L'actualité de la semaine (du 7 au 14 janvier 2022) 

La grève nationale du 13 janvier

L'Ecole unie dans la grève le 13 janvier

C'est le grand chelem ! Finalement, la gestion de la crise sanitaire par JM Blanquer réussit à réunir tous les syndicats de l'Education nationale dans la grève le 13 janvier. Toutes les fédérations syndicales de l'éducation nationale (Fsu, Unsa, Cfdt, FO, Cgt, Sud, SNE) appellent à la grève. Cela concerne les enseignants, mais aussi les inspecteurs, les chefs d'établissement, les infirmières. Des mouvements lycéens et des parents (FCPE) s'associent au mouvement. Tous convergent, malgré leurs différences vers une journée de grève inédite le 13 janvier. Après deux années d'inaction et de maltraitance des personnels, JM Blanquer réussit une première. Ce sera jeudi noir dans les écoles et établissements le 13 janvier.

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Blanquer change de ton. Cela suffit-il ?

Les acquis de la journée sont-ils à la hauteur de la mobilisation historique du 13 janvier ? Frédéric Marchand, secrétaire général de l'Unsa Education, résume assez bien le point de vue de la plupart des syndicats reçus au soir du 13 janvier par Jean Castex, JM Blanquer et Olivier Véran. "Notre impression globale c'est qu'on a répété nos revendications habituelles mais que pour la 1ère fois on a été un peu entendu et de premières réponses ont été apportées. Mais on jugera sur pièce". Les syndicats ont obtenu peu de décisions concrètes. Le protocole reste en l'état et pas grand chose est fait pour faciliter le fonctionnement des écoles et établissements. Avec cette mobilisation historique les personnels de l'éducation nationale ont été écoutés. C'est un progrès. C'est surtout un espoir. Et rien n'est plus volatile que l'espoir...

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Paroles de manifestants : ras-le-bol !

A la manifestation parisienne du jeudi 13 janvier, c’est l’exaspération qui prévalait. Un ras-le-bol des protocoles sanitaires ingérables, certes, mais aussi, si ce n’est surtout, un ras-le-bol de la gestion managériale du ministre Blanquer très souvent nommé sur les pancartes des manifestants. Le manque de moyens, le manque de reconnaissance, le manque de communication… autant d’éléments qui justifient le nombre massif de grévistes et de manifestants. 75% dans le premier degré, 60% dans le second selon les organisations syndicales. Un mouvement d’ampleur rarement égalé sous ce quinquennat.

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Grève du 13 janvier : Parole aux syndicats

Pari réussi pour les organisations syndicales. Jeudi 13 fut un vendredi noir pour Jean-Michel Blanquer. 75% d’enseignants et enseignantes du premier degré grévistes, 60% dans le second degré selon les chiffres des différentes organisations. Le ministère quant à lui reconnait 38,48% de grévistes chez les professeurs des écoles et 23,73% chez les profs de collèges et lycée. « Stop au mépris », un cri de colère que partagent toutes les syndicats. Du côté des demandes, là aussi, elles font l’unanimité : des masques, des capteurs CO2, une communication qui ne transite pas par voie de presse… Alors que les revendications sont partagées par tous, « l’arc syndical » tiendra-t-il ?

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Les syndicats interrogent la politique sanitaire du gouvernement

"Il y a une incompréhension de la profession sur l'objectif du gouvernement. On ne comprend pas s'il s'agit de lutter contre la diffusion du virus ou de gérer pour viser l'immunité collective", nous confiait Stéphane Crochet, secrétaire général du Se Unsa, le 6 janvier. La  mobilisation historique du 13 janvier se prépare sur d'autres revendications. Mais cette interrogation est bien présente dans plusieurs organisations. Le silence et les actes gouvernementaux ont des conséquences et une clarification s'impose.

