François Jarraud
Le bac 2007
« Je ne participe pas à ce discours sur le bac dévalué ». Xavier Darcos a présenté le 6 juin les caractéristiques du bac 2007. Près de 128 000 examinateurs accueilleront 621 000 élèves de terminale et 485 000 candidats aux épreuves anticipées. Une rencontre fertile : on attend 4 millions de copies. Au total 64% d’une tranche d’âge obtient le bac.
Le ministre de l’éducation nationale a insisté sur la valeur de l’examen. « C’est un véritable examen qui n’est pas bradé… Il est important que la France continue à faire monter le niveau de qualification de sa population ».
La grande nouveauté de l’année est le bac STG (sciences et technologies de la gestion). Il remplace le bac STT et concerne environ 100 000 candidats. Le bac STG amène de nouvelles exigences dont une épreuve écrite et orale dans les deux langues vivantes.
Une innovation concerne tous les candidats : pour la première fois chacun pourra accéder gratuitement à ses résultats sur le site du ministère le 2 juillet.
http://www.education.gouv.fr/cid5165/le-baccalaureat-2007.html
Sur le Café : le bac un diplôme bradé ?
Réviser avec le Guide bac brevet du Café
Le bac ailleurs en Europe
Quelle épreuve attend les élèves à a fin de l’enseignement secondaire général en Europe ? Dans tous les pays de l’Union européenne un certificat est délivré aux étudiants qui terminent l’enseignement secondaire supérieur général et qui ont satisfait aux exigences requises.
Dans de nombreux pays, l’obtention du certificat est liée à la fois aux résultats de l’épreuve finale et au travail de la (des) dernière(s) année(s).En Espagne et en Suède, le certificat est délivré uniquement sur la base de l’évaluation continue de la (ou des) dernière(s) année(s) du secondaire. Dans la majorité des pays, l’épreuve finale est composée de deux parties, l’une écrite, l’autre orale. Mais en Grèce, à Chypre, en Lituanie, au Portugal, en Finlande, en Bulgarie, elle est exclusivement écrite. A ce niveau d’enseignement, l’épreuve écrite est très fréquemment mise au point par un organe externe à l’établissement.
En Belgique, en Islande, en République tchèque et en Slovaquie, cependant, l’épreuve finale écrite est réalisée par un enseignant ou une équipe d’enseignants de l’établissement. En Autriche, le président de la commission d’examen choisit les questions à poser parmi celles rédigées par les enseignants de l’établissement. En Grèce et au Portugal, les étudiants sont soumis à deux épreuves écrites, l’une interne et l’autre externe.
Selon le pays, la note finale est attribuée soit par un jury ou par des personnes extérieures à l’établissement, soit par les enseignants de l’établissement qui décident de la note attribuée et de la délivrance du certificat. En Finlande, pour l’obtention du certificat basé sur l’épreuve externe écrite (matriculation examination), l’évaluation est d’abord menée par les enseignants puis par un organe externe, le Matriculation Examination Board. Au Luxembourg et dans la majorité des nouveaux Etats membres, les examinateurs externes attribuent la note finale en tenant compte des résultats obtenus à l’épreuve externe et du travail de l’année. Enfin, au Danemark, en Allemagne et en Norvège, le certificat mentionne à la fois les notes obtenues à l’épreuve finale (pour les matières présentées) et les résultats du travail de l’année ou des dernières années (pour les autres matières ou pour toutes les matières). Aux Pays-Bas, la note finale est la moyenne des résultats obtenus aux deux épreuves, interne et externe. En Estonie, les épreuves externes sont corrigées par les examinateurs externes. En Lettonie et en Lituanie, des examinateurs externes établissent la note pour les matières évaluées lors des examens centralisés et, pour les autres matières, les enseignants corrigent les épreuves sur la base de critères établis par un organe externe
Dans tous les pays européens, les filles sont plus nombreuses que les garçons à se voir délivrer un diplôme de l’enseignement secondaire général : le rapport moyen est de 139 diplômées pour 100 diplômés.
Plus de 76 % des jeunes européens de 20 à 24 ans ont achevé avec succès l’enseignement secondaire. Le pourcentage est encore plus élevé dans les nouveaux États membres: il représente 87 % de cette classe d’âge. La situation au sein de l’Europe est assez homogène. En effet, seuls trois pays enregistrent un taux inférieur à 60 % (Malte, Portugal et Islande) et trois pays ont un taux supérieur ou égal à 90 % (République tchèque, Slovénie et Slovaquie). Mais 35% des jeunes n’a pas un diplôme suffisant pour accéder à l’enseignement supérieur. L’Estonie, Chypre, l’Autriche, la Finlande, la Suède et la Norvège enregistrent la proportion la plus faible. A contrario, au Luxembourg, à Malte, au Portugal et en Islande, la proportion des 20-24 ans n’ayant pas le niveau de qualification requis pour intégrer directement l’enseignement supérieur dépasse 55 %.
Qu’apprend-on dans les lycées américains ?
La publication de The Condition of Education 2007 rend visible les contenus d’enseignement des lycées américains. C’est que ceux-ci varient encore d’un état à l’autre, malgré les évaluations fédérales. 65% des lycéens passent un examen de fin du secondaire. Dans la plupart des cas, celui-ci évalue l’anglais, les maths et les sciences. Plus rarement une langue étrangère est évaluée.
http://nces.ed.gov/programs/coe/
CPGE : Objectifs et horaires des CPGE littéraires
Deux arrêtés publiés au Journal Officiel du 15 mai définissent les horaires et les objectifs des classes préparatoires littéraires.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENS0753462A
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENS0753558A
CPGE : Les thèmes des TIPE
Un arrêté fixe les thèmes des Tipe en classes préparatoires scientifiques.
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/21/MENS0751834A.htm