Par François Jarraud
- La FCPE demande le libre choix parental
- L’apprentissage n’est pas une arme efficace contre le chômage
- Que deviennent les nouveaux bacheliers inscrits en licence ?
- Bac S : Des études toujours dispersées
- Les métiers de la biologie et des biotechnologies
- Etudier à l’étranger
- Comment devenir artiste ?
- Les métiers du marketing, de la publicité et de la vente
Les parents doivent-ils être seuls maîtres à bord pour l’orientation de leur enfant ? La FCpe plaide pour un droit reconnu dans d’autres systèmes éducatifs mais très révolutionnaire pour le système éducatif français. De nouvelles études éclairent le paysage de l’orientation : apprentissage, post bac etc.
La FCPE demande le libre choix parental
Qui doit décider de l’orientation des élèves ? Dans un communiqué fort explicite, la FCPE remet en question le droit pour l’éducation nationale d’orienter les élèves. Pour elle, ce droit doit appartenir aux seuls parents. Pour Jean-Jacques Hazan, son président, c’est même la base d’une véritable éducation à l’orientation. C’est aussi un moyen, il ne s’en cache pas, de secouer l’ordre scolaire…
De quel droit l’éducation nationale s’arroge-t-elle le pouvoir d’orienter les enfants ? La question est posée avec vigueur par la FCPE. Dans un communiqué, la première association de parents d’élèves « n’accepte plus que l’institution impose ses choix aux élèves, alors même qu’ils sont en capacité de décider de leur avenir ». Pour elle, « ce droit au choix existe déjà d’une certaine façon en fin de 5ème ou de 1ère et ne pose aucun problème, pourquoi en serait-il autrement pour les autres classes ? » Et la FCPE enfonce le clou : « Une refondation de l’école ne peut que redéfinir ce droit au choix ».
Interrogé par le Café pédagogique, Jean-Jacques Hazan juge le système actuel d’orientation « anormal ». « Dans un système démocratique, on ne voit pas de quel droit une institution peut décider à la place des parents ».
Pour autant, la FCPE reconnaît la capacité de l’équipe éducative à conseiller les parents. » Ca marche bien en 5ème et en 1ère (où les parents ont réglementairement le dernier mot) parce qu’un dialogue s’installe avec l’équipe éducative. Ce dialogue existe parce que les parents choisissent. Si l’on veut une éducation à l’orientation il faut qu’elle serve à quelque chose. Quand les élèves ont la possibilité de faire un choix, l’éducation à l’orientation prend son sens. Sinon ce n’est qu’une perte de temps et il ne fait pas s’étonner qu’elle se fasse mal.
Mais n’est ce pas encourager les parents à faire des choix impossibles ? « Je ne suis pas sur que les décisions prises aujourd’hui soient meilleures quand je vois le volume de décrochage et le fait que 150 000 jeunes sortent du système sans qualification », répond JJ Hazan. « Une grande partie des décrocheurs sont des jeunes que l’on a poussé dans des sections où ils ne veulent pas aller. Mais on soutient plus souvent l’argumentation contraire : les parents manqueraient d’ambition pour leurs enfants. C’est assez pervers comme raisonnement. Car aujourd’hui qui se trouve orienté en lycée professionnel ?
L’orientation amplifie les inégalités sociales ? « C’est une évidence », estime JJ Hazan. « On voit bien comment la coupure se fait en fin de troisième dans la répartition entre les trois lycées. C’est aussi pour cela que l’on veut des lycées polyvalents à la place des trois lycées général, technologique et professionnel.
Ne risque-t-on pas de désarmer les équipes éducatives ? « On n’a pas besoin de matraquer les élèves pour les maitriser. La question se pose aussi avec les notes. La FCPE est pour leur suppression. Ce n’est pas avec des menaces que l’on fait réussir les jeunes ».
La FCPE annonce d’autres initiatives. « On a décidé dans la concertation nationale de travailler à une véritable refondation de l’Ecole ». JJ Hazan promet déjà des déclarations sans concessions sur les notes, le redoublement ou la bienveillance à l’Ecole…
François Jarraud
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L’apprentissage n’est pas une arme efficace contre le chômage
L’apprentissage est-il une solution pour faire diminuer le chômage des jeunes ? La réponse semble évidente. En faisant entrer le jeune dans une entreprise il semble évident qu’on facilite son insertion professionnelle. Ce n’est pourtant pas forcément le cas explique le Cereq au terme d’une enquête internationale.
