Deux études permettent d’aborder cette question en classe de façon argumentée..
Transition énergétique et modèles économiques
» Il y a à l’heure actuelle trop d’incertitudes pour analyser la dimension macroéconomique de la transition énergétique et des politiques d’accompagnement en s’appuyant sur un seul modèle. C’est l’utilisation conjointe de plusieurs modèles qui permet d’encadrer le champ des possibles, notamment en termes de possibilité de substitution énergétique et de représentation du progrès technique. Cette utilisation de plusieurs modèles permet aussi de distinguer les politiques d’accompagnement à mettre en œuvre dans tous les cas, de celles qui dépendent davantage de l’apparition (ou non) de nouvelles technologies et de leur rentabilité. » C’ets la conclusion de l »étude de France stratégie sur l’impact du choc énergétique sur l’économie et la société française. Une étude qui renvoie directement au programme de SES.
Le document
http://www.strategie.gouv.fr/publications/transition-energetique-vue-modeles-macroeconomiques
Piketty : Comment financer l’adaptation au changement climatique ?
Nouvelle donne pour les responsabilités environnementales ? C’est ce qui résulte de l’étude de T Piketty réalisée pour l’Ecole économique de Paris. » Dans un contexte de forte hausse des émissions globales depuis 1998, l’étude montre que, pour autant, le niveau d’inégalité mondiale d’émissions a diminué. Cette diminution est le fait de deux mouvements simultanés. D’un coté, dans les pays émergents, les classes moyennes et aisées ont vu leurs revenus et leurs émissions s’accroître considérablement au cours de la période. De l’autre côté, au sein des pays développés, la plus grande partie de la population a vu ses revenus et ses émissions croître relativement lentement.
Ainsi, les inégalités d’émission carbone sont progressivement plus déterminées par les inégalités au sein des pays, qu’entre les pays. Aujourd’hui, les émissions demeurent fortement concentrées au niveau mondial, avec 10% des émetteurs responsables de près de la moitié des émissions totales. Mais ces grands émetteurs se trouvent sur tous les continents. Si cette évolution au sein des pays émergents est positive du point de vue des revenus, elle s’avère très préoccupante en matière de réchauffement climatique. Elle témoigne aussi d’une nouvelle donne en matière de responsabilités environnementales et de capacité à contribuer aux efforts liés au climat. »
L’étude
http://piketty.pse.ens.fr/files/ChancelPiketty2015.pdf
Sur le site du Café
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