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JM Blanquer fragilisé par la gestion de la crise sanitaire

"Grand bazar", "pénélope en perdition", "protocole ubuesque". Dure journée pour JM Blanquer le 11 janvier en but aux critiques des députés non seulement de l'opposition mais aussi d'une UDI qui prend ses distances. Jean Castex, qui avait déjà du reprendre le dossier le 10 janvier,  a du le défendre à plusieurs reprises. Seul, JM Blanquer n'est plus capable de défendre sa politique. Il répond en insultant ses contradicteurs.

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Lycée: Pourquoi le maintien des épreuves de spécialité est impossible

C'est une des revendications des grévistes du 13 janvier. Le Snes Fsu demande le report des épreuves de spécialité comme nous l'expliquait S Vénétitay. L'Apses, association des professeurs de SES, vient d'en faire une démonstration dans une Note sur la préparation du bac. Elle s'appuie sur un sondage auprès de 1198 professeurs de SES, soit 22% du corps. Selon la Note, fin décembre, "seulement 7 % des collègues déclaraient avoir traité 5 chapitres, ce qui correspond au rythme d’avancement à tenir". Autrement dit les professeurs sont largement en retard, notamment parce que les élèves ont eu une scolarité hachée en première. Résultat : "A la rentrée de janvier, il restait alors à ingurgiter peu ou prou la moitié du programme attendu, le tout en 8 semaines pour plus de 90% des professeur·e·s". D'autrepart la préparation aux épreuves est elle aussi insuffisante. "Au 18 décembre, plus de 70% des professeur·e·s n’ont pas pu entraîner leurs élèves sur des épreuves type bac en conditions réelles". L'Apses demande "des épreuves terminales de spécialité en juin et non en mars, pour laisser aux élèves le temps d’y être effectivement préparés et de s’approprier les contenus enseignés ; la mise en place d’une enquête rigoureuse à l’occasion des épreuves de spécialité du baccalauréat permettant d’évaluer les acquis effectifs des élèves suite à la mise en oeuvre des nouveaux programmes du cycle terminal; dès l’année prochaine, un allègement significatif des programmes trop lourds et inadaptés aux conditions d’enseignement".

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2700 acteurs de l'éducation dénoncent la politique Blanquer

"Jean-Michel Blanquer a effectivement fait évoluer notre système éducatif : il l’a profondément mis à mal, d’une part en aggravant les inégalités sociales, d’autre part en dégradant les conditions d’apprentissage et de travail de millions d’élèves et de milliers de personnels, ainsi qu’en ne sécurisant pas sanitairement les écoles, privilégiant une ouverture "quoi qu’il en coûte", afin d’éviter de mettre l’économie française "en carafe" (selon la formule du Premier ministre) avant d’opter pour une "École ouverte" plus socialement acceptable qu’une "garderie à ne pas fermer". L’École Blanquer est celle de la reproduction sociale, d’une forme de complaisance avec le privé au détriment de l’École publique". En réponse à une tribune LREM de soutien à JM Blanquer, 2700 personnes, des "stylos rouges", des médecins mais surtout de nombreux enseignants du 1er et du 2d degré signent une tribune qui accuse la politique menée depuis 2017. " Les demandes répétées de sécuriser classes, cantines et salles de sport, maillons faibles reconnus de l’école, n’ont jamais été entendues. Au contraire, malgré la dégradation de la situation sanitaire, le ministre a régulièrement allégé le protocole sanitaire, exposant sciemment les personnels, élèves et familles au virus... La "priorité au primaire" se concentre depuis quatre ans sur les seuls dédoublements de classes en Éducation prioritaire. Mais certaines notes, dont celles de la DEPP, interrogent déjà sur l’efficacité de ces dédoublements : les effets positifs que devraient produire la baisse des effectifs ne sont toujours pas prouvés... . La réforme du lycée a, de son côté, renforcé les inégalités de genre et les inégalités sociales. Les chiffres de la DEPP sont édifiants... Le lycée Blanquer, c’est donc celui où les plus initiés du système scolaire font les choix d’établissements et d’options les plus à même de leur ouvrir les bonnes portes dans le supérieur."