« Derrière une idée simple, l’apprentissage se compose en fait d’espaces divers… dont le plus dynamique actuellement n’est peut-être pas le mieux à même de répondre au principal enjeu des politiques de l’emploi : réduire le chômage des jeunes », affirmait déjà le Céreq en 2005. Une nouvelle étude, faite sous un angle totalement différent, montre que « le développement de l’apprentissage n’est pas le remède automatique au chômage des jeunes. Une approche internationale montre que l’ancrage de cette voie de formation dans un pays ne va pas nécessairement de pair avec un faible taux de chômage juvénile. De plus, les modèles nationaux sont rarement transposables. In fine, la croissance économique reste un des facteurs majeurs de l’insertion ».
L’étude compare le chômage des jeunes et le développement d el’apprentissage dans différents pays. « Faisant face à une période de récession, rares sont les économies de l’OCDE à échapper à la recrudescence du chômage des jeunes. Mais ce qui diffère, c’est son ampleur. Et les pays qui s’en sortent le mieux sur ce registre ne sont pas forcément ceux qui possèdent un système d’apprentissage étoffé. En 2009, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans est de 17,6 % aux USA, 9,1 % au Japon, contre 11 % en Allemagne, 22,8 % en France, 25,4 % en Italie ou 37,9 % en Espagne, ces trois derniers pays ayant consacré des efforts particuliers au développement de l’alternance. Finalement, le modèle allemand peut être une source d’inspiration pour l’évolution du système français, mais pas dans une logique de mimétisme qui ne donnera jamais les résultats escomptés. »
F. Jarraud
Bref du Cereq
http://www.cereq.fr/index.php/actualites/Pour-une-approche-cir[…]
Bref de 2005
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2005/11/index241105[…]
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Que deviennent les nouveaux bacheliers inscrits en licence ?
« Huit bacheliers sur dix entrant en première année de licence (L1) déclarent être dans une formation qui correspond à ce qu’ils souhaitaient faire comme études en fin de terminale », explique une note d’information de la Depp (ministère).
« Pourtant, 38 % n’avaient pas placé cette formation en tête de leur choix d’orientation. Certains ont été acceptés dans une formation autre que leur licence actuelle sans pour autant s’y inscrire ; les autres (25 % de l’ensemble) peuvent être considérés comme s’étant inscrits en L1 « par défaut ». Ces inscrits sont moins satisfaits de leur orientation et du fonctionnement d’Admission Post-Bac (APB), et ont moins souvent bénéficié de certaines mesures du Plan Réussite en Licence. La satisfaction à l’égard de l’information sur l’orientation trouvée avant d’entrer à l’université continue à croître, Internet devenant la source d’information la plus citée. Les trois quarts des primo-inscrits en L1 souhaitent poursuivre leurs études dans leur licence, et plus de la moitié jusqu’au master. De moins en moins d’étudiants souhaitent devenir enseignants (31 % contre 45 % en 2006). »
La Note
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2012[…]
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Bac S : Des études toujours dispersées
Le bac S est-il le bac de l’élite ou un bac scientifique ? La réponse est connue. Une récente Note d’information de la DEPP (ministère de l’Education nationale) confirme que les bacheliers scientifiques font de moins en moins de sciences après le bac.
« L’évolution des orientations prises par les bacheliers S se caractérise principalement par une dispersion croissante de leurs choix : en 2008, seuls 21 % s’inscrivent en licence, alors que c’était le cas de 35 % d’entre eux il y a dix ans. Cette baisse n’affecte cependant que les licences de sciences, et plus généralement les bacheliers S se dirigent de moins en moins vers les formations scientifiques traditionnelles », note la Depp.
Le bac S concerne environ un quart des bacheliers soit 145 000 jeunes. Selon la Depp, qui a suivi un échantillon de 12 000 jeunes, la part des inscrits en licence est passée de 30 à 21% entre 2002 et 2008. Ce sont les inscriptions en PCEM et en Ecole qui progressent (de 15 à 20% pour la première de 14 à 18% pour les secondes). Au final en 2008 seulement 43% des bacheliers S étaient inscrits dans une formation scientifique contre 61% en 1996.
L’orientation reste aussi largement sexuée. Certaines filières sont jalousement masculines comme les CPGE scientifiques (deux fois plus de garçons que de filles) ou les écoles d’ingénieurs (3 fois plus !). Les filles sont par contre deux fois plus nombreuses en formations de la santé.
La réforme du lycée peut-elle apporter une réponse à cette évolution ? Le rétablissement annoncé de l’histoire-géographie en terminale va plutôt dans le sens de la « déspécialisation » de la filière S. Mais ce sont surtout les inégalités d’orientation à la sortie du bac qui alimentent cette hiérarchisation des filières.
F Jarraud
Lien : L’étude
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2012/99[…]
Inde : Une seule nation, un seul concours pour les écoles d’ingénieurs
Pour aider les candidats et aussi lutter contre les prépas privées, le gouvernement indien a décidé d’uniformiser les concours d’accès aux écoles d’ingénieurs du pays, annonce le BE Inde. Un seul concours sera proposé aux meilleurs élèves des lycées.
