Par François Jarraud
Alors que N. Sarkozy promet de relancer la réforme du lycée, le courant réformiste saisit la balle au bond et lance 9 propositions.
Les 20 organisations à l’initiative de l’appel « De l’ambition pour la réforme des lycées » (ARF; Éducation et Devenir ; Ceméa C É ; CRAP ; EEDF ; FCPE ; FESPI ; FOEVEN ; Francas ; GFEN ; Icem ; JPA ; Ligue de l’enseignement ; OCCE ; PEP ; SE-Unsa ; Sgen-CFDT ; Unef ;UNL) ont publié le 15 janvier neuf propositions pour la réforme du lycée.
Plusieurs reprennent des orientations inscrites dans les « points de convergence » signés au début de la réforme du lycée. C’est le cas par exemple de l’organisation modulaire « modules communs et modules d’exploration en seconde ; modules communs et modules de spécialisation progressive en cycle terminal » et du temps d’accompagnement des élèves prévu dans le service enseignant et l’emploi du temps élèves.
Si ces points ont fait un quasi consensus, d’autres rompent avec l’unanimisme et marquent la naissance d’un pôle réformiste. C’est le cas par exemple de la réforme du bac (« les modules sont capitalisés après validation en cours de formation. En plus de cette capitalisation, le baccalauréat fait l’objet d’un nombre réduit d’épreuves terminales et d’une épreuve intégrée représentative du parcours de l’élève) ou encore de la refonte des « instances collectives ». Cette volonté est bien marquée par Eric de Saint-Denis qui évoque « 5 bouchons » à faire sauter. L’affirmation de ce pole réformiste suffira-t-elle à faire bouger le lycée ?
Le reportage du Café
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/2009/Refor[…]
Lycée, réforme impossible ?
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/99_Lycee_[…]
Le Climope dénonce « la régression pédagogique »
» La compétition, la sélection, l’élitisme sont plus que jamais à l’ordre du jour, en parfait accord avec l’individualisme qui prévaut dans la société » regrette le Climope (Comité de liaison des mouvements pédagogiques et d’éducation). « Le retour aux bonnes vieilles méthodes apparaît comme la solution à tous les maux de société. Face à cette régression, à cette désignation de la pédagogie comme bouc émissaire, nous réaffirmons notre choix d’une éducation qui, parce qu’elle considère l’enfant comme un être social, une personne à part entière, lui apporte les aides appropriées à ses apprentissages en ne les isolant pas artificiellement de ses expériences, et développe ainsi sa capacité à être auteur et acteur des nécessaires évolutions sociales ». Le climope, qui regroupe 10 organisations (Crap, Ligue de l’enseignement, Cemea, E&D, Gfen etc.) propose d’autre svaleurs et d’autre schoix. « Oui à la maîtrise des savoirs », « oui à l’éducation globale ». Et aussi « oui à l’effort ».
Communiqué
http://www.icem-pedagogie-freinet.org/travail-cooperatif/espace_[…]