Adresse Email :
Mot de Passe :
Mot de passe oublié? Pas encore inscrit?
 
BETT2009 > Catégories

 Menu

Un logiciel pour découvrir l'orchestre

 

  

 

L'apprentissage de la musique classique peut parfois être ennuyeuse ou poser des difficultés aux élèves. Au BETT, plusieurs produits étaient présentés pour faciliter cet apprentissage parmi lesquels l'orchestre virtuel, dont le fabricant NOTION Music s'est spécialisé dans la création de logiciels musicaux.

 

Le support de ce logiciel d'apprentissage est, de préférence, un grand écran tactile. Le principe est simple et se déroule en trois étapes.

 

L'orchestre est tout d'abord présenté dans son intégralité. La place de chaque groupe d'instruments est indiquée et il est possible d'entendre chacun de ces groupes individuellement ou en même temps et ainsi de reconstituer progressivement l'ensemble des sons qui composent le Boléro de Ravel par exemple.

 

La deuxième étape montre le principe de fonctionnement de chaque instrument. Elle permet à l'élève de l'entendre dans toute sa gamme de sons tout en lui montrant, en temps réel, les notes émises sur la portée. Elle permet enfin de jouer virtuellement de cet instrument grâce à un curseur ou des notes que le jeune placera lui-même sur une portée.

 

La troisième étape est l'évaluation des connaissances de l'élève. Ce dernier peut ainsi avoir à placer dans l'orchestre un instrument dont il voit la photo ou dont il entend le son. Il peut aussi avoir à reconnaître les instruments qu'il entend dans un morceau de musique. Enfin, après avoir écouté un instrument, il peut avoir à choisir une partition parmi plusieurs propositions.

 

Pour l'avoir testé, nous pouvons dire que l'ensemble fonctionne très bien. La qualité du son ainsi que la représentation des instruments sont excellentes tout comme l'est l'interactivité.

 

Pour quelques centaines d'Euros, ce logiciel est donc un excellent outil pour le professeur de musique.

 

http://www.notionmusic.com/index.cfm

 

Laurent Piau

 

 

La visite du BETT par une délégation du ministère de l'éducation nationale

 

Et tant pis si Xavier Darcos, rappelé d'urgence en France pour participer au conseil des ministres, ne vient pas au BETT : c'est sa conseillère technique, Catherine Gabay, qui le représentera dans cette découverte de l'activité du marché britannique des technologies dans le secteur de l'éducation.

 

En introduction, Dominic Savage du BESA, et Moritz Bilagher, du Becta, expliquent les raisons du succés mondial et local du BETT.

Le salon est conçu pour que les enseignants qui y viennent repartent avec des informations utiles. Dans une perspective de personnalisation de l'enseignement, car l'éducation se renouvelle actuellement dans la classe et dans la société, il faut fournir aux enseignants des outils et des ressources adéquats. Le gouvernement y a consacré beaucoup d'argent, avec un plan de 5 ans. On arrive maintenant dans une deuxième phase, plus difficile ; après la mise en place des infrastructures, il s'agit  d'encourager le "learning anywhere, any time" et la relation avec les familles, par le biais de plates-formes d'enseignement.

 

La visite des stands s'est focalisée d'abord sur la rencontre avec de gros producteurs. Ainsi RM (Research machine), qui s'étale d'ailleurs sur 2 grands stands, fournit une gamme très complète d'outils matériels et logiciels et s'est certainement imposée comme le plus gros fournisseur de l'éducation britannique. Quant à la filiale de Hachette UK, Hodder education, elle présente les évolutions de l'édition de manuels scolaires, au travers de sa plate forme interactive d'enseignement.

 

Des sociétés plus petites présentent des productions remarquables. C'est, par exemple, le cas de la société Gaia, qui propose, à l'aide de lunettes appropriées, d'explorer en 3-D l'univers de l'infiniment petit.

