Entrer en sixième
Avec les vacances, les élèves de Cm2 vont recevoir leur dossier d’inscription en 6e. Les parents doivent indiquer sur le dossier le régime de l’enfant (externat, demi-pension, internat), la langue étrangère retenue, l’option facultative. Le dossier nécessite souvent de photos d’identité, les certificats de vaccination…
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2322.xhtml
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/r2006_gen61.aspx#a1
http://www.ac-paris.fr/article.php3?id_article=164
Les redoublements à la hausse
EduScol met à jour sa rubrique « les chiffres de l’orientation ». « En fin de troisième générale, les décisions d’orientation vers la voie professionnelle concernent un peu plus d’un tiers des élèves alors qu’ils sont 30 % à la demander. Cet écart entre les demandes des familles (30,24 %) et les décisions des conseils de classe (35, 3 %) pointe la particularité de cette voie d’orientation : la voie professionnelle affiche un taux de demandes inférieur à celui des décisions. 6 élèves sur 10 bénéficient d’une décision d’orientation vers la seconde générale et technologique (-3,69 % par rapport aux demandes des familles). » La classe de seconde reste la plus difficile : 14 % des élèves ont redoublé en juin 2006. Après plusieurs années de baisse, le taux de redoublants a progressé de 1 % en 2006, passant de 13 à 14 %. L’écart est particulièrement fort chez les filles.
http://eduscol.education.fr/D0095/accueilchiffres.htm
Indicateurs des lycées : à quoi ça sert ?
Le serveur est occupé : le ministère vient de publier les indicateurs 2006 des lycées et déjà c’est la ruée des familles.
Or, malgré les efforts du ministère, les indicateurs ministériels sont souvent ramenés au seul taux de réussite au bac. Cet indicateur simple a un effet réel sur les familles qui cherchent à garantir l’accès au bac de leur enfant. Il les pousse à choisir un lycée avec le plus fort taux, même s’il est mal adapté à leur enfant et s’il ne leur convient pas .
Évidemment ces indicateurs reposent sur une idée de départ : informer les parents au mieux pour leur laisser le libre choix d’établissement dans la limite d’une carte scolaire elle –même débattue.
Apparemment démocratique, ce libre choix pose problème. Que se passerait-il si les parents avaient une totale liberté de choisir leur école comme le recommandent certains candidats ? Pour certains, la suppression de toute contrainte inciterait les établissements à s’améliorer. Ainsi pour Chubb et Moe, la libre concurrence entre écoles favoriserait l’efficacité scolaire. En effet les écoles les plus mauvaises perdraient une partie de leurs élèves attirés par d’autres établissements. Seules les meilleures survivraient… Le principal risque est donc dans la constitution de ghettos scolaires accueillant les plus défavorisés avec des perspectives d’emploi et d’études sombre.
Publier des indicateurs pourrait avoir un impact positif sur les établissements s’ils étaient pris en charge pour leur apporter des moyens supplémentaires et ls aider à remédier à leurs difficultés. Ce n’est pas le cas.
http://indicateurs.education.gouv.fr/
Quelles chances après le bac ?
Que deviennent les bacheliers inscrits en université ? Le ministère publie une étude qui retrace le parcours de la cohorte entrée en6ème en 1989. 63% ont obtenu un bac et 36% se sont inscrits en deug.
Mais ces taux cachent de fortes différences selon le type de bac. 73% des bacheliers généraux obtiennent un diplôme universitaire supérieur, contre 13% pour les bacheliers technologiques et 3% pour les bacheliers professionnels. A l’issue de la première année de deug, 37% des bacheliers généraux redoublent ou se réorientent contre 66% des bacheliers technologiques et 50% des bacheliers professionnels. Mais 41% d’entre eux arrêtent leurs études.
L’enseignement supérieur en stagnation
Plus de bacheliers, autant d’étudiants.
Les inscriptions dans le supérieur stagnent, affirme une étude ministérielle. Malgré un taux de réussite exceptionnel au bac 2006, les universités françaises n’ont pas fait le plein. Staps, langues, lettres et sciences humaines ont fortement reculé. Le droit et la santé progressent. Tout cela se neutralise. Seuls les Cpge et les IUT progressent. On est loin de l’objectif de 50% de diplômés du supérieur.
L’étude
http://media.education.gouv.fr/file/74/5/4745.pdf
Qui sont les étudiants en 2006 ?
