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C’est rare : les trois grandes organisations de parents d’élèves, la FCPE,la PEEP et l’UNAPEL, publient en commun une tribune dans Le Monde du 24 novembre. Ils dénoncent le « silence » sur les parents dans le projet de loi du ministre de l’éducation nationale, « l’immobilisme prétendument républicain » du texte de loi et son manque d’envergure. Pour les parents, » choisir une école sans parents, c’est choisir l’école du passé, c’est faire régresser la France en matière d’éducation, de culture et de cohésion sociale… Ce qui doit advenir, c’est une école qui place la personne de l’élève, et non une classe d’âge, au centre de ses préoccupations ; une école qui redise sa confiance à des enseignants soucieux de dispenser un savoir incarné dans le progrès humain, une école qui ne referme pas la porte de la crainte sur des parents plus désorientés que démissionnaires ; une école, enfin, qui, sans perdre sa spécificité, s’ouvre aux regards et aux richesses du monde extérieur ». |
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