Par Lucie Gillet
Rendez-vous des pédagogues et autres « désobéisseurs », le 21ème Salon Freinet de Nantes à réuni près de 500 personnes les 8 et 9 avril. Au programme des interventions de P Meirieu, P Frackowiak et F LeMénahèze, mais surtout un fort sentiment de faire corps face aux temps difficiles que traverse l’Ecole. « Ca fait du bien d’entendre des gens qui se questionnent, qui n’en veulent pas systématiquement aux enfants, qui n’en veulent pas systématiquement aux parents, et qui critiquent, mais sans ronchonner. Des gens qui essaient, qui doutent, mais qui y croient ». Des profs…
C’est une véritable institution pour le département de la Loire-Atlantique, pourtant les salons se suivent et ne se ressemblent pas… Cette année le salon s’est tenu sur deux villes : Nantes pour l’ouverture vendredi soir, Saint Nazaire, au lycée expérimental, pour le samedi. Une difficulté supplémentaire pour l’organisation mais qui n’a pas nui au succès de cette édition : 150 personnes se sont déplacées pour entendre P. Frackowiak, 250 pour P. Meirieu le lendemain. L’agir local est encore une dimension forte du mouvement qui a su s’inscrire là où sont les besoins du moment : autour des enseignants désobéisseurs et récidivistes qui voient s’ouvrir à leur encontre une procédure disciplinaire, au lycée expérimental où la parole des enseignants va pouvoir côtoyer celle des élèves et lycéens. Le ton est donné par le thème qui fédère les travaux : la résistance, d’autres pratiques, d’autres valeurs pour l’école. À l’heure où tous les acteurs sont en quête de sens c’est un sujet qui fera rimer pédagogique et politique.
Du contexte…
Pour ouvrir le salon, quelques membres du groupe IDEM 44 exposent comment ils ont pensé et conçu le salon de cette année (sans la semaine de préparation qui leur était octroyée les années précédentes), combien ils ont eu besoin de se ressourcer auprès de leurs valeurs pour pouvoir continuer à proposer et avancer. Il sera donc ici bien moins questions d’outils que lors d’autres occasions, chantiers ou salons, mais bien d’orientations, de positionnements éthiques, de retrouver une boussole pour garder le cap. Puisqu’il faut allier théorie et pratique, parce qu’il n’y a pas de discours sans mise en page, on sent dans la mise en œuvre même du programme, que le groupe 44 a le souci d’être cohérent tant dans le propos que dans sa mise en œuvre : une tribune mixte, une parole qui circule autour d’un diaporama présentant les fondements de la pédagogie Freinet.. Il ne faut pas venir ici trouver trucs et astuces, mais une conception de l’école.
Chantal Balthazard pose le cadre en mentionnant que cet événement se situe dans la ligne de l’Appel des appels, Reno Geng Ortoli rappelle qu’il y a matière à s’indigner depuis plusieurs années dans les orientations prises par l’Éducation Nationale et qu’un des déclics du groupe 44 s’est noué autour de la mise en place de l’aide personnalisé où une école qui proposait un système alternatif de dispositif pour tous les élèves s’est vu répondre par l’Institution un tableau avec diverses projections sur 3 ans de pourcentages d’élèves rescapés de l’échec, comme si l’enfant ne pouvait être perçu qu’au travers de ses résultats aux évaluations…
Au sein du groupe IDEM 44, on formule le constat que de nombreux enseignants ne pensent plus faire le travail pour lequel ils se sont engagés au début de leur carrière, que l’Institution se décentre de l’essentiel et que le sentiment d’isolement gagne les collègues. Afin de se sentir plus forts de ses idées, de ses valeurs il est absolument nécessaire de trouver des lieux pour se ressourcer, retrouver des forces, échanger, le salon en est un pour être là, résister ensemble, maintenant…
François le Ménahèze vient d’être sanctionné lourdement par l’inspection académique. Une procédure disciplinaire est engagée contre lui. Il prend la parole pour évoquer les lieux qui permettent de rompre l’isolement : les mouvements pédagogiques bien sûr, mais aussi le réseau des enseignants désobéisseurs… « Certes seulement 2 à 3000 sont déclarés tels, c’est peu et c’est énorme à la fois, c’est peu parce qu’on risque très gros à se déclarer », lui le sait bien puisqu’il fait les frais d’une double commission disciplinaire : pour refus des évaluations CM2 ( une quinzaine d’autres collègues du département sont également touchés) et pour refus d’inspection, mais « c’est également se situer dans une tradition de résistances en rejoignant le mouvement des Résistants d’hier et d’aujourd’hui, avec tout ceux qui résistent dans le service public ».
