Littérature
jeunesse
Juste
pour toutes les petites princesses et les petits princes qui commencent
l’école, un choix du Café
de quatre
livres parus en septembre.
Pour leurs parents ou leurs maitresses, pour
démarrer cette année tout en douceur…
Petits
bonheurs :
Les
Petits Riens qui font du bien et qui ne coûtent rien – Philippe
Bertrand, Elisabeth Brami – Seuil jeunesse – 72 pages – 12,70€
Sentir
l’odeur du pain grillé le matin, faire un concours de grimace
devant la glace, lécher un plat, surtout après la
préparation d’un gâteau au chocolat, se gratter quand
ça vous gratte, respirer le parfum d’un livre neuf, sucer un
noyau de cerise puis le cracher le plus loin possible, inventer des
mots et des phrases dans des langues qui n’existent pas… « Et
autres plaisirs minuscules » de Philippe
Delerm, petits bonheurs à partager !
Humour et
tendresse :
Moi j’adore, la maîtresse
déteste – Elisabeth Brami – Seuil jeunesse – 96 pages – 15€
Pour
les 20 ans du Seuil jeunesse, un dépliant écrit par
Élisabeth Brami et illustré par Lionel le
Néouanic, qui présente avec humour et tendresse les dix
trucs à ne pas oublier pour bien commencer l’année :
être poli, ne pas pousser, ne pas insulter, lever le doigt pour
dire quelque chose, ne pas dénoncer, sauf si c’est grave…
C’est
une réédition mais un vrai bonheur que ce livre
illustré par Le Néouanic, membre des Chats pelés
(qui ont donné côté musique Les têtes raides).
Pour
garder longtemps la tête dans les étoiles :
Dans l’infini – Alexis Beauclair
– Editions Thierry Magnier – 7€
«
Dans l’infini, il y a l’univers. Dans l’univers, il y
a la galaxie. Dans la galaxie, il y a le système… »
Un livre de la collection « Tête de lard »
très graphique, au style très épuré pour
expliquer l’infini aux plus petits et l’homme dans cet
infini.
Tout doux
malgré les apparences :
Sauvages – Rop Van Mierlo –
Editions MeMo – 40 pages, cartonné – 16€
Des
encres posées sur papier humide, sortent des taches qui
créent du mouvement et reproduisent l’illusion des plumes et des
poils. Des animaux sont ainsi plus évoqués que
décrits, provoquant l’attendrissement et l’admiration. « Rarement
un bestiaire se sera aussi facilement passé de commentaire. »