Par Adeline Buisson
Le XVIIe dans la littérature jeunesse
Le Groupe Renaissance et Age Classique de l’université Lumière Lyon 2 organise les 12 et 13 mai un colloque intitulé “Les représentations du XVIIe siècle dans la littérature de jeunesse contemporaine : patrimoine, symbolique, imaginaire”. Il est à noter que les pistes de réflexion proposées sont fort diverses puisqu’elles vont des enjeux pédagogiques, aux modes de représentation en passant par les dispositifs éditoriaux abordant le XVIIe siècle. Les organisateurs jugent que la bande dessinée a toute sa place au sein de semblable questionnement et nous invitent à diffuser cet appel à communication dont l’échéance est fixée au 30 avril 2010.
La littérature jeunesse s’intéresse de plus en plus au XVIIe siècle. Les ouvrages à succès tels que Les Colombes du Roi-Soleil, A la poursuite d’Olympe, Les Orangers de Versailles, Louison et Monsieur Molière (grand succès auprès des 6e, notamment) en sont la preuve. Le séminaire sera l’occasion pour les spécialistes se s’interroger sur le paradoxe de ce succès de la littérature jeunesse qui facilite pourtant les échanges avec les œuvres patrimoniales et l’acquisition d’une culture humaniste. Les questions autour de ce succès sont multiples : s’agit-il d’un effet de la « pipolisation des politiques » ? d’une nostaligie pour les faastes de Versailles ? Ces questionnements engagent à l’évidence une réflexion pluridisciplinaire, à la croisée de la littérature, de l’histoire, de la didactique et du monde de l’édition. Quatre axes majeurs guideront les réflexions :
– Les enjeux pédagogiques, socio-politiques et historiques de la représentation du XVIIe siècle
– L’imaginaire du XVIIe siècle français et ses topoi (Molière, Louis XIV et Versailles)
– le XVIIe siècle européen : ses thèmes et ses figures propres – Cromwell en Angleterre, Rembrandt aux Pays-Bas, Velázquez en Espagne, etc. – et les bouleversements historiques qui le caractérisent (la découverte du Nouveau Monde, par exemple)
– les politiques éditoriales : choix iconographiques et typographiques, appareil critique, séries, cœur de cible (sexe, âge)…
Un corpus indicatif sera fourni sur le site du GRAC (Groupe Renaissance et Age Classique) : http://recherche.univ-lyon2.fr/grac.
Lien du colloque :
http://recherche.univ-lyon2.fr/grac/263-MAI-2011-Les-represen[…]
Lieu du crime : Orsay
Du 16 mars au 27 juin se tient au musée d’Orsay l’exposition Crime et châtiment , clin d’œil à l’œuvre de Dostoïevsky, à l’initiative de l’ancien ministre de la justice Robert Badinter, sous la direction de Jean Clair. Conférences, café littéraire, musique, cinéma accompagneront cette exposition à faire frissonner les moins téméraires.
A noter, en mai : un cycle de conférences sur les Contes cruels, qui se tiendront les vendredis à 14h30. Où commence le monstrueux ? Créatures mythologiques, assassins monstrueux ont peuplé l’imaginaire des artistes du XIXe.
Pour accompagner l’exposition, la revue TDC a édité un numéro consacré au thème (éd. Scérén, 2010). Des documents pédagogiques sont gracieusement mis à la disposition des enseignants sur le site internet, dont une vidéo sur l’enfermement des mineurs délinquants dès 1839 dans une colonie agricole, une présentation de la lutte de Victor Hugo contre la peine de mort par le professeur Arnaud Laster (Paris III) et une autre par Robert Badinter.
Entrée au tarif de 1,50€ pour les enseignants munis du Pass éducation. Entrée gratuite pour les 5-18 ans.
Le site de l’exposition :
http://www.musee-orsay.fr/fr/manifestations/expositions/a[…]
La revue TDC : http://tdc.cndp.fr/
A noter : hors-série de Télérama en vente ce mois-ci consacré à l’exposition.
Adèle Blanc-Sec
Louise Bourgoin, ancienne chroniqueuse météo de Canal+, va incarner l’héroïne littéraire Adèle Blanc-Sec au cinéma, sous la directions de Luc Besson. La bande-dessinée de Tardi, publiée en 1980, a été remise au goût du jour récemment par les éditions Magnard casterman, en 2009, en petit format poche. L’héroïne aux petites taches de rousseur, avec ses sourcils froncés et sa moue boudeuse, ne manquera pas de séduire les collégiens friants d’énigmes policières.
Le site du film, époustouflant :