souligne l'intersyndicale Cgt, FO, Fsu, Snalc, Sncl, Sud. Ils demandent notamment "d'augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute la carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ; leur garantir la possibilité de contrats à temps complet pour vivre dignement de leur travail ; abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ; créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH". Un appel à la grève le 19 octobre est lancé.

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Claude Lelièvre : JM Blanquer, ministre bonapartiste ?

"En ce mois de septembre, Jean?Michel Blanquer va battre le record de longévité d’un ministre de l’Éducation nationale de la Cinquième République, détenu par Christian Fouchet, resté un peu plus de quatre ans et quatre mois en poste au gouvernement (du 28 novembre 1962 au 6 avril 1967). Mais on n’atteint pas encore les records des cinq « ministres de l’école » des deux Bonaparte",  écrit C Lelièvre sur The conversation. "La Cinquième République se distingue nettement de la Troisième République et de la Quatrième République par le fort pouvoir personnel permis au Chef de l’État. On ne devrait donc pas être surpris que les deux ministres de l’Éducation nationale qui ont duré le plus longtemps sous la Cinquième République aient été nommés et aient exercé leurs charges aux deux moments les plus « bonapartistes » : sous Charles de Gaulle et sous Emmanuel Macron". C Lelièvre ajoute une pique : "contrairement à Christian Fouchet, Jean?Michel Blanquer n’a pas accédé au ministère de l’Intérieur au dernier remaniement ministériel ; et il va donc le dépasser en durée à la tête du ministère de l’Éducation nationale"...

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Métier enseignant

Fsu : Déjà des tensions sur les postes

Démissions en hausse, contractuels difficiles à trouver, postes en nombre insuffisant ou supprimés : la FSU a dessiné un autre tableau de la rentrée scolaire que la machine bien huilée présentée par JM Blanquer. Pour les syndicats FSU la chasse aux contractuels est engagée alors même que des listes complémentaires sont pleines. La mise en place des centres de vaccination reste à faire.

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Retraites : Vers le recul de l'âge de départ ?

"Ca fait 18 mois que l'on assiste au jeu "je réforme, je réforme pas", explique Benoît Teste , secrétaire général de la Fsu. Un jeu que l'on a vu encore cette semaine avec une déclaration devant l'Assemblée du secrétaire d'Etat aux retraites disant que la réforme se fera, suivie d'uen autre du premier ministre disant qu'aucune date  n'est fixée. La Fsu fait le point le 9 septembre sur ses échanges avec J. Castex et l'avenir de la réforme.

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L'intersyndicale appelle à la grève le 23 septembre

La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. La rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages" écrivent les syndicats Fo, Fsu, Sud et Cgt dans un communiqué commun. Ils appellent à la grève le 23 septembre également pour les salaires, contre la réforme des directions d'école et la réforme du bac.

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La protection sociale complémentaire et ses enjeux

Comme nous le signalions le 9 septembre, le décret sur la protection sociale complémentaire est paru. Il permet la prise en charge par l'Etat de cette complémentaire à hauteur de 15€ par mois à partir de janvier 2022. Pour  en bénéficier il faudra le demander et fournir une attestation de sa protection sociale complémentaire. Le Snes se félicite de cette mesure qui applique au public une situation existant dans le privé. Mais il en souligne les risques dans la revue Snes Bretagne. "Le gouvernement pousse pur que les contrats soient de groupe. Ainsi une seule complémentaire serait retenue après accord majoritaire. Rien n'exclut qu'il s'agisse d'une assurance privée. Tous les agents auraient donc l'obligation d'y souscrire sauf à renoncer à la prise en charge partielle par l'Etat. Pour emporter le morceau les complémentaires se feront concurrence pour réduire les coûts en limitant le panier de soins couverts avec des prestations bas de gamme".

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L'épreuve de contrôle du bac pro au CSE

Un décret et un arrêté sur l'épreuve de controle du bac pro ont été présentés le 15 septembre au CSE et ont obtenu des votes bien différents. Le projet de décret ouvre l’accès aux épreuves de rattrapage aux candidats ayant validé l’ensemble des épreuves professionnelles et non plus aux candidats ayant réussi la seule épreuve de pratique professionnelle. Le projet d’arrêté prévoit que l'épreuve de controle ne comporte que deux sous épreuves : maths physique ou eco droit ou eco gestion ou pse et français histoire-géo sous forme d'un oral. "Pour chaque sous-épreuve, le candidat est appelé à traiter un sujet tiré au sort, dans la discipline qu’il a choisie". Le candidat est déclaré admis si la moyenne générale, recalculée en intégrant les notes obtenues à l’oral de contrôle lorsqu’elles sont meilleures, est supérieure ou égale à 10 sur 20. L’actuel calcul qui fait intervenir note de l’épreuve de contrôle et moyenne générale incluant des épreuves professionnelles n’est pas repris. Le décret a obtenu 31 voix pour et 12 contre. Notamment le Sgen Cfdt craint que cela écarte 7 à 8000 candidats du bac. Par contre l'arrêté a obtenu 7 voix pour , 9 contre et 52 abstentions, ce qui n'est pas un score fameux... Depuis des années l'épreuve de contrôle est contestée.  Cela risque de durer... Découvrez les deux textes.

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Par fjarraud , le vendredi 17 septembre 2021.

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