Des constats amers sont dressés : il est question de la mise en concurrence des établissements entre eux, de la mise en concurrence à l’intérieur de chaque école entre enseignants, de la conception mécaniste des apprentissages, où le développement du sens critique est écarté avec pour illustration un exemple significatif : les conseils d’enfants inscrits dans les programmes de 2005 et retirés en 2008. S’ensuivent des stratégies de clientélisme des écoles publiques, une sélection défavorable au processus même d’apprentissage, une logique de bachotage dont les évaluations CE1 et CM2 ne sont que des exemples alors qu’on sait que le processus d’apprendre est très long, des conseils des maîtres où se nouent des dissensions, une administration qui divise ses personnels par le biais des primes, de la mise en place du SMA, de l’agence de remplacement. Autant de faits qui ont des conséquences réelles sur l’effet-classe.
La pédagogie Freinet ne saurait se reconnaître dans ces orientations, elle oppose une conception politique de la société (démocratie, liberté, justice, paix, solidarité) et philosophique de l’Homme (pour des hommes libres, autonomes, solidaires, responsables) dans le respect de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, c’est alors l’heure de mettre fin aux constats mais une citation de Célestin Freinet s’impose : « Nous ne comprendrions pas que des camarades fassent de la pédagogie nouvelle sans se soucier des parties décisives qui se jouent à la porte de l’école, mais nous ne comprenons pas davantage les éducateurs qui se passionnent activement ou plus souvent passivement, hélas ! pour l’action militante, et restent dans leur classe de paisibles conservateurs… »
… à l’explication de textes
Les pédagogues Freinet rappellent que leurs valeurs sont soutenues par des pratiques ayant 4 piliers :
1/ elles instituent l’enfant, l’élève en tant qu’auteur. On évoque combien l’enfant doit être reconnu comme « personne singulière », avec ses besoins, ses rythmes différents, s’exprimant en tant qu’individu. L’école est le lieu qui doit lui permettre de faire émerger ses potentiels et pour l’aider, le conduire à retrouver la notion de « désir », ce qui diffère de la motivation. Dans les perspectives actuelles l’enfant répond aux désirs de l’enseignant (contraint par les programmes), il n’est auteur que sur ordres et du projet d’un autre. On insiste sur la nécessité de construire le désir d’apprendre, partir des centres d’intérêt des enfants et le conduire à organiser son travail en fonction de son projet personnel. Pour ce faire des temps, des techniques et des outils existent : les temps d’expressions quotidiens, des créations plurielles, des expressions communiquées et diffusées aux autres…
2- elles instituent l’enseignant comme auteur responsable qui s’autorise . L’enseignant est doté d’une éthique professionnelle responsable, lucide et critique qui place l’enjeu des savoirs des élèves au cœur de sa pratique, qui contribue à sa propre formation (auto et co-formation). Une jolie formule est énoncée : « mettre en cohérence sa pratique avec ses idées pour retrouver la sérénité dans ses pratique en étant fort de ses idées »…
3- elles instituent un travail créateur et libérateur qui transforme les rapports à la production des savoirs, il s’agit d’une approche complexe des apprentissages où la coopération a une place déterminante et où le groupe prend à sa charge les créations reconnues et produites.
