« Depuis trois ans notre établissement ne peut faire entendre sa voix et subit régulièrement insultes, menaces, articles diffamatoires. Nous sommes salis et sans aucun moyen de défense ». Un collectif de défense du collège de Briis sous Forges où la jeune Marion suivait ses études, réagit à la diffusion le 27 septembre par France 3 du film réalisé par la mère de Marion sur cette affaire.
Le collectif signale que les plaintes de la famille ont été rejetées par la justice à plusieurs reprises. » Depuis maintenant trois ans, dans le collège, quelques parents mal intentionnés font état de cette affaire pour accuser le personnel d’incompétence à tout propos (conflits avec des parents, conseils de disciplines, choix de lectures…) en nous jetant le suicide au visage », explique le collectif. » Depuis trois ans, des jeunes, des familles, des enseignants, des personnels de tous services et d’encadrement sont jetés en pâture à la vindicte populaire sans avoir la possibilité de défendre leur honneur par un déferlement médiatique qui ne fait état que de ce qu’affirme Mme Fraisse et sans que l’institution ne prenne la peine de défendre ses personnels »
Dans un communiqué, le Sgen Cfdt dénonce » l’acharnement médiatique » contre le collège et demande au ministère la protection de l’établissement et des personnels.