Les Rendez-vous de l’Histoire de Blois se sont tenus du 10 au 13 octobre 2013 sur le thème de la Guerre. J’y étais le samedi… Du monde ! Des queues ! Des restaus pleins ! Voilà des signes qui ne trompent pas : ces Rdv semblent avoir été un grand succès et confirment l’engouement des français pour l’Histoire. Ce 1er article sera très court. Beaucoup plus d’informations lors du n°147 du mensuel.
Le programme
Sur le site des RDV
http://www.rdv-histoire.com/Programme-2013.html
Une remarque intéressante
Dans le programme des RDV 2013, 757 mentions de « guerre » ou « guerres » et seulement 53 mentions de « paix » (ou 7 de « droit »). Par comparaison, le corps, en 2009, ce n’était que 334 mentions ! La paix, un intermède toujours précaire et bref entre deux guerres ?
Clioweb
Les Clionautes à Blois : des comptes-rendus
Le dieu de la Bible est-il un dieu guerrier ? Table ronde du samedi 13 octobre 2013 à Blois.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3014
Regards croisés de l’historien, du géographe et du philosophe sur la Guerre. Table ronde (Yves Lacoste, Eric Alary et Yannick Mazoué.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3012
MARC-AURELE, empereur paradoxal. Conférence d’Yves Roman professeur à l’Université de Lyon II.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3011
Les matins de France culture avec Pierre Nora.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3015
La place de la guerre dans la construction de la « Nation France »
http://www.clionautes.org/spip.php?article3017
La conquête du Soudan français de Segou à Tombouctou (1880-1894) article Sophie Pereira, Patrick Bénéïto, Jean-Michel Crosnier, Marc de Velder.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3016
L’humanitaire, nouveau visage de la guerre ? Table ronde.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3020
Historicité des guerres : de la Grande Guerre à la guerre d’Algérie. Table ronde.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3018
Guerre, impérialisme, mémoire : des intellectuels allemands face à la guerre (1870-1871 / 1914-1918 / 1939-1945). Table ronde.
http://www.clionautes.org/spip.php?article3023
Retour de Blois (Gilles Boué, H-F, 14/10/2013)
De retour de Blois où je viens de passer quatre journées, et ayant réglé ma cotisation, je vous transmets mes impressions autour des trois D qui incarnent Blois 2013.
Densité: en effet, c’est ce mot qui m’est venu à l’esprit pour caractériser l’importance de l’évènement. Densité par le nombre de choses à faire ou à voir 170 pour la seule journée du vendredi 11 octobre. Densité par la multitude de l’assistance qui faisait ressembler parfois cette paisible ville de province à la station Châtelet-Les halles vers 18h. Densité aussi par la multiplication des lieux pas moins de 29 accueillant à un moment ou un autre une des manifestations de 6h30 à 21h passée.
Découvertes: dans les allées bruyantes et bruissantes du salon du livre, ennemi de nos portefeuilles après le passage insistant de M.Cazeneuve et ses gabelous. Découvertes: des travaux de jeunes historiens dans des communications de leurs travaux. Originalité et fraîcheur dominaient ces moments privilégiés. Découvertes; des ateliers pro où de nombreux collègues montrèrent des séquences, des réflexions, des outils utilisables devant nos élèves. Ils le firent avec brio, patience et résolution.
Déception: le marathon de New-York a côté de la course des centaines de visiteurs dans les rues est vaste rigolade. Qui, montant de la Loire, à grandes enjambées pour découvrir une navrante queue infinie. Qui, louchant sur le plan officiel un lieu caché indiqué à l’emporte-pièce. Qui, découvrant qu’essayer des chaussures neuves en ces circonstances était une mauvaise idée (j’en ai vu et plusieurs qui discrètement se massaient les chaussettes à la dérobée sous les tables de l’ESPE. Déception: par l’aspect tatillon de l’organisation, empêchant d’entrer dans des salles aux places réservées des collègues ayant attendu une bonne heure, alors que lesdites places restèrent vides. Déception, et c’est bien plus grave par la qualité très variable des communications des intervenants, aux moments de grâce (Juliette Hanrot et sa présentation brillante et innovante sur la Madone de Benthala) succédaient des présentations indignes des universitaires aux noms fameux, invités d’honneur.
Bref, c’était comme le FIG mais plus proche de Paris. (humour parisianiste)…