L’article
Peace and Love. Le 27 août, à l’occasion de la conférence de presse de rentrée, le ministre de l’éducation nationale a montré une nouvelle facette de sa personnalité. En ce début d’année, après des mois de graves tensions, JM Blanquer baigne dans la conciliation. Les affrontements de l’année dernière ? « Tournons la page ». Ses objectifs pour 2020 : le bonheur des profs et l’environnement durable. Fini le ministre droit dans ses bottes. Fini le pourfendeur des médias et des « bobards ». Fini le libéral à tout crin. Blanquer est social et bienveillant. L’exercice de communication a quand même ses limites. Et elles concernent en priorité les professeurs des écoles… Car un nouveau Blanquer est-il possible ?
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Rentrée : La FSU ne se laisse pas endormir par JM Blanquer
C’est toujours plus agréable de parler à un ministre aimable plutôt qu’à un ministre cassant et buté. Comme les autres syndicats, la FSU, qui donnait le 4 septembre sa conférence de presse de rentrée, a reconnu le changement de ton de Jean-Michel Blanquer. Mais les sujets de divergence et les motifs d’inquiétude demeurent, que ce soit sur le sens des réformes, sur les moyens jugés insuffisants de l’école, sur la question des salaires ou sur la réforme des retraites. Au delà du discours, la première fédération de l’éducation attend donc de voir si ce ministre habituellement si sûr de lui et de la justesse de ses vues, va savoir réellement dialoguer.
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Le Snes Fsu refuse l’eau de rose de JM Blanquer
« On est sur une poudrière. Tous les ingrédients sont réunis. Il ne suffira pas d’un peu de pommade distribuée par le ministre. Il faudra des actes ». Pour Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu, le premier syndicat du second degré, l’apaisement proclamé par JM Blanquer n’est qu’une posture qui ne saurait régler les problèmes réels (salaire, conditions de travail) des enseignants. Le Snes appelle les professeurs à se réunir en AG et envisage des actions en septembre.
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Le Se-Unsa attend les signes tangibles de l’apaisement
« On saura rapidement si le dialogue social est une réalité ». Le 28 août, Stéphane Crochet, secrétaire général du Se Unsa et Claire Krepper et Rémy Charles Sirvent, secrétaires nationaux, n’ont pas caché leurs interrogations devant la nouvelle posture ministérielle. Le second syndicat des enseignants attend des preuves tangibles du changement rue de Grenelle. Pour lui, les évaluations de septembre seront un premier test. Le syndicat ne cache pas les difficultés de la mise en place de la réforme du lycée, notamment l’irrespect des voeux de spécialités des lycéens dans la moitié des établissements.
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SNPDEN : Des personnels de direction fatigués portent les réformes
A en croire un sondage auprès de ses membres réalisé par le Snpden Unsa, le premier syndicat de personnels de direction, la rentrée 2019 est réussie. Mais le sondage ajoute aussi une série de réserves. Par exemple, la moitié des établissements commencent l’année scolaire avec des postes non pourvus, les deux tiers des collèges n’ont pas les fonds nécessaires au dispositif Devoirs faits. Les personnels de direction soutiennent massivement la réforme du lycée mais s’inquiètent de l’organisation des nombreuses épreuves du nouveau bac.
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Les chefs d’établissement du privé inquiets des retombées de la réforme du lycée
« La réforme est faite pour économiser des moyens ». Vivien Joby, président du Snceel, le principal syndicat de chefs d’établissement du privé sous contrat, membre du comité de suivi, aime bien les réformes des lycées. Il en partage la philosophie. Mais pas au point de dissimuler les problèmes qu’elles posent. Le principal étant l’avenir des enseignants confrontés à une baisse de la dotation horaire. Mais le Snceel s’inquiète aussi de la mise en concurrence des établissements et pour beaucoup de la réduction de leur offre par rapport à l’ancien lycée.
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Regards sur l’éducation 2019 : L’OCDE appelle à développer l’accès à l’enseignement supérieur
Présentant le 10 septembre l’édition 2019 de Regards sur l’éducation, Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, plaide pour le développement de l’accès à l’enseignement supérieur. Pour la France le défi c’est d’augmenter le taux de réussite notamment pour les bacheliers professionnels.
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