| | Refondation : Déjà la panne ? | |
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| | SommaireLe mois d'octobre a vu la remise du rapport de la concertation, les engagements du président de la République, ceux du ministre de l'Education nationale... et les premières difficultés. Faute d'avoir un budget suffisant, ou d'avoir su en préparer un, Vincent Peillon est incapable de faire appliquer la réforme des rythmes scolaires sans aggraver la situation des enseignants. | | | Hollande valide le rapport de la concertationLa seconde phase de la refondation de l’Ecole est lancée ! Devant près de 400 invités réunis en Sorbonne ce 9 octobre, dont une douzaine de ministres, le président de la République a reçu le rapport de la concertation sur la refondation de l’Ecole et annoncé ses intentions. Certaines mesures seront applicables dès la rentrée 2013 comme le passage à 9 demi-journées de classe au primaire ou le pilotage régional de la carte des formations. Tout est-il dit ? Non, car il faut passer des objectifs à la mise en forme concrète. On entre maintenant dans l’ère des négociations avec le Parlement, les collectivités locales et les syndicats pour faire aboutir les décisions présidentielles. Le chemin sera long et pas toujours pavé de bonnes intentions… | | | Le rapport de la concertation veut "changer l'Ecole au quotidien"Christian Forestier, Nathalie Mons, Marie-Françoise Colombani et François Bonneau, responsables de la concertation nationale pour la refondation de l’Ecole, ont remis le 5 octobre leur rapport de synthèse issu de la concertation pour la refondation de l'Ecole. Plus qu’un catalogue de recommandations, c’est une réorientation de l’Ecole française qui se fixe comme objectif « une Ecole plus juste et plus bienveillante ». Le chantier est d’importance. | | | Peillon choisit la prudenceIl n'y aura pas de bivalence. Vincent Peillon a présenté le 11 octobre les mesures qui seront retenues dans la loi de programmation et d’orientation. Il annonce une refondation prudente, mesurée mais profonde. Les syndicats, les élus, les parents devraient être associés à la préparation de la loi qui sera soumise au Parlement en janvier. | | | Double peine pour les professeurs des écolesLes professeurs des écoles vont-ils payer le prix de la refondation et du poids accru des collectivités territoriales dans le système éducatif ? La question est posée par les propositions ministérielles présentées le 16 octobre aux syndicats. Vincent Peillon demande aux professeurs des écoles de travailler plus. En échange de quoi ? | | | Décentralisation et gouvernanceLors de la seconde journée de négociation le 16 octobre avec les syndicats, Vincent Peillon a annoncé la suppression du HCE, la mise en place de nouveaux conseils et de nouvelles responsabilités pour les régions. | | | Le point de vue des régionsReçues le 17 octobre par Vincent Peillon, les collectivités territoriales ont pu négocier avec le ministre leur participation dans la refondation. A l'issue de la réunion, François Bonneau, président de la région Centre et vice-président de l'ARF en charge de l'éducation, explique pourquoi ce nouvel acte est nécessaire. Il précise aussi dans quel esprit les régions entendent utiliser leurs nouvelles prérogatives en matière d'orientation et de formation. | | | | | | Rythmes scolaires : A Issy, les difficultés du consensusQui veut changer les rythmes scolaires ? Tout le monde. Qui est prêt à faire des sacrifices ? Personne. Parents, enseignants, élus, chercheurs se sont donné rendez-vous à la mairie d'Issy-les-Moulineaux (92) le 3 octobre pour échanger sur les résultats d'une nouvelle enquête sur les rythmes scolaires. Réalisée à grande échelle dans cette ville moyenne, elle éclaire à la fois les consensus et les oppositions dans la population et interroge même l'idée d'un cadre contraignant national. Alors que la concertation nationale va devoir faire des propositions, elle éclaire les difficultés sur le terrain de construire de nouveaux rythmes scolaires au primaire. | |
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| | SommaireLongtemps cas unique en Europe, les professeurs français ne sont plus les seuls à voir baisser leur rémunération. Mais ils sont les seuls en Europe à connaître une baisse régulière de pouvoir d'achat depuis plus de 10 ans. S'ils ne sont pas les champions du monde par l'importance de la baisse ils le sont sur la durée puisque leur niveau de vie n'a cessé de baisser depuis 2000. Une situation qui hypothèque sérieusement la politique gouvernementale qui mise sur 43 000 recrutements. | |
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| | | SommaireLes concours de recrutement des enseignants auront lieu en fin de M1. C'est le cadre que Vincent Peillon a présenté aux syndicats le 16 octobre. Comment assurer une formation professionnelle dans ces conditions ? | | | | | | | |
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| | | Sommaire"On est en train de passer du malaise à la souffrance au travail". Dossier oublié de la concertation, l'évolution du statut des directeurs d'école est interrogée à travers une large enquête menée par le Se-Unsa dont les éléments ont été dévoilés le 18 octobre. D'après elle, les directeurs d'école souffrent cruellement d'un manque de moyens et de reconnaissance et le métier est devenu générateur de souffrance. Le Se-Unsa envisage de poursuivre l'administration devant les Comité d'hygiène (CHSCT). Le syndicat souhaite des expérimentations pour faire évoluer un statut resté inchangé depuis Jules Ferry. | | | Pour le Snuipp, il faut une "certification directeur"L'enquête réalisée par le Snuipp en 2010 auprès des directeurs mettait déjà en avant les difficultés du métier. Pour Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, il faut maintenir les directeurs sous leur statut actuel tout en reconnaissant leur fonction... | |
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| | | SommaireL'institution s'apprête-elle à "lâcher" la filière technologique ? Des évolutions récentes, par exemple celle de la STI, poussent le technologique vers le général. Le ministre assure réfléchir à l'organisation des filières à l'horizon 2014 ou 2015. Bien installés au centre de la machine Education nationale d'autres y poussent. L'enjeu est de taille : la démocratisation de l'accès au supérieur. | |
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| | | SommaireLes lycéens professionnels ne suivront plus une voie uniforme. C'est ce qu'a annoncé Vincent Peillon le 16 octobre aux syndicats. L'adaptation des parcours devrait faciliter l'accès en BTS et la réussite au bac. | |
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| | SommaireLes situations de souffrance des enseignants, celle des directeurs d’école ; l’amertume des enseignants qui démissionnent en demandant une Indemnité Volontaire de Départ ; le parcours de Gwendoline Perret | |
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