» L’observation de l’enseignement au lycée montre que les séquences sont de plus en plus souvent fondées sur une démonstration, répondant elle-même à une question centrale. Cela permet, entre autres, de montrer comment se construit une argumentation, ou d’apprendre aux élèves à en bâtir une. Une telle pratique trouve aussi des justifications dans le processus de mémorisation… Cette mise en valeur de la structure, jugée de plus en plus utile, ou même nécessaire, s’oppose au caractère souvent linéaire de l’enseignement, particulièrement en histoire. Assez fréquemment, les élèves doivent attendre presque le terme de la séquence pour en avoir une vue d’ensemble. Or la connaissance de la fin contribue largement à donner du sens au début.. Lorsqu’ils élaborent des fiches présentant le plan d’une séquence, c’est dans la plupart des cas après la fin de celle-ci, quand le sujet est épuisé. Ne vaudrait-il pas mieux commencer par là ? » Sur la page académique de Caen, D. Cotinat et J. Desquesnes, IPR, donnent des exemples de démarches pour faire construire un plan de séquence, rédiger une synthèse ou faciliter l’appropriation par l’élève de la structure d’une séquence.
http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/histgeo/recherche/indexrech.htm
– L’élève et la structure du cours
