L’article
Le gouvernement juge t-il utile d’avoir une structure capable d’évaluer ses politiques ? On pouvait en douter après la suppression du Cnesco avec la loi Blanquer. Une nouvelle étape s’ouvre depuis l’envoi le 25 septembre au soir, d’un mail de la cheffe de l’inspection générale, que le Café pédagogique s’est procuré. Caroline Pascal annonce la suppression de l’Inspection générale en 2023. Le ministère de l’éducation nationale se prive d’un corps d’experts qui était capable de signaler les erreurs et les dysfonctionnement et de conseiller le ministre. Venue de l’Elysée, cette mesure reflète une nouvelle conception de la gestion de l’Etat par un pouvoir exécutif dont l’autorité doit s’exercer sans limite. Prévue pour 2023, cette réforme fait partie du nouvel Etat qu’Emmanuel Macron va proposer aux Français lors de l’élection présidentielle.
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Claude Lelièvre : Une décision bonapartiste
Comment comprendre l’annonce de la suppression de l’Inspection générale ? Historien de l’Ecole, Claude Lelièvre remet cette décision dans la longue histoire de l’Inspection et analyse ce qu’elle implique comme conception de l’Etat. Pour lui, cela renvoie au bonapartisme.
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