Par François Jarraud
« A quoi pourrait ou devrait ressembler un lycée en 2050 ? L’investissement nécessaire à la construction de bâtiments prévus pour durer plusieurs décennies oblige en effet à anticiper sur les évolutions que l’on prévoit ou que l’on souhaite.
Secondaire : 40 à 60 000 élèves en moins d’ici 2008
« La baisse des effectifs d’élèves du second degré constatée depuis 1994 se poursuivra en 2007 et 2008 » annonce une étude ministérielle. Elle continuera au collège en 2007 (-0,5%) et frappera les lycées (-1%) et les L.P. (- 12 000 lycéens en 2008). La tendance s’inversera en collège dès 2008 du fait de la remontée démographique. L’écart entre les prévisions (40 à 60 000) dépend de l’évolution du taux de redoublement, on le sait, particulièrement fort en France.
http://www.education.gouv.fr/cid5332/previsions-nationale[…]
Quand les élèves découvrent le travail : autour de l’option DP3
« Sur quelles évolutions sociétales et éducatives la découverte professionnelle s’ancre-t-elle ?… Plus pratiquement, au cœur des dispositifs en construction, qu’est-ce qu’analyser le travail, ou analyser des hommes et des femmes au travail ? Comment ne pas se tromper et faire découvrir l’essentiel aux élèves ? » L’Inspection académique de la Sarthe publie les actes d’une journée de formation tenue au Mans le 25 avril 2007 sur les options de découverte professionnelle au collège.
La journée alterne conférences et ateliers. Régis Ouvrier-Bonnaz montre la difficulté à faire saisir la réalité d’un métier et à jouer avec les représentations des élèves. Alain Cridal propose une méthode analyse la situation professionnelle. Les ateliers abordent la question de l’évaluation enDP3 et proposent des méthodes d’analyse. Ce travail est à même d’infléchir les pratiques tâtonnantes des enseignants face à ce nouveau service.
Brochure edusarthe
http://www.ac-nantes.fr/servlet/com.univ.collaboratif.util[…]
Quel lycée demain ?
« A quoi pourrait ou devrait ressembler un lycée en 2050 ? L’investissement nécessaire à la construction de bâtiments prévus pour durer plusieurs décennies oblige en effet à anticiper sur les évolutions que l’on prévoit ou que l’on souhaite. Dans le lycée de 2050, aura-t-on toujours besoin d’autant de salles de classes pour 30 à 40 élèves, de salles informatiques et combien, ou seulement un réseau sans fil parce que tous les élèves auront alors un portable dans leur cartable ou leur poche ? Aura-t-on encore besoin de rayons pour les livres dans le CDI ou seulement de points d’accès à des ressources numériques ? Le CDI sera-t-il toujours un centre ou sera-t-il distribué dans tout l’établissement ? » Ces questions accompagnent l’enquête du numéro 7 du Café francilien sur les nouveaux lycées en Ile-de-France.
Qui décide la construction d’un nouveau lycée ? Selon quel mode opératoire ? Avec qui ? Le Café francilien interroge les services régionaux et des architectes qui ont imaginé trois nouveaux lycées. Anne-Marie Bardi, inspectrice générale, Jean-Loup Bourrissoux, Datice de Créteil, réfléchissent à la place des Tice dans ces bâtiments du futur.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/regionales/Francilien/Pages[…]
Sur le Café : Quel espace pour la classe du futur ?
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/06042007Accueil.aspx
Sur le Café : quand Microsoft imagine l’école du futur
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/phil[…]
Le Bac 2007 : un faux record
« Amélioration » selon le ministère : en 2007, le taux de réussite global au bac est de 83%. » A la session de juin 2007, le taux de réussite global atteint 83,3 % d’admis, soit 1,4 point de plus qu’en 2006. Il augmente dans les trois filières : +1,1 point dans les séries générales, +2,3 points dans la filière technologique et +1,1 point dans la filière professionnelle. Les hausses les plus importantes au sein de chaque filière concernent la série générale ES (+4,0 points), la série technologique STI (+5,3 points) et le secteur professionnel de la production (+2,6 points) ». On notera au passage les bons résultats du premier bac STG.
Ces bons résultats doivent pourtant être fortement nuancés. D’une part les écarts entre académies restent très importants. Par exemple, pour le bac général, le taux de réussite varie de 72% en Guyane à 92% à Grenoble. Les académies de l’ouest (Nantes, Rennes), Grenoble Strasbourg et Toulouse obtiennent des scores supérieurs à 90%. Inversement , certains Dom et Créteil ont un score faible.
Mais il faut surtout rappeler que cette « amélioration », ce « record », cache en fait une stagnation du bac. En 2007, seulement 63,6% d’une génération obtient le bac. C’est moins en proportion et en volume qu’en 2006. Fait unique parmi les pays développés, depuis dix ans, en France le taux d’accès au bac stagne. 62,7 des jeunes ont eu le bac en 1995, 62,5% en 2005, 63,8% en 2006. Cette stabilité n’est maintenue que grâce à l’expansion lente des bacs professionnels (8% en 1995 contre 11,5% en 2005). Car le bac général régresse : il touchait 37% d’une génération en 1995 contre 34% en 2005. On observe également de forts écarts entre groupes sociaux : le taux de réussite au bac est de 87% pour les élèves dont les parents sont cadres, 76% pour des parents ouvriers. On observe également un fort écart entre sexes.
Communiqué
http://www.education.gouv.fr/cid5335/resultats-provi[…]
L’évolution du taux d’accès au bac
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/actu/200[…]
La réussite au bac par catégorie sociale
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/re[…]
Bac : Conservation des notes
« À leur demande, peuvent prétendre au bénéfice de la conservation des notes les candidats appartenant à l’une des catégories suivantes :
– À compter de la session 2007, les candidats scolaires et non scolaires des séries ES, L, S, SMS, STG, STI, STL, TMD, hôtellerie, présentant un handicap tel que défini à l’article L.114 du code de l’action sociale et des familles. Ces candidats conservent, toute note, même inférieure à la moyenne, obtenue aux épreuves écrites, orales ou pratiques, obligatoires et facultatives du premier groupe d’épreuves.
– À compter de la session 2007, les candidats non scolarisés (candidats individuels, salariés, demandeurs d’emploi, stagiaires de la formation professionnelle continue), candidats scolarisés inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau et candidats MOREA (modules de représentation de l’examen par alternance) des séries ES, L, S, SMS, STG, STI, STL, et tous les candidats de la série hôtellerie. Puis, à compter de la session 2008 les candidats de la série TMD. Ces candidats conservent les notes égales ou supérieures à la moyenne de dix sur vingt points obtenues aux épreuves écrites, orales ou pratiques, obligatoires et facultatives du premier groupe d’épreuves ». Le B.O. n°25 indique la voie à suivre et les conditions à remplir.
Au B.O.