Article BE Inde
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70793.htm
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Les métiers de la biologie et des biotechnologies
Voilà un secteur tourné vers l’innovation ! Ce nouveau numéro de Parcours, la revue de l’Onisep, présente les différents métiers de cette branche, les formations et les possibilités de débouchés.
Santé, cosmétique, environnement, les biologistes sont déjà présents dans de nombreux secteurs industriels et le développement des biotechnologies ouvrent de nouveaux champs : médical, agroalimentaire, développement durable.
Ce sont déjà 20 métiers qui sont présentés dans ce numéro de Parcours. Pour chacun la revue propose une interview de professionnel, un reportage sur un laboratoire. On découvre concrètement des métiers : bio informaticien, généticien, formulateur etc.
Une seconde partie s’intéresse aux formations. Parcours donne les différents chemins (pas seulement S) pour entrer dans ce secteur à différents niveaux (du BTS au Master en passant par des licences professionnelles). Le numéro présente aussi les débouchés et donne des pistes concrètes pour les formations.
Les métiers de la biologie et des biotechnologies, Collection : Parcours, Editeur : Onisep, Juin 2012, 176 pages.
Commander l’ouvrage
http://librairie.onisep.fr/librairie/portal/media-typ[…]
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Etudier à l’étranger
Ce Dossier de l’Onisep invite à un tour du monde en 34 pays. Il détaille le système éducatif, le marché de l’emploi, les conditions de séjour dans 34 pays d’Europe, d’Amérique (nord et sud), d’Asie (Chine,Inde), d’Afrique et du Proche Orient. Il s’adresse aux jeunes qui envisagent de suivre des études , de faire un stage ou de trouver un job à l’étranger.
Les lycéens (généraux, technologiques, professionnels), les apprentis, les étudiants peuvent suivre une partie de leurs études à l’étranger. Le Dossier explique comment choisir sa destination, comment la financer. Il présente les programmes européens d’échange (Erasmus, Leonardo etc.), les possibilités de bourse. Il donne aussi des pistes pour travailler à l’étranger à travers des témoignages de jeunes.
Etudier à l’étranger, Dossiers de l’Onisep, n°45.
Commander le dossier
http://www.onisep.fr/Toute-l-actualite-nationale/Etude[…]
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Comment devenir artiste ?
« L’observation des cinq premières années de vie active d’une génération fait apparaître que les trois quarts des individus formés au spectacle vivant ont eu une séquence d’emploi dans ce secteur. Dans le même temps, la majorité des individus (59 %) ayant une expérience dans le spectacle vivant n’ont pas reçu de formation spécifique », écrit le Cereq qui publie une étude détaillée sur l’entrée dans cette branche. Le spectacle vivant compte près de 18 500 employeurs et 200 000 salariés.
« L’entrée dans le secteur se fait plutôt vers l’emploi en CDI ou CDD pour les formations administratives, et vers l’emploi intermittent pour les autres », poursuit le Cereq. » Le sexe et l’origine socioprofessionnelle influencent fortement l’insertion professionnelle. Les techniciens sont plus fréquemment d’origine populaire, moins fréquemment formés au spectacle vivant et à un niveau moindre. Dans cette catégorie, la formation spécifique a un effet net sur la capacité à s’insérer dans le secteur. Les techniciennes ont plus fréquemment des trajectoires éloignées de l’emploi. Elles s’avèrent plus souvent spécialisées dans des métiers très marqués sexuellement… et très peu porteurs dans le spectacle vivant (habilleuses, costumières, maquilleuses…). La catégorie des artistes est celle qui recrute le plus parmi les formés. Cependant, c’est aussi la classe pour laquelle l’insertion dans le secteur est la plus fragile ».
Etude Céreq
http://www.cereq.fr/index.php/publications/Bref/Dessine-[…]
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Les métiers du marketing, de la publicité et de la vente
Chef de rayon, chargé de clientèle, chef de projet publicité, rédacteur, manager CRM, category manager… Les métiers du marketing, de la vente, de la publicité sont variés et nombreux. Aucun secteur professionnel ne peut se passer d’eux, souligne un nouveau numéro de « Parcours », la revue de l’Onisep.
Ces secteurs en développement recrutent à des niveaux de plus en plus élevés. Le minimum est actuellement la bac +2. Souvent le bac +5 est de mise. Ce numéro de Parcours présente chacun des nombreux métiers de la filière. Il montre également les formations et donne renseignements et adresses pour s’y retrouver. Enfin il vous aidera aussi à rédiger votre CV et à faciliter votre recrutement.
Numéro de Parcours
http://www.onisep.fr/Toute-l-actualite-nationale/Decouv[…]
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