Lycée: Pourquoi le maintien des épreuves de spécialité est impossible 

C'est une des revendications des grévistes du 13 janvier. Le Snes Fsu demande le report des épreuves de spécialité comme nous l'expliquait S Vénétitay. L'Apses, association des professeurs de SES, vient d'en faire une démonstration dans une Note sur la préparation du bac. Elle s'appuie sur un sondage auprès de 1198 professeurs de SES, soit 22% du corps. Selon la Note, fin décembre, "seulement 7 % des collègues déclaraient avoir traité 5 chapitres, ce qui correspond au rythme d’avancement à tenir". Autrement dit les professeurs sont largement en retard, notamment parce que les élèves ont eu une scolarité hachée en première. Résultat : "A la rentrée de janvier, il restait alors à ingurgiter peu ou prou la moitié du programme attendu, le tout en 8 semaines pour plus de 90% des professeur·e·s". D'autrepart la préparation aux épreuves est elle aussi insuffisante. "Au 18 décembre, plus de 70% des professeur·e·s n’ont pas pu entraîner leurs élèves sur des épreuves type bac en conditions réelles". L'Apses demande "des épreuves terminales de spécialité en juin et non en mars, pour laisser aux élèves le temps d’y être effectivement préparés et de s’approprier les contenus enseignés ; la mise en place d’une enquête rigoureuse à l’occasion des épreuves de spécialité du baccalauréat permettant d’évaluer les acquis effectifs des élèves suite à la mise en oeuvre des nouveaux programmes du cycle terminal; dès l’année prochaine, un allègement significatif des programmes trop lourds et inadaptés aux conditions d’enseignement".

 

La note

 

 

Par fjarraud , le mardi 11 janvier 2022.

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