Si le Se-Unsa « approuve sans réserve » les principes de la nouvelle circulaire sur les élèves trans, ce n’est pas le cas de Sud éducation. Pour ce dernier soumettre la reconnaissance des droits des élèves trans à l’accord des parents est problématique.
« Le SE-Unsa approuve sans réserve les principes exposés, mais regrette que cette circulaire ne prévoie pas de moyens spécifiques pour la formation des enseignants et personnels éducatifs », écrit le Se Unsa. « Ainsi, par exemple, la première partie de cette circulaire : « Comprendre les réalités et la diversité des situations de transidentités » pose un cadre scientifique et juridique qui nécessite que les acteurs puissent le travailler de façon approfondie pour se l’approprier pleinement. De plus, aucun bilan des actions menées n’est envisagé. Ces absences font courir le risque que les avancées contenues dans cette circulaire se résument à un témoignage, sans portée opérationnelle auprès des élèves ».
« Ce texte est un appui pour réclamer dans les départements des campagnes de prévention, néanmoins ces objectifs ne pourront être atteints sans moyens humains et financiers », écrit Sud Education. « Par ailleurs, SUD éducation regrette que le ministère ne fasse pas du choix et du bien-être des élèves l’élément central de sa politique : en effet le changement de prénom est toujours conditionné à l’accord des parents… En subordonnant le changement de prénom à l’accord de la famille de l’élève, le texte ministériel donne le dernier mot à la famille lorsque celui-ci est en désaccord avec le choix de l’élève. L’ école doit être un espace sécurisant pour les élèves, et les protéger des pressions familiales de tous ordres. Cette disposition doit être modifiée ».