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Bac : La conférence des associations de spécialistes demande le report des épreuves de spécialités

"En ce mois de janvier, les contaminations quotidiennes au Covid 19 explosent à l’école. La composition des classes et des groupes change constamment et rend l’enseignement chaotique", écrit la Conférence des associations de spécialistes qui regroupe 14 associations disciplinaires. "Par conséquent, la Conférence des associations des professeurs spécialistes demande instamment le report des épreuves terminales de spécialité en juin pour cette session et celles qui suivront". Elle soutient aussi la grève du 13 janvier.

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Un Roubaix - Paris pour obtenir des postes

Départ prévu le 18 janvier. A Roubaix. Arrivée le 21 janvier rue de Grenelle. Des enseignants du Nord préparent un Roubaix Paris à vélo pour marquer leur mécontentement devant le manque d'enseignants dans les écoles du Nord. "Cela part de la mobilisation des enseignants des Rep+ ", nous a dit Alain Talleu, co secrétaire général du Snuipp 59. "Ils se sont mobilisés pour obtenir les pondérations de Rep+ auxquelles ils ont droit". Il 'agit de 9 journées de formation par an qui permettent aux équipes de travailler ensemble des sujets qu'elles jugent importants. Dès avant la rentrée de janvier, le Dasen a supprimé ces pondérations faute de remplaçants. Les enseignants de Rep+ ne voudraient pas que l'habitude soit prise de supprimer ces pondérations. Depuis la rentrée de janvier la situation ne cesse de se dégrader avec l'épidémie de covid. A. Talleu remarque que 200 places aux concours ont été perdues depuis 2019, ce qui justifie d'aller les chercher directement au ministère. Autre source de mécontentement : le mépris ressenti par les enseignants. Les enseignants gagneront Paris par étapes en visitant le Pas de Calais, la Somme, l'Oise et la Seine Saint Denis. Une intersyndicale est en construction pour accompagner ce Roubaix Paris.

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Le nouveau protocole sanitaire

Le gouvernement allège encore le protocole

C'est une claque pour les enseignants. Dorénavant il n'y a plus de test antigénique ou PCR pour les élèves cas contact. Ce 1er test est  remplacé par un simple autotest et une seule attestation sur l'honneur des parents pour les 3 autotests, a déclaré Jean Castex sur France 2 le 10 janvier. Auparavant, JM Blanquer avait déjà annoncé dans la matinée que les élèves d'une classe où un cas de covid est détecté peuvent rester toute la journée dans la classe. Alors que l'épidémie vide les salles de classe le gouvernement choisit de casser le thermomètre. En supprimant le test PCR ou antigénique, le gouvernement supprime l'entrée des élèves malades dans les statistiques et tout contrôle médical de l'état viral des élèves. A la veille d'une journée de grève soutenue par tous les syndicats de l'éducation, le gouvernement montre le peu de cas qu'il fait de la santé des personnels de l'éducation et des élèves. Ces mesures sont annoncées sans consultation des syndicats. Pour Guislaine David, co secrétaire générale du Snuipp Fsu, interrogée par le Café pédagogique, le gouvernement joue les parents contre les professeurs.

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Protocole sanitaire : Le ministère éteint l'incendie avec une cuillère

Dans un mois tout ira mieux. C'est le leitmotiv du ministre de l'éducation nationale qui a rencontré le 6 janvier les organisations syndicales. Dans un mois la crise sera passée ou atténuée. Inutile donc de prendre les mesures demandées par les personnels. Pas totalement aveugle devant la désorganisation qui s'installe dans les écoles et établissements, il allège encore le protocole. Rien ne change. Mais il confirme les masques chirurgicaux pour les enseignants, annoncés le matin par le premier ministre, et limite la "continuité pédagogique". Les syndicats enseignants se rencontrent le 7 janvier pour une éventuelle action commune.

