L’article
« Le ministre dit ne pas vouloir la rupture mais opère des mesures où on voit qu’il veut marquer son empreinte ». Pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, la première fédération syndicale de l’éducation nationale, la conférence de presse du 6 septembre est l’occasion d’un décryptage des propos et des décisions du ministre. Si certaines mesures ont pu satisfaire son organisation, le moment est à l’inquiétude. La FSU fait le portrait d’un ministre déterminé, qui cache son jeu et qui est en train de changer l’École sans le dire…
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Rentrée sous tension pour le Se-Unsa
« C’est une rentrée sous tension avant tout du fait de la politique menée par le ministre ». Habituellement modéré, le Se-Unsa a clairement critiqué l’action ministérielle le 30 août. Le second syndicat des enseignants souligne les « motifs d’agacement » des enseignants et prédit des tensions si le ministre développe du caporalisme ou ne respecte pas les engagements de l’État sur les carrières. Stéphane Crochet, secrétaire général du Se Unsa et Claire Krepper, secrétaire nationale, ont fait le point sur l’application des accords de revalorisation et pris position sur la réforme du bac.
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Le Snuipp avertit le ministre : « La confiance se construit »
Malgré la chaleur pesante, l’ambiance était fraîche le 28 août à Paris à la conférence de presse de rentrée du Snuippp, la première tenue sous l’ère Macron. Si le principal syndicat du primaire apprécie la mesure-phare du nouveau quinquennat en matière éducative – le dédoublement des classes de CP et de CE1 en éducation prioritaire -, il apprécie beaucoup moins qu’elle se fasse aux dépens d’autres dispositifs. Deux autres sujets de mécontentement sont venus se rajouter à la veille de la rentrée : les propos du ministre Jean-Michel Blanquer ravivant la polémique stérile sur les méthodes de lecture et les suppressions annoncées d’emplois aidés dans l’éducation.
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Blanquer déçoit aussi le Sgen-CFDT
S’il restait encore un doute, il est levé : le ministre de l’Éducation nationale a raté sa rentrée auprès des enseignants. Après les syndicats de la FSU – le Snuipp pour le primaire, le Snes pour le secondaire – et après le SE-Unsa, le Sgen-CFDT a dressé le 7 septembre un bilan morose des premières mesures prises par Jean-Michel Blanquer, critiquant notamment la précipitation et un dialogue social à sens unique.
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Le Snes inquiet des projets gouvernementaux
« Ce qu’ont retenu les professeurs de la rentrée gouvernementale, c’est l’avalanche de mesures sur les fonctionnaires ». Le 31 août Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu, le premier syndicat du secondaire, manifeste elle aussi ses « inquiétudes » en cette rentrée. Si les mesures Blanquer sur le collège ont pu en partie satisfaire le syndicat, le discours ministériel sur l’autonomie des établissements, les mesures budgétaires du gouvernement, la réforme de l’accès au post-bac sont autant de sujets d’inquiétude. Le Snes dénonce aussi l’aggravation des conditions de travail alors que les effectifs élèves explosent.
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