Suite à la visite ministérielle à Mayotte ce 30 décembre, la date de la rentrée a été confirmée à partir du 13 janvier. « Ce sera au cas par cas selon les établissements, avec une attention particulière pour les élèves qui ont un examen comme le bac, le brevet ou le CAP. Les (parents) pourront scolariser leurs enfants temporairement dans l’Hexagone pour les familles qui le souhaitent », peut-on lire sur le site de France TV. Les écoles actuellement occupées vont être évacuées. François Bayrou parle aussi de « tentes écoles » avec l’ONG Acted. « Un appel sera fait aux communes de l’hexagone pour du matériel pour les classes de Mayotte ».
« Le plan « Mayotte Debout » prévoit d' »interdire et empêcher la reconstruction des bidonvilles », annonce François Bayrou à l’Hémicycle Younoussa Bamana ». Le rétablissement de l’électricité est annoncé pour fin janvier dans chaque foyer. « L’armée sera appelée pour aider les équipes locales du réseau d’eau et du réseau routier », annonce François Bayrou.
Le site d’information indique aussi qu’un incendie s’est déclaré l’école maternelle T6 de Kawéni. Lire la suite.
Dans le Café pédagogique :
Témoignages de Mayotte : « On est dans un cauchemar »
« Le territoire est dévasté » dit Abal-Kassim Cheik Ahamed, président de l’université de Dembéni. Comme lui, le directeur d’une école Guillaume Dupré Wekesa témoigne de la situation catastrophique de Mayotte. Il décrit au Café pédagogique des paysages de désolation : « il n’y a plus rien. Tout est rasé ». Un éclairage cru est jeté sur Mayotte, département le plus pauvre de France, depuis le passage du cyclone Chido. On y comptait près de 300 000 habitants, dont 85% vivant sous le seuil de pauvreté et 60% de jeunes de moins de 25 ans. Un tiers de la population était logée dans un habitat informel. 8% des enfants n’était pas scolarisé selon une étude de 2023, soit entre 5000 et 9000 élèves. Après le passage du cyclone, ces chiffres ne peuvent qu’annoncer une catastrophe… annoncée.