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Plus allégé, toujours complexe : le nouveau protocole

Annoncé le 10 janvier par le premier ministre, le nouveau protocole est publié le 12 janvier au soir. Il met en application les propos du 1er ministre le 10 janvier mais avec quelques particularités nouvelles.

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Covid : Des établissements ferment...

L'épidémie connait une progression fulgurante depuis la rentrée. Ainsi le taux moyen d'incidence en lycées est à 4707, ce qui veut dire qu'il y au moins un cas en moyenne dans chaque classe. Dans 90 départements le taux dépasse 3000 (soit un cas en moyenne par classe). Dans 22 il dépasse 5000. Le maximum est du jamais vu : 7395 en Haute Savoie, 7159 en Savoie, plus de 6000 dans 4 départements.  Le premier ministre annonce 10 453 classes fermées le 10 janvier ce qui est bien peu. Mais le problème de la fermeture d'établissements entiers se pose. Avec plus d'un quart des élèves cas contacts le lycée agricole de Château-Salins (Moselle) ferme ses portes. La plupart des élèves sont interne et il devenait impossible de freiner l'épidémie. A Créteil des enseignants du lycée Gutenberg ont exercé leur droit de retrait le 10 janvier.L'établissement, selon Actu.fr, compterait 30% d'élèves absents et 130 cas positifs. A Bayonne le lycée privé Saint Louis Villa Pia avait décidé de fermer avant de changer d'avis. Pourtant 528 élèves sont absents sur 750.A Landerneau le lycée de l'Elorn reste ouvert alors que pas moins de 800 élèves sont cas contacts et donc absents. Des professeurs demandent de fermer le lycée quelques jours pour juguler la transmission, selon Ouest France.Au lycée Littré d'Avranches on compte 300 cas contacts pour 1200 élèves. Le lycée reste ouvert. Des enseignants du collège Dorat au Bourget (93) ont exercé leur droit de retrait. Ils dénoncent le manque d'entretien, le manque d'AED (un seul pour tout le collège) et demandent un protocole "digne de ce nom"...

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Sud éducation dépose un référé contre le protocole sanitaire

"Le nouveau protocole ouvre la possibilité pour l’administration d’annuler des stages syndicaux sans respecter les textes réglementaires, et invite à restreindre la possibilité d’organiser des réunions syndicales, ce qui relève du jamais-vu", relève Sud Education. "Dans la mesure où cette nouvelle circulaire porte une atteinte démesurée au droit à la santé et au droit syndical des personnels, SUD éducation lance une action en référé suspension devant le Conseil d’État".

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Le bilan Blanquer

Derrière les évaluations nationales, le bilan Blanquer...

"En début de CP comme en début de CE1, on observe une augmentation de la part des élèves ayant une maîtrise satisfaisante, quel que soit le domaine évalué par rapport à 2020. Les résultats des élèves reviennent au niveau de 2019, voire le dépassent", écrit la Depp dans une nouvelle Note publiée le 11 janvier. "Entre 2020 et 2021, ces évolutions s’accompagnent, notamment en CE1, d’une baisse des écarts des performances entre les élèves de l’éducation prioritaire et ceux scolarisés hors éducation prioritaire, contrairement à la hausse observée en 2020". Il faut comprendre que les écarts entre les classes dédoublées de l'éducation prioritaire et les autres sont aussi importants en 2021 qu'en 2019. Un nouveau signe de l'échec de cette politique qui devait, selon JM Blanquer réduire fortement les écarts sociaux de réussite scolaire.

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AESH et AED : La proposition de loi Victory tuée par la majorité

Les AESH et les AED n'auront ni CDIsation immédiate ni même droit à la prime Rep.  Il aura fallu 4 votes seulement pour retirer ce qui faisait l'originalité de la proposition de loi de Michelle Victory (PS). Présenté en commission de l'éducation de l'Assemblée nationale le 12 janvier, le texte a été éviscéré par la majorité qui a retiré l'essentiel de son contenu.