 

Nombre d'exposants se préoccupent de répondre aux besoins des élèves handicapés : claviers et souris spécifiques, gros caractères sur écran, pièces sensorielles où les jeux de lumière et d'odeurs aident à la représentation de phénomènes, logiciel particulier d'apprentissage de la musique, etc.

 

La visite s'est conclue, nationalité oblige, avec les exposants du pavillon français, que, c'est promis, nous vous présenterons en détail demain.

 

Françoise Solliec

 

 

Welcome to the BETT !
 

Précédé par Françoise qui vous a déjà fait part de ses premières impressions hier soir (qu'elle est courageuse), me voici obligé de vous faire part des miennes. Cela dit, devant cet impressionnant étalage de contenu technologique et pédagogique, nous ne sommes pas trop de deux pour encaisser le coup. Mais il faut dire que pour un prof Français, l'intégration des TICE dans le système scolaire Britannique est, dans l'état actuel du développement de ces techniques dans le système éducatif Français, plus qu'une révélation.

 

La première surprise vient de la technologie elle même et de la façon dont elle utilisée au premier degré pour retenir l'attention de l'apprenant. Mais il est vrai qu'absorbé durant leurs loisirs par les play-stations en tout genre, nos chères tête blondes ne peuvent être qu'intéressées dans un premier temps par la poursuite de leurs activités favorites dans un cadre plus scolaire.

Bien sûr, les premières émotions passées, le but poursuivi leur apparaitra rapidement : l'acquisition d'un savoir, d'u savoir faire ou même d'un savoir être.

Or, c'est là que l'intégration de la pédagogie dans les TICE atteint son but : l'ensemble des logiciels qui sont associés à ces nouvelles technologies sont tout simplement bluffantes d'inventivité et de créativité.

 

Prenons l'exemple de l'apprentissage de la lecture et de ce logiciel dont le but est de reconstituer un animal à partir des différentes syllabes qui compose son nom. Chaque syllabe du nom est en fait associée à une image représentant une partie du corps de l'animal. Si l'enfant choisit la bonne syllabe lorsqu'il l'entend, la partie du corps correspondante se positionne. Si la syllabe n'est pas la bonne, c'est la partie du corps d'un autre animal qui se positionne. Ainsi, l'enfant qui réussit le test reconstituera un cheval correctement alors que celui qui se trompe obtiendra un animal tout droit sorti du laboratoire du créateur de Frankenstein.

 

Que dire de ce logiciel qui figure un train électrique tournant sur un parcours sur lequel des feux de circulation, un passage à niveau et une gare fonctionnent ou s'éclairent tour à tour. A priori cela n'a guère d'utilité. Mais associé au circuit électrique complet dont le schéma fonctionne en temps réel et figure les différentes ouvertures et fermetures de contacts  ainsi que les cheminements du courant, il devient immédiatement un objet d'intérêt et de compréhension des divers mécanismes électriques à mettre en œuvre.

 

A l'évidence, et c'est sans aucun doute l'impression qui reste après cette première journée au BETT, les TICE n'ont rien d'un gadget et représentent une solution d'avenir au désintéressement d'une partie non négligeable des élèves dont ne nous savons plus comment capter l'attention.

 

 

 

Laurent Piau

 

Les TIC au collège : enseignements et projets

 

 

 

Sur le stand de Learning elsewhere, des élèves sont présents. Ceux d’aujourd’hui appartiennent à un collège de l’East London et dans le cadre d’un projet de deux moisse sont mis en tête de rencontrer d’autres élèves, des enseignants, des adultes grâce à un appel sur You tube. Ils ont ainsi collecté près de 200 portraits d’interlocuteurs intéressés, de tous les pays du monde, même si les pays anglophones sont davantage représentés.

 

Concrètement, ils travaillent en classe (un groupe de 27 élèves) chacun disposant d’un poste de travil cnstitué par un micro portable. Le serveur de l’établissement leur fournit un espace d’échange et de stockage, auquel ils peuvent accéder de partout, et certains d’entre eux prolongent volontiers les discussions virtuelles « at home » ou chez des copains. Ils disent apprécier beaucoup ce mode de travail et, effectivement le nomadisme est une autre préoccupation forte du BETT 2009.

