Samedi 30 janvier, les Rencontres nationales sur l’école maternelle ont manifesté la spécificité et l’énergie de cet enseignement. En proie à des attaques gouvernementales répétées depuis trois ans, la maternelle a réussi à résister, même si elle n’a pas su éviter l’érosion des effectifs à deux ans. A cela plusieurs raisons : le soutien des parents et l’engagement des équipes éducatives.
Samedi 30 janvier, ils sont cent cinquante à être venus passer leur samedi à Paris. Pourquoi ont-ils (on pourrait dire « elles » tant les filles sont majoritaires…) fait le choix d’être là ? Marie à croisé Christine Passerieux dans une conférence, et a voulu poursuivre. Jean est un jeune enseignant, adhérent au GFEN et se sent partie prenante de la vie du mouvement. Anna a vu passer l’info dans le Café, et s’est dit qu’elle trouverait peut-être là matière à penser, pas toujours satisfaite de ce qu’elle trouve en formation. Michèle a fait trois cents kilomètres parce qu’elle a envie de se retrouver aux côtés de collègues « qui partagent son point de vue sur l’enseignement » : « trop de collègues se sentent seuls devant toutes les mises en causes de leur métier. On a besoin de se tenir chaud ».
La journée s’est écoulée entre conférences et ateliers. Pierre Frackowiak, Claire Portais, Patrick Joole, Jacques Bernardin, Sylviane Giampino sont intervenus pour transmettre leur analyse de la situation de l’école maternelle. P Frackowiak a appelé à résister à la remise en cause de l’école maternelle. S Giampino dénonce le retour du biologique dans la pensée conservatrice. Avec ces conférences alternaient des ateliers de pratiques pédagogiques.
Le dossier – reportage du Café pédagogique
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/GFENMat2010.aspx