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Des CDI pour les AESH et les AED : une proposition de loi en examen à l'Assemblée

L'Etat va t-il reconnaitre l'importance des missions des AESH et des assistants d'éducation (AED) ? La commission de l'éducation de l'Assemblée examine le 12 janvier la proposition de loi déposée par la députée PS Michèle Victory. Elle prévoit de recruter les AESH et AED en directement en CDI pour ceux qui le souhaitent, de les revaloriser et de leur permettre de bénéficier de la prime Rep+. "Nous proposons d’accorder aux personnels AESH et AED la reconnaissance qu’ils méritent", dit la proposition de loi.

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Blanquer au colloque de la honte

Le ministre de l'éducation nationale a ouvert le colloque sur" les dérives du déconstructionnisme" en Sorbonne les 7 et 8 janvier. Ainsi JM Blanquer a apporté son soutien à un événement réunissant des intervenants d'extrême droite, comme l'éditorialiste Mathieu Bock-Coté ou Pierre Henri Tavoillot, président de l'association "Collège de philosophie". Alors qu'une crise grave secoue l'école, le ministre de l'éducation nationale dénonce le wokisme et défend une idéologie qui prend à rebours l'éthique enseignante.

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N. Vallaud Belkacem : Blanquer, un ministre isolé et impuissant

" Le dédoublement de classes, positif en soi, s'est fait au prix du sacrifice du "plus de maitres que de classes". L'abandon de la réforme des rythmes scolaires que tous les spécialistes savaient indispensable a dégradé les conditions d'apprentissage des élèves en primaire. Rien n'a été fait sur la mixité scolaire, le collège et le lycée sont restés en friche. Rarement un ministre sera resté aussi longtemps en poste pour un bilan politique aussi faible", déclare N Vallaud Belkacem dans le Journal du Dimanche. " Jean-Michel Blanquer... s'est révélé être un ministre isolé et impuissant, qui préfère les symboles et les polémiques politiciennes plutôt que traiter les véritables enjeux éducatifs. Il a fait ce qu'il aurait fait sous un quinquennat de François Fillon, soit le prolongement de ce qu'il faisait déjà sous Nicolas Sarkozy". Pour elle, " le débat est pris en otage par la droite et l'extrême-droite, et que leurs propositions sur ce sujet n'en sont pas. Ce sont les mêmes sempiternelles déplorations idéologiques destinées à servir leur vision fantasmée du pays, et tout le monde semble s'en contenter lorsqu'on ne verse pas dans les polémiques sur le wokisme ou le pédagogisme.... C'est tragique. Il faut reprendre sérieusement le travail sur les  conditions d'apprentissage des fondamentaux, lecture et mathématiques, dans lesquels la France est mal classée. Sur les inégalités scolaires persistantes, sur l'absence de mixité au collège, sur la formation des enseignants tout au long de la vie et leur meilleure reconnaissance, sur la filière professionnelle qui joue un rôle clé dans la démocratisation scolaire".

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Métier enseignant

La prime des stagiaires au JO

Le JO du 8 janvier publie le décret concernant la prime annuelle versée aux enseignants (PE, certifies, PEEPS, PLP) et CPE stagiaires. Cette prime sensée rendre plus attractif le métier est de 1200€ par an.

