Jeudi 14 mars 2024, la FSU-Snuipp a organisé les États généraux de l’enseignement adapté. Cette rencontre qui a réuni des enseignant·es spécialisé·es et non spécialisé·es, des PSY EN ainsi que des AESH, leur a permis d’échanger sur les défis auxquels l’école est confrontée.
« Les réformes gouvernementales, le “choc des savoirs” et “acte 2 de l’école inclusive” ne répondent en rien aux difficultés rencontrées. En revanche, elles participent encore davantage à la dégradation des conditions de travail et d’apprentissage des élèves. Les conditions pour une inclusion de qualité ne sont pas réunies. La scolarité des élèves dits à besoins éducatifs particuliers est empêchée, notamment par un manque d’accès à des dispositifs ou structures adaptées. La FSU-SNUipp et les personnels soulignent l’urgence d’investir massivement dans la formation initiale et continue sur les questions de l’adaptation scolaire et de prévention. C’est une réponse aux enjeux d’une école plus démocratique qui agisse efficacement pour la réussite de toutes et tous les élèves et contre les inégalités sociales ».
Le principal syndicat des enseignant·es du premier degré demande de créer un nombre « significatif » de postes dans l’enseignement adapté et d’augmenter le nombre de places dans les établissements spécialisés et les dispositifs inclusifs existants pour pouvoir appliquer les notifications de la MDPH et respecter les besoins des élèves.
« La FSU-SNUipp s’engage à porter les revendications construites dans tous les départements avec la profession auprès du ministère. Elle s’oppose aux mesures de l’acte 2 de l’école inclusive et se mobilisera avec les personnels et les familles pour rappeler son attachement à la construction d’une école pour toutes et tous, où chacun et chacune a sa place ».