L’article
Prononcé à l’université d’été de Ludovia le 21 août, le premier discours de JM Blanquer sur le numérique marque la rupture avec la politique menée sous le gouvernement précédent. Le ministre s’engage dans une politique de protection des données personnelles des élèves avec la nomination d’un Délégué à la protection des données en la personne de Gilles Braun. Il annonce aussi son intention d’exploiter les données des évaluations nationales grâce à de nouvelles applications financées par le PIA, un programme lancé par le gouvernement précédent. JM Blanquer a mis en avant également l’enseignement de l’informatique dans le lycée réformé. Pour le reste, tout le secteur de l’EdTech est mis à la diète. JM Blanquer promet des expérimentations à intervalles réguliers. Les collectivités locales sont invitées à utiliser les outils numériques des élèves (le BYOD) plutôt qu’acheter des tablettes. Les smartphones seront interdits mais sollicités en classe…
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Pix certifiera les compétences numériques en 3ème et terminale
Le CSE a adopté le 20 septembre le projet d’arrêté créant la certification Pix en fin de 3ème et de terminale. Pix est développé par un GIP. C’est un outil de certification qui devrait être reconnu par les entreprises.
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Bruno Devauchelle : L’informatique à l’école : les bégaiements de l’histoire…
Le discours sur l’enseignement de l’informatique a-t-il changé en 40 ans ? Alors que les initiatives se multiplient pour développer l’enseignement de la programmation (le code) et l’algorithmique dans le parcours scolaire des élèves, il est intéressant de remettre en perspective cette approche. Et d’observer comment se construit l’équilibre entre compétences d’usages, techniques et culturelles. Sur ce point le discours du ministre à Ludovia est inquiétant.
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Numérique éducatif : Pourquoi ça ne marche pas ?
Alors que la Commission de la culture et de l’éducation du Sénat publie un rapport appelant à un énième plan numérique, la même commission, mais coté Assemblée nationale, auditionne sur le numérique éducatif. De nombreux acteurs ont été entendus, y compris le Café pédagogique. Mais qu’ont-ils à dire sur l’échec de l’intégration du numérique à l’Ecole ? Les témoignages de l’Inspection générale et des éditeurs scolaires ont apporté des éclairages intéressants à ce sujet.
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Le Sénat demande un nouveau plan numérique
« Réduits à de simples consommateurs fascinés par le déferlement incessant des innovations, il nous faut impérativement remettre de la verticalité dans notre relation au numérique et rester acteur de notre destin. C’est à cette condition que la France pourra rester dans la compétition mondiale ». C’est un appel à la mobilisation, contre les Gafam et pour une reprise en mains de notre avenir que Catherine Morin Desailly (centriste), présidente de la Commission de la culture et de l’éducation du Sénat, a lancé le 28 juin. Dans un nouveau rapport elle appelle à lancer un énième plan numérique, axé sur la formation et à faire du numérique la grande cause nationale de 2019.
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Bruno Devauchelle : Numérique : Quand un rapport chasse l’autre…
Après une première présentation faite hier dans le Café Pédagogique, nous revenons dans ce texte sur l’analyse de quelques points de ce rapport qui, en lien avec celui du sénat, mettent en lumière les interrogations actuelles du monde politique à l’égard du numérique. L’impression générale qui émane de ces propos est celle d’une insaisissable question : comment piloter l’école alors qu’une mutation culturelle majeure est en train de se produire (et c’est loin d’être terminé, bien sûr) ? L’école est-elle encore le lieu de la construction culturelle émancipatrice du citoyen ou doit-elle être celle de la mise en place d’une sorte de « sur-moi » numérique dans la tête de chacun de nos enfants ? Pour le dire autrement, comment contrôler cette évolution culturelle ?
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Bruno Devauchelle : L’hybridation pour la réforme du lycée ?
La réforme du lycée va augmenter la demande d’adaptation des établissements aux demandes des élèves et des familles. Cette adaptation concerne d’abord la possibilité d’offrir le maximum de possibilités pour les élèves et leurs familles. Deux hypothèses sont envisageables : fermer les petits établissements et regrouper dans des grands lycées, concevoir un dispositif qui permettra d’offrir le plus grand nombre de possibilités dans tous les établissements quelle que soit leur taille et les qualités des enseignants. Les moyens numériques à disposition des lycées devraient permettre de trouver des solutions intéressantes pour éviter la première hypothèse.
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