Dans un communiqué commun, les trois syndicats enseignants du primaire (Snuipp, Se Unsa et Sgen Cfdt) ainsi que la première fédération de parents d’élèves publient un communiqué démentant l’enseignement de la théorie du genre à l’école.
« La FCPE, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP-FSU tiennent à rassurer les parents et à rappeler en quoi consistent les ateliers “ABCD de l’égalité” lancés par le ministère de l’Éducation nationale et le ministère des Droits des femmes. Les ABCD de l’égalité visent à éduquer à l’égalité garçon-fille et à travers elle à lutter contre les discriminations sexuelles. L’enseignement de l’égalité entre les femmes et les hommes est prévu par la loi depuis 1989 et les ABCD de l’égalité s’inscrivent dans le cadre des enseignements existants : en éducation physique et sportive, dans les cours d’éducation artistique, d’histoire, etc. En aucun cas, l’objectif de ces ateliers serait d’apprendre l’homosexualité aux enfants dès la maternelle ni de proposer des « travaux pratiques sexuels » en classe, comme le colportent des rumeurs et une instrumentalisation politique », écrivent le organisations.
« Il n’existe pas de “théorie du genre” mais il existe de nombreux travaux dits « sur le genre » reposant sur l’idée que les stéréotypes sexués (par exemple : un garçon ne peut pas jouer à la poupée, les filles ne sont pas faites pour être ingénieur, etc.) sont socialement construits, et que la différenciation sexuelle des places occupées dans la société par les hommes et les femmes n’est pas prescrite par la nature ». En conclusion les organsiations » considèrent qu’un projet pédagogique comme celui des ABCD développe l’esprit critique des enfants et peut permettre de lutter contre tous les stéréotypes : racistes, d’âge, de classe, etc. »
De son coté la Peep, seconde association de parents d’élèves, « dénonce la grossière tentative de manipulation » des parents et « réaffirme son attachement à un enseignement laique véhiculant des valeurs de respect mutuel et d’égalité ».