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Grève administrative des personnels de direction aujourd'hui

Les gestionnaires d'établissement peuvent-ils avoir deux chefs ? C'est la question posée par l'article 41 de la loi 3DS adopté par l'Assemblée début janvier. "Afin d’assurer une meilleure articulation entre les responsables des établissements d’enseignement du second degré et les collectivités territoriales auxquelles ces établissements sont rattachés.., la convention mentionnée à l’article L. 421-23 du code de l’éducation prévoit les conditions dans lesquelles l’organe exécutif de la collectivité territoriale exerce, au titre des compétences qui lui incombent en matière de restauration, d’entretien général et de maintenance des infrastructures et des équipements, une autorité fonctionnelle sur l’adjoint du chef d’établissement chargé des fonctions de gestion matérielle, financière et administrative". Pour une large intersyndicale, Cgt, FO, Fsu, Sgen Cfdt, Snalc, Sud, Unsa) cet article met à mal la direction des établissements. "En arbitrant dans le sens de la rupture au sein des équipes de direction par stratégie politique, le gouvernement prévoit de mettre des femmes et des hommes dans une situation humainement intenable et de déstabiliser les collèges et les lycées. Cette situation ne manquera pas de générer des dissensions préjudiciables à la sérénité du cadre de travail que les établissements doivent réserver au quotidien à tous les personnels et aux élèves", écrit l'intersyndicale. Elle appelle à une journée "administration morte" le 14 janvier.

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Actualisation des capes et agrégation d'arts plastiques

" La présente note a pour objectif d'actualiser les règles relatives aux procédures, moyens techniques et matériaux, formats, supports des épreuves plastiques d'admissibilité et/ou d'admission des Capes et agrégations d'arts plastiques".

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Le Réseau  des Inspé demande une formation des professeurs sur 3 ans

" Nous faisons aujourd’hui au Réseau des INSPÉ les constats suivants : 50% des enseignants entrant dans le métier débutent leur carrière sans jamais avoir vu un élève durant leur cursus de formation; en 10 ans, les démissions d’enseignants ont triplé; dans le second degré, de plus en plus d’étudiants choisissent d’être contractuels plutôt que d’être recrutés dans les conditions actuelles et 22% des enseignants devant élèves sont des contractuels insuffisamment formés", écrit le Réseau des Inspé, regroupant les directeurs des Inspé. Pour améliorer la formation des enseignants le Réseau demande que le master MEEF soit "la voie privilégiée" de la formation des maitres. Il souhaite étendre en amont cette formation avec des "label EE" donné à des licences comprenant des modules de formation préprofessionnelle aux métiers de l'enseignement. Cela permettrait 25 semaines de stage devant élèves , dont 7 en licence.

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Présidentielles

Mélenchon publie son programme éducation

Au coeur de ce programme des embauches massives : 160 000 professeurs en 5 ans, 8000 CPE, 6000 médecins, infirmiers et psy EN. La cout de ces embauches n'est pas précisé dans le programme, quine comporte pas de plan budgétaire, mais peut être évalué à environ 9 milliards. Le programme prévoit un relèvement des salaires des enseignants de 15%. Ces embauches permettraient de réduire les classes à 19 élèves maximum. Mais le programme prévoit aussi l'instruction obligatoire jusquà 18 ans, ce qui consommera une partie de ces moyens. Une autre idée forte c'est le caractère national de l'éducation : cadrage national des horaires, retour au strict disciplinaire, bac à épreuves terminales. Troisième idée forte : la gratuité : des sorties scolaires, des manuels, de la cantine.

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Zemmour : "Des âneries" pour Claude Lelièvre

"Son programme repose sur deux aspects: une envie de restauration et une forme de tri, ou de séparation, entre les uns et les autres. Or, tout cela se base sur une mythologie, une vision fantasmée d’une école qui n’a jamais existé", réagit Claude Lelièvre au programme "instruction" de Zemmour. "Il dit qu’il veut recentrer l’effort sur les savoirs fondamentaux: lire, écrire, compter. Or, c’est Jules Ferry lui même qui, sous la IIIe République, disait qu’il fallait dépasser les savoirs fondamentaux pour instaurer d’autres matières. En établissant un ratio comptant 60% pour les savoirs fondamentaux, et 40% pour le reste. Ce ratio est toujours le même aujourd’hui, cela n’a pas changé".

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Par fjarraud , le vendredi 14 janvier 2022.

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