Au moment où les moyens se réduisent, c’est la « souplesse » qui devient le mot-clé de la rentrée 2004 telle que l’organise la circulaire officielle de rentrée parue au B.O. du 5 février.
Dans le secondaire, il est possible « d’organiser des rapprochements entre les TPE et l’ECJS en terminale,
» La circulaire invite les établissements à « expérimenter de nouveaux modes d’organisation des enseignements et de mise en oeuvre des programmes. Les professeurs d’une même discipline et d’un même niveau peuvent organiser en commun une partie de leurs heures d’enseignement. Plusieurs combinaisons sont possibles : dédoublements sur une partie de l’horaire, regroupements de classes avec un même professeur sur une autre partie, interventions communes… Il est également possible d’associer ces modes d’organisation avec des regroupements d’horaires en séquences mensuelles ou bimensuelles. »
« Au lycée professionnel on exploitera au mieux les libertés d’organisation liées à l’annualisation des horaires figurant dans les référentiels ».
Le texte soutient également les dispositifs concernant des publics particuliers. Ainsi, il rappelle la nécessité de veiller à l’accès des élèves de BEP en première technologique d’adaptation, des lycéens de STT aux STS. Au lycée professionnel, « dans tout bassin de formation, on offrira aux jeunes titulaires d’un BEP la possibilité de s’engager dans un parcours de formation conduisant au baccalauréat professionnel ou technologique puis à l’enseignement supérieur technologique, en utilisant toutes les structures disponibles, notamment les classes de première d’adaptation. Après le baccalauréat professionnel, on procédera aux aménagements nécessaires de la première année de BTS afin d’assurer une poursuite d’études optimale aux titulaires de ce diplôme » . Objectif qui risque d’être difficilement atteint si on en juge par les référentiels ambitieux des nouveaux BTS tertiaires.