L’article
Lancée en 2017, la politique de dédoublement des classes de CP et CE1 de l’éducation prioritaire est régulièrement mise en avant par JM Blanquer. C’est aussi la vitrine sociale du gouvernement qui y a consacré des moyens importants : près de 11 000 classes ont été créées depuis 2017. Le bilan que vient de publier la Depp montre pourtant peu de progrès dans les résultats. Si les élèves des classes dédoublées font de véritables progrès en CP et en CE1, ceux ci ne se détachent pas vraiment entre classes dédoublées et classes à composition identiques mais non dédoublées. L’écart entre l’éducation prioritaire et les écoles hors éducation prioritaire ne s’est pas réduit. Compte tenu de son coût, une autre politique éducative s’impose.
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L’enseignement catholique entre dans l’éducation prioritaire
JM Blanquer l’avait promis. Il l’a fait. Six établissements catholiques sous contrat avec l’Etat bénéficient de la nouvelle éducation prioritaire a annoncé le 23 septembre le secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme. Cette avancée était attendue depuis la rentrée 2020 et elle ouvre un champ nouveau à l’enseignement catholique en même temps qu’elle renforce sa légitimité. L’enseignement catholique tient portant à marquer sa singularité en ce qui concerne la laïcité. Il ouvre d’autres chantiers : les aides sociales pour ses élèves, leur orientation dans Parcoursup par exemple.
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Cités éducatives : Un rapport souligne les problèmes de pilotage
« Le temps n’est en effet pas venu d’une appréciation portée sur les résultats des actions, tant dans le domaine scolaire que périscolaire », disent d’emblée F Scarbonchi (IGA), L Mayet et JM Panazol (IGESR) dans leur rapport sur les cités éducatives. Lancées en 2019 , les cités éducatives ont prospéré : 80 au départ, 126 aujourd’hui, bientot 200. L’idée c’est d’associer les acteurs pour traiter les questions scolaires et éducatives sur des territoires précis. A la tête de chaque cité une troika et un duo. La troika c’est le préfet, le recteur et le maire ou le représentant de l’EPCI. Sur le terrain le duo c’est un principal de collège, chef de file de la cité éducative, et un chef de projet opérationnel.
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