Pauline Guet : Une serre connectée au collège
Première rencontre avec des scientifiques, des élèves du collège André Malraux de Trun (61) vivent le quotidien d’une serre connectée avec leur professeure de SVT, Pauline Guet, et deux ingénieurs. Comment un atelier proposé à des collégiens peut-il aboutir à un équipement pérenne ? Comment une serre connectée fournit-elle des données exploitables en classe ? La serre de 16m² est déjà le lieu de nombreuses expériences surveillées par des capteurs de température et d’humidité. « Des entretiens réguliers sur Skype entre les élèves et les ingénieurs permettent d’accorder leurs besoins aux possibilités techniques ».
Quelle est l’origine de ce projet « serre connectée » ? Quelles sont les caractéristiques de la serre ?
Le projet est né suite à la proposition de deux étudiants ingénieurs, dont un ancien élève, qui devaient monter un projet dans le cadre de leurs études sous micro-entreprise. Ils ont proposé l’idée, les élèves étaient enthousiastes et on s’est lancé.
La serre est située derrière la salle de SVT, c’est une serre de 16m² avec portes coulissantes et fenêtres (structure en aluminium et plaques de polycarbonate). Elle est dotée de deux capteurs (intérieur et extérieur) qui mesurent la température et l’hygrométrie. Ces capteurs sont reliés à un boitier Rasberry PI qui traite les données et permettent leurs exploitations sur tout le réseau pédagogique du collège.
A qui s’adresse cet atelier ? Comment se sont organisées les séances au cours de l’année ?
Cet atelier a été porté par 17 élèves sur les temps libres du midi et certaines heures de permanence en ma présence et sur des temps d’autonomie. Une réunion hebdomadaire chaque vendredi permet de faire le bilan du travail effectué et des objectifs pour la semaine à venir. Les avancées du projet sont consignées par le biais d’un Googledrive et accessibles par l’ensemble des élèves du projet. La serre actuellement montée est maintenant un support pédagogique et un lieu de vie accessible à tous les élèves du collège.
Quelles sont les expériences menées dans la serre ? Quelles plantations ? Quel suivi ?
Les expériences menées ont été autour de l’influence de la température et de l’hygrométrie sur les cultures, identifier l’effet de serre, les conditions de la germination… Les élèves ont réalisé des semis et ont planté des carottes, courges, cornichons, concombres, tomates, radis, salades, aromates et fraises. Ils relèvent régulièrement les données, nourrissent un carnet de bord numérique et suivent l’arrosage des plantes et leur croissance.
Côté numérique, comment avez-vous mis en place l’acquisition des données ? Quels sont les possibilités de la serre ?
La partie connectée s’est construite avec des entretiens sur Skype régulièrement entre les élèves et les ingénieurs afin d’accorder attentes, besoins et possibilités techniques. Aujourd’hui, le souhait des élèves et d’une partie de l’équipe pédagogique est d’utiliser cette structure et ces données dans le cadre des cours notamment en mathématiques, en physique-chimie, en technologie et en SVT. Nous espérons aussi que ce projet évolue (système d’arrosage, automatisation…). C’est un projet durable !
Comment avez-vous financé le projet ?
Le financement a été permis par la participation du FSE de l’établissement, du crédit agricole Normandie de TRUN, du rectorat de Caen par le biais du concours « 100 défis pour ma planète » et surtout la contribution d’une quarantaine de généreux donateurs sur la plateforme de dons « La trousse à projet ». Mon collègue en mathématiques Laurent Morel a beaucoup aidé.
Entretien par Julien Cabioch
La plus vieille galaxie de l’univers observée par le CNRS
En combinant les données de deux grands observatoires européens implantés au Chili, et du télescope spatial Hubble, une équipe de scientifiques composée d’un chercheur associé et d’une astronome de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP/OMP – CNRS/CNES/UT3 Paul Sabatier) a découvert la galaxie la plus lointaine connue à ce jour, annonce le CNRS. Ils ont pu démontrer que cette galaxie existait déjà 250 millions d’années après le Big-Bang, apportant ainsi des contraintes très fortes sur les modèles de formation des premières galaxies. Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue Nature. Avec la méthode des télescopes gravitationnels l’équipe co-dirigée par Takuya Hashimoto (université d’Osaka) et Nicolas Laporte a pu repérer la galaxie la plus lointaine connue à ce jour.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/05/17052018Article636621392900513254.aspx
Comment faire réviser le brevet ?
Les SVT s’invitent à nouveau au brevet en 2018. Le site académique de Créteil propose des conseils et des exemples pour une révision efficace de l’examen. » Les révisions peuvent s’articuler selon 4 axes principaux : production d’écrits et compréhension de lecture, mise en relation, esprit critique, explication de phénomènes ou justification de choix. Elles doivent viser les enjeux, travailler la méthodologie, expliciter les démarches mais aussi permettre à l’élève d’exprimer ses procédures et de conscientiser les erreurs ou obstacles qu’il doit travailler pendant ces révisions de façon ciblée ».
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/05/15052018Article636619637174590319.aspx
Les abeilles et les chercheurs
Comment expliquer le déclin des abeilles ? Qui sont ses ennemis ? Pourquoi est ce grave ? Que sait-on de la vie sociale des abeilles ? L’Inra apporte des réponses dans un dossier accessible.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/05/22052018Article636625714185151142.aspx