 

Avec ces mêmes ordinateurs, ils reçoivent aussi un enseignement plus formel en TIC, dispensé par des professeurs spécialisés (dans ce collège ils sont 4 enseignants de ce type pour 1300 élèves). En moyenne, un enseignant travaille avec 8 groupes classe par an, à raison de 2 périodes de 45 mn par élève par semaine. Une partie de l’enseignement correspond à un programme assez précis, utilisation de tableurs et de traitement de textes, réalisation de produits multimedia, réalisation de sites web, etc. l’autre partie étant réservée à des projets, éventuellement pluridiciplinaires et toujours très ouverts.

 

 

Un producteur de ressources : Hodder education

 

 

Liée au groupe Hachette, la société Hodder se félicite d’être présente dans tous les établissements secondaires du Royaulme-Uni. Partant d’une solide expérience d’éditeurs de manuels scolaires, ils font désormais porter leurs efforts sur des produits en ligne, mais attribuent leur succès davantage à la qualité de leur aide aux enseignants et à leur capacité d’utiliser les dernières technologies plutôt qu’à l’interactivité de leur produits.

 

On retrouve là un paradoxe déjà mis en lumière à l’occasion de la mission au BETT l’an dernier : si les enseignants anglais utilisent plus les TICE que leurs collègues français, ce n’est pas forcément dans des situations très innovantes. Et force est de constater que la majorité des enseignants anglais apprécient le tableau interactif, parce qu’il leur permet de conserver une posture traditionnelle, et les resssources en ligne de Hodder, parce qu’ils peuvent continuer à travailler avec leurs manuels préférés.

 

Il ne faudrait pourtant pas croire que les ressources offertes se limitent aux manuels numérisés. De nombreux outils ont été élaborés pour les enrichir, vidéos, outils d’aide à la présentation et à la scénarisation, bibliothèques de liens, etc. souvent sur le conseil des enseignants eux-mêmes. Des séances de présentation et d’animation sont régulièrement proposées et plusieurs centaines de journées de formation organisées chaque année.

 

L’obligation faite par le ministère aux établissements de mettre en place un Virtual Learning Environment, VLE, (pour nous un bureau virtuel) d’ici 2010 est égalemement de nature à faciliter le développement de ces contenus, dont un autre point fort est sans doute les possibilités d’évaluation (en autonomie, ou sous contrôle de l’enseignant) offertes aux élèves.

 

http://www.hoddereducation.co.uk

 

Dans les allées
 

 

 

En parcourant le hall central  (qui ne représente qu’une partie restreinte du salon, parce que le BETT, c’est quand même très grand), c’est d’abord l’impression de diversité qui domine. Les producteurs de ressources côtoient les  exposants de solutions matérielles, on passe de produits orientés premier degré à des ressources intéressant visiblement plus le secondaire, on longe une démonstration de visioconférence, on se retrouve devant des solutions de sécurisation internet, bref, si on ne sait pas trop ce qu’on veut voir, on risque fort de frôler l’overdose, d’autant que les exposants se font volontiers accrocheurs pour vous présenter leurs produits et que l’affluence est au rendez-vous.

 

Côté matériel, on est frappé par la multiplicité des petits ordianteurs portables, du type Asus, qu’on retrouve déclinés maintenant par de très nombreuses marques. Les tableaux interactifs restent très présents, mais les écrans vidéos sont aussi très utilisés.

 

 

 

 

Côté ressources, pour ne pas vous noyer, j’ai choisi pour cette première journée de vous décrire seulement 2 stands l'un d'un éditeur de ressources, l'autre, fait rare ici, réservé à des démonstrations d'élèves. Je ne vous oarlerai donc même pas de celui du pavillon français Cap digital Paris région qui nous accueille cependant gracieusement. Mais nous aurons l’occasion d’y revenir en détail demain.

 

 

 

Françoise Solliec