» Quel projet de société, de civilisation, sous-tend le souhait d’une Éducation à l’Environnement pour un Développement Durable (EEDD) ? Quelle est la place de l’Homme (vision écocentrée, biocentrée, anthropocentrée) et quelles sont ses nouvelles responsabilités ? Quels courants et quelles écoles coexistent ou s’affrontent, dans les contextes francophones, depuis la fin des années 1960 ? Sur quels projets éducatifs l’ensemble des acteurs peuvent-ils converger ? Ces projets peuvent-ils avoir une existence indépendante des intérêts privés ? Quels sont les enjeux prioritaires ? Peut-on définir une éthique à laquelle se référer pour le suivi et l’évaluation des projets ? Quelles méthodes pédagogiques adopter pour que l’EEDD fasse sens et ne se réduise pas à un ensemble de règles de conduites ou d’injonctions auxquelles se soumettre ? Quelles expériences (en milieu scolaire ou non) tentent d’apporter des réponses à des questions d’environnement ou de développement durable ? Que peut-on en apprendre ? S’agit-il d’éducation à l’environnement, d’EEDD, d’éducation au (pour, vers…) un développement durable ? » Organisé à Arras par l’IUFM Nord-Pas de Calais, l’IUFM Poitou-Charentes et l’équipe EPISTÉMÉ de Bordeaux 1, les 12 et 13 octobre, le colloque « le développement durable sous le regard des sciences et de l’histoire » réunira de nombreux spécialistes et intéresse directement les enseignants.
Qu’on en juge. Ouvert par une conférence d’Yvette Veyret sur le concept de développement durable, le colloque propose de nombreux ateliers spécifiques qui font le point sur des thèmes précis. Ainsi l’atelier « politiques publiques » aborde les exemples de la Dust Bowl aux Etats-Unis, l’enseignement de la durabilité dans les formations agricoles en France ou encore la consultation publique au Mali.
L’atelier « éducation et formation » interroge Muriel Pommier sur la perception de l’EEDD par les enseignants, Simon Mériaux sur l’expérience des ateliers du Muséum d’histoire naturelle.
Le colloque