Une nouvelle circulaire sur la prévention de l’absentéisme scolaire abroge le texte de 2011 et invite à créer des partenariats locaux. Publié au BO du 1er janvier, le nouveaux texte rappelle quelques éléments légaux. Mais il fixe peu d’obligations précises à l’Ecole.
» La prévention de l’absentéisme scolaire constitue une priorité absolue qui doit mobiliser tous les membres de la communauté éducative. Chaque élève, qu’il soit soumis à l’obligation scolaire ou qu’il n’en relève plus, a droit à l’éducation, un droit qui a pour corollaire le respect de l’obligation d’assiduité, condition première de la réussite scolaire… Le nouveau dispositif prend en compte les modifications de l’article L. 131-8 du code de l’éducation et met fin aux mesures de suspension des allocations familiales et au contrat de responsabilité parentale. Il renforce l’accompagnement des familles, parfois très éloignées du monde de l’École, dans le suivi de la scolarité de leur enfant. Il améliore ainsi le dialogue avec les parents d’élèves dans un esprit de coéducation, notamment grâce à la mise en place d’un personnel d’éducation référent. Il revient à chaque responsable, à tous les niveaux de l’institution scolaire, de se mobiliser pour mettre en place des actions de prévention et de suivi de l’absentéisme et apporter, dans un climat de confiance avec les familles, des réponses rapides et efficaces lorsque des absences sont constatées. »
Concrètement le texte recommande aux établissements scolaires d’avoir recours à l’application Siecle Absence. Il rappelle qu’on ne peut demander de certificats médicaux que dans le cadre d’épidémies et invite à ne pas considérer les lycéens comme absents quand ils remplissent leurs devoirs d’élus lycéens. Il demande d’écarter les exclusions pour les cas d’absentéisme.
Pour le reste le texte « invite », il annonce qu’on « peut ». Les formules ne sont aps contraignantes. Par exemple, » Des solutions pédagogiques ou éducatives sont élaborées avec la famille et l’élève dans l’établissement (organisation d’un tutorat, soutien scolaire spécifique). Hors du temps de l’école, un accompagnement à la scolarité peut également être proposé dans le cadre des contrats locaux d’accompagnement à la scolarité (CLAS). S’il s’agit d’un problème d’orientation ou d’affectation, un bilan et un accompagnement spécifique de l’élève peuvent être réalisés par le professeur principal en lien avec le conseiller d’orientation-psychologue. Les personnels éducatifs, sociaux et de santé sont étroitement associés à ce suivi, le cas échéant avec les partenaires (services socio-éducatifs ou de soins) afin, s’il s’agit d’un problème social, familial ou de santé, d’offrir un accompagnement adapté à l’élève et à ses parents. »