Les Franciliens ont des revenus en moyenne élevés. Cependant, de nombreux ménages déclarent des revenus très faibles, et les Franciliens aux revenus les plus modestes disposent de revenus inférieurs à ceux de province ». A cette première inégalité record, l’Insee en ajoute une autre : celle des disparités géographiques.
« Les revenus des habitants de Seine-Saint-Denis sont parmi les plus bas de France. En Ile-de-France, les ménages aisés déclarent des revenus 7,2 fois plus élevés que ceux des ménages modestes, contre 5,1 fois en province. Les disparités se sont aggravées entre 2000 et 2004, notamment à Paris où ce rapport passe de 10,4 à 11 ». Le revenu médian de Seine Saint-Denis est presque la moitié de celui de Paris, des Hauts-de-Seine ou des Yvelines. Tout en bas, les Zones Urbaines Sensibles, particulièrement défavorisées, abritent plus de 630 000 personnes.