A la rentrée 2006, 4 nouveaux bacheliers sur 10 se sont inscrits en université. Selon une étude ministérielle, 80% d’entre eux venaient d’un bac général. 73% se disent satisfaits de l’information qu’ils ont trouvée pour choisir leur orientation. Huit sur dix sont dans la formation qu’ils souhaitaient en fin de terminale mais un sur trois avait aussi déposé un dossier dans une formation non universitaire. C’est particulièrement vrai pour les bacheliers technologiques et professionnels, ce qui confirme l’hypothèse que c’est plus le manque de place en BTS ou DUT que le manque d’information qui les amène en université.
Si le lycée reste la première source d’information pour choisir son orientation, Internet est devenu la troisième et même la seconde pour les bacheliers technologiques et professionnels. Moins d’un étudiant sur dix n’a aucune idée sur ce qu’il veut faire.
Vous avez dit médecine ?
Que deviennent les bacheliers qui s’inscrivent en médecine ? Une étude ministérielle retrace leur parcours. Sur 100 bacheliers inscrits en 2002, 13 passent en seconde année, 61 redoublent, les autres (26) se réorientent. Au bout de deux ans, seulement 35 seront passés en seconde année. 65 auront échoué.
Qui constitue ce tiers d’étudiants qui réussit en médecine ? Des jeunes de milieu favorisé, titulaires d’un bac S option maths avec mention.
Formation et salaires : quel lien ?
« Quel est le lien entre le diplôme obtenu et l’emploi occupé ? Est-il plus fort en début, ou en fin de carrière ? Un diplôme plus élevé s’accompagne-t-il d’un salaire supérieur ? Les personnes ayant terminé récemment leurs études parviennent-elles à trouver rapidement un emploi stable ? » L’enquête FPQ de l’Insee apporte des réponses statistiques à ces questions.
Selon elle, « Les trois quarts des hommes ayant obtenu un diplôme de niveau supérieur à bac + 2 ont un emploi de cadre supérieur, soit 1,1 million d’hommes cadres. Seule la moitié des femmes ayant décroché un diplôme de ce niveau sont cadres supérieurs, soit 0,7 million de femmes cadres ». Elle met aussi en évidence le poids de l’héritage familial : plus le diplôme du père est élevé plus on a de chances d’être soi-même diplômé.
L’enquête
http://www.insee.fr/fr/ppp/ir/accueil.asp?page=fqp03/synt/synthese.htm
L’apprentissage de plus en plus chic
L’apprentissage continue sa forte croissance avec 260 000 contrats en 2005, soit +6%, affirme une étude de la Dares (ministère de l’emploi). Mais cette progression se fait au bénéfice des formations supérieures.
Elles sont passées de 6 à 13% en dix ans. Parallèlement la part des jeunes sans qualification est passée de 50 à 42%.
http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/2007.03-13.3.pdf
La Région Rhône-Alpes se dote de portails d’information pour l’orientation
Avec Prao, le Pôle Rhône-Alpes de l’Orientation (Prao) dispose d’un remarquable outil à destination des enseignants et des professionnels de l’orientation. Pour chaque bassin d’emploi, il rend accessible des études et des statistiques sur l’emploi, la formation, la VAE. Ainsi on peut en quelques clics élaborer un diagnostic local emploi formation.
Un autre site, rhonealpes-orientation.org, s’adresse plutôt au grand public. Il offre un premier niveau d’information sur la formation, les métiers et facilite l’accès à l’information. Par exemple un jeune peut découvrir un métier ou découvrir un secteur d’activité.
http://www.rhonealpes-orientation.org/
Les jeunes européens
« En 2005, plus de trois quarts des jeunes de l’UE27 âgés de 20 à 24 ans avaient achevé au moins le second cycle des études secondaires, pour un peu moins de 70% des personnes âgées entre 25 et 64 ans. Dans quatre États membres – la Slovaquie, la République tchèque, la Pologne et la Slovénie – plus de 90% des jeunes âgés entre 20 et 24 ans avaient terminé le second cycle des études secondaires, tandis qu’au Portugal et à Malte, cette proportion était d’environ 50 % » annonce Eurostat.
L’organisme européen précise également que « près de trois jeunes sur quatre dans l’UE 25 utilisent Internet au moins une fois par semaine », soit un taux de 73% pour les 16-24 ans. Avec 71% la France n’a pas rattrapé son retard.
Statistiques