4- elles instituent le groupe-classe comme créateur : le travail est naturel à l’individu, il répond à du fonctionnel, il s’agit en travaillant d’éduquer pour une autre société du travail : « bâtir avec la vie et dans la vie ».
En conclusion de cette présentation de ce qui anime les pédagogues Freinet : il s’agit bien de résister et agir pour construire une autre école, une autre société, où l’on choisit de considérer l’enfant dans sa globalité, ses apprentissages et ses droits, de stopper l’infantilisation des éducateurs adultes et responsables, où l’on apprend à s’autoriser, où l’on se réapproprie son métier, sa formation, où l’on se donne les moyens d’agir pour le présent et l’avenir.
Le mot du président de l’ICEM, Christian Rousseau
Pour le mouvement Freinet la ville de Nantes n’est pas un endroit anodin : « c’est le lieu du siège social de l’ICEM, un lieu important pour le mouvement, un lieu qui s’est déjà illustré par de grands temps forts, le dernier, la RIDEF est encore en mémoire de bien des militants. La Loire-Atlantique est un département qui montre ce que résister veut dire » et les décisions gouvernementales égrainées, tant restrictives et liberticides, font état d’un bilan édifiant. La question n’est donc pas tant de « pourquoi résister ? » mais bien de « comment ? ». Christian Rousseau ironise : « le gouvernement devrait se méfier des éducateurs Freinet, parce qu’avec eux, c’est quand il y en a un et un seul que tout se complique… » Et il saisit l’occasion pour plaider la cause de François Le Ménahèze, enseignant doué de « trop de bienveillance » ayant inventé la méthode naturelle d’inspection qui contraint l’inspecteur à observer le travail réel des élèves… François Le Ménahèze est dans les rires, sacré « bienfaiteur de l’humanité éducative ».
« Parce que pratiquer la pédagogie Freinet c’est déjà se trouver en résistance avec un système qui trie, classe, oppose, en bref exclue, la pédagogie Freinet transforme notre regard, notre comportement et nous conduit à résister à l’arbitraire ». Citant quelques invariants de Freinet il conclue en la nécessité de garder l’optimisme en la vie, tout le sens de rester en vie, résister…
Frackowiak, en connivence avec les pédagogues
P. Frackowiack justifie d’abord sa venue par la motivation, pardon le désir d’apporter son soutien aux mouvements pédagogiques dans leur grande diversité, il se sent aujourd’hui solidaire d’une mouvance dont il cite le GFEN, les CRAP, la Pédagogie Institutionnelle, l’AFL et Foucambert, l’OCCE… Constatant un cruel besoin des mouvements pédagogiques « d’autant plus qu’on étouffe la réflexion et dénie la pédagogie » par ailleurs, « on en a d’autant plus besoin que la formation diminue. Le pays a besoin de vous : vous êtes le ferment, le catalyseur de la réflexion pédagogique dans notre institution où cette réflexion n’a plus droit de cité ».
Son objectif en participant aux travaux du Salon est également de participer à la réflexion d’une construction autour de l’École du futur (c’est également le titre d’un de ses ouvrages). « Il y a besoin de réfléchir ensemble, d’avoir du courage, ce dont les pédagogues ne manquent pas alors que parallèlement les partis politiques se mobilisent plus ou moins… » P. Frackowiack s’étonne qu’on cherche encore à inventer de nouvelles orientations alors qu’il a le sentiment « que tout a déjà été dit : il suffit de faire la somme des apports de tous les mouvements, l’ICEM, le GFEN, l’OCCE, la Ligue de l’Enseignement, les Francas… Partant de cette richesse, nous aurions peu de peine à construire un réel projet politique… »
Enfin il exprime clairement son soutien aux désobéisseurs, même s’il peut apparaître compliqué pour un IEN de se situer dans cette démarche. Il rappelle qu’on peut toujours avoir sa propre lecture des textes officiels, lecture empreinte de discernement et d’intelligence « ce sont les mêmes qui ont inscrits la liberté pédagogique dans les programmes de 2005, qui s’appliquent aujourd’hui à empêcher les enseignants de l’exercer. Résister, c’est se mobiliser ! ». Reprenant les chiffres donnés plus tôt, il rappelle : « certes il y en a 3000 qui s’affichent, mais combien résistent passivement sans être inquiétés, résistance qui est peut être salutaire d’ailleurs puisqu’aujourd’hui il faut faire semblant, combien ? C’est incalculable… Et combien d’enseignants découragés, démotivés ? Ils sont des dizaines de milliers décrochés par le pouvoir en place, ceux qui ont perdu le sens du métier, de l’enthousiasme, c’est une catastrophe dont nous aurons du mal à nous relever… » alors c’est pour lui aujourd’hui l’occasion de les soutenir, et en particulier François Le Ménahèze et ses collègues du 44.
P. Frackowiack invite à remettre l’école sur ses vrais rails, les mesures qui se sont accumulées ne sont pas incohérentes mais difficilement lisibles parce que non clairement affichées, pour lui il s’agit cependant bien de la casse du service public et du choix d’une société ultra-libérale. Il repère un virage en 2002, accentué en 2005 et décisif en 2007. Il rappelle comment les « nouveaux-vieux programmes » de 2008 sont la copie de ceux de 1923 alors que ceux de 2002, même s’ils n’étaient pas parfaits émergeaient d’un réel collectif de pédagogues, « ceux de 2008 sont écrits dans une conception rétrograde où il faut aller du simple vers le complexe », prenant l’exemple de la grammaire et de la conjugaison il montre que c’est un acte politique que d’appréhender « l’apprendre à parler » par le biais mécaniste. « Qu’est ce que cette conception où il faut décortiquer, analyser, déshumaniser avant de pratiquer… »
Alors comment faire pour penser l’école de demain ?
Changer les programmes, mettre plus de sens, de la transversalité. « Et le socle ? Il n’a pas véritablement d’existence aujourd’hui, d’ailleurs les auteurs des programmes 2008 les ont écrits sans connaître le socle… Il n’y a pas de cohérence ! La place du socle aujourd’hui… dans le tiroir ! ». Le socle pourrait avoir une existence, il pourrait être un progrès mais en dehors des programmes actuels.
Remettre à plat la question de l’évaluation : « aujourd’hui l’évaluation, c’est du contrôle et c’est malhonnête d’appeler ça de l’évaluation. Évaluer c’est essayer de voir comment un enfant peut mobiliser toutes ses compétences dans une situation porteuse de sens or les évaluations d’aujourd’hui ont pour but de produire de l’échec. À quand une évaluation positive, un positionnement où on se demande d’abord ce que savent les élèves… ils savent pourtant tellement de choses… » En contraignant les enseignants à remplir des cases « on instille dans la tête des parents que les enfants sont en échec, c’est de leur faute ». Et P. Frackowiack cite P. Meirieu : « on transforme les victimes en coupables… »
Enfin P. Frackowiack dénonce la disparition de la formation : « c’est au moment où on prétend qu’il faut plus de transversalité qu’on inclut plus de disciplinaire, moins de pédagogique. » P. Frakowiack enjoint à se mobiliser pour une vision du futur en se posant la question de quelle société on veut construire, en changeant de regard sur l’enfant pour partir de ce qu’il sait, de ce qu’il est capable de savoir et en ayant une appréhension bienveillante des familles, en changeant les programmes parce qu’à l’heure actuelle les enfants français sont perdus, angoissés face aux situations problèmes, en touchant aux structures pour diminuer les effets de coupures, améliorer les liaisons (maternelle/élémentaire, CM2/6ème…), en changeant d’échelle pour raisonner le temps et l’espace : s’inscrire dans la durée avec une mise en perspective relative à une éducation tout au long de la vie, prendre en compte que l’école n’est pas le seul espace à diffuser du savoir, en remettant en place la pédagogie qui souffre et est méprisée, qui n’existe plus puisqu’on pilote par les résultats. « Contre les injonctions et l’autorité, faire le pari de l’intelligence collective »…
Tout un programme…si l’avenir ou le monde appartiennent à ceux qui se lèvent tôt, à la teneur des rendez-vous qui se fixaient le vendredi soir pour le lendemain matin (« je passe te prendre à 6 heures au rond-point … »), nul doute que les participants de la journée du samedi auront fait le plein d’énergie pour continuer à construire…
Une participante, regonflée à bloc…
Elle s’appelle Mélanie, jeune enseignante, quelques années d’ancienneté, trésorière du salon, une minerve autour du cou, non pas que les couleuvres actuelles soient difficiles à avaler, mais sans doute un peu qu’elle ne sait plus trop où donner de la tête…Elle témoigne ici de ce qu’elle vient chercher dans ce type de manifestation, entre retrouver le collectif et s’enraciner pour mieux se diriger : « Comment dire, ça fait du bien d’entendre des gens qui se questionnent, qui n’en veulent pas systématiquement aux enfants, aux « jeunes », qui n’en veulent pas systématiquement aux parents, et qui constatent qui critiquent, mais sans ronchonner, sans ressasser. Des gens qui essaient ,qui doutent, mais qui y croient, quoi. C’est comme un rappel de vaccin :j’ai mis des trucs en place dans ma classe dont j’ai eu besoin, des punitions débiles par exemple, j’en ai eu besoin pour sortir la tête de l’eau, et c’est pas faute d’avoir essayé autre chose. Mais le Salon me rappelle que c’est pas celle-là la route que j’ai envie de suivre; et que je vais essayer encore. Même si ça risque d’être dur, c’est justement les valeurs, l’Éthique, qui se rappellent à moi.
Le plus agréable a été entendre P. Meirieu raconter qu’il a un peu halluciné (« été surpris », sans doute!) après l’IUFM quand il a repris des CM2 en zep , constatant que les mômes ne tiennent véritablement pas en place, qu’il faut aller sans cesse d’une table à l’autre redire la consigne à chacun presque, parce que chacun n’a pas écouté/entendu .. et ça m’a rassurée, de me dire que ouf ! même des pédagogues avec une sacrée bouteille n’ont pas de réponses miracles, et donc c’est normal que ce soit pas facile pour moi …
Bon, il y a des côtés glaçants, quand même, le nombre de collègues qui veulent quitter leur école, qui ne supportent plus la passivité, la trouille la non-réaction, les « ils l’ont bien cherché » pour parler des désos. Voilà. Frackowiak disait que le pire c’était la solitude que certains pouvaient connaître dans leur école, pour le coup, là on a retrouvé du collectif, des échanges, des discussions, des débats pas très vifs, parce que c’est quand même un peu de l’entre soi, mais c’est pas si grave, ça fait du bien de se dire qu’on est plusieurs ! Pour moi rien de bien nouveau au niveau analyse de la politique actuelle ou du côté des pistes pédagogiques puisque je suis quand même dedans en tant qu’adhérente IDEM, je ne sais pas ce que ça a pu apporter au niveau politique/engagement /pédagogique pour des personnes moins impliquées. Je ne sais pas plus de choses, ni trop mieux comment je devrais m’y prendre, mais ça me conforte dans la voie que j’essaye de suivre Et de conclure avec un ohmmmmmmmmm! » Façon zen attitude !
Sur le web :
Le salon sur le site de l’ICEM :
http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/16032
Sur le Café pédagogique
A propos de F. Le Ménahèze :
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/[…]
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/1[…]
Les salons des années précédentes